Réseau des collectivités Territoriales pour une Économie Sociale et Solidaire

Recueil de fiches pratiques - Les formes juridiques de l’ESS pour favoriser la création et la pérennisation d’emplois agricoles

L’Avise et le RTES coaniment le projet TRESSONS 2024/2025, lauréat de l’appel à projets ANIMERA (Animation Nationale et Inter-régionale pour Mêler Enjeux Ruraux et Agricoles) porté par le Réseau National Agricultures et Ruralités (RNAR). Objectif du projet : identifier et renforcer les contributions de l’économie sociale et solidaire (ESS) au développement de projets agricoles durables et à l’attractivité des territoires ruraux.

Les formes juridiques de l’ESS, caractérisées par leur portage collectif et leur lucrativité limitée, apportent des réponses innovantes aux défis actuels de l’agriculture, à la fois pour faciliter l’installation de nouveaux agriculteurs et pour accélérer la transition écologique du secteur. Urgents et structurants, ces enjeux appellent des solutions collectives et solidaires. Ce recueil de fiches pratiques apporte un éclairage juridique sur les différentes formes de l’ESS permettant de favoriser la création et la pérennisation d’emplois agricoles. Il complète les autres publications TRESSONS, en particulier le décryptage “Accompagner les porteurs de projet d’agriculture durable avec l’ESS. Panorama d’acteurs, portraits et outils”, destiné aux acteurs de l’accompagnement, et le guide “Faciliter l’installation en agriculture durable avec l’ESS : leviers pour les collectivités”.

Guide à télécharger ici

Détail des formes traitées dans ce guide : 

Les coopératives de production :

  • Société coopérative et participative (Scop)
  • Société coopérative d’intérêt collectif (Scic)
  • Coopérative d’Activité et d’Emploi (CAE) et Coopérative d’aide à l’installation Paysanne (CIAP)
  • Société Coopérative d’exploitation en commun (SCAEC)

L’association loi 1901

Le secteur du Travail Adapté et Protégé : établissement et service d'accompagnement par le travail (ESAT) et entreprise adaptée (EA)

Groupement d’employeurs (GE) et Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification (Geiq)

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

L’Avise et le RTES coaniment le projet TRESSONS 2024/2025, lauréat de l’appel à projets ANIMERA (Animation Nationale et Inter-régionale pour Mêler Enjeux Ruraux et Agricoles) porté par le Réseau National Agricultures et Ruralités (RNAR). Objectif du projet : identifier et renforcer les contributions de l’économie sociale et solidaire (ESS) au développement de projets agricoles durables et à l’attractivité des territoires ruraux.

Les formes juridiques de l’ESS, caractérisées par leur portage collectif et leur lucrativité limitée, apportent des réponses innovantes aux défis actuels de l’agriculture, à la fois pour faciliter l’installation de nouveaux agriculteurs et pour accélérer la transition écologique du secteur. Urgents et structurants, ces enjeux appellent des solutions collectives et solidaires. Ce recueil de fiches pratiques apporte un éclairage juridique sur les différentes formes de l’ESS permettant de favoriser la création et la pérennisation d’emplois agricoles. Il complète les autres publications TRESSONS, en particulier le décryptage “Accompagner les porteurs de projet d’agriculture durable avec l’ESS. Panorama d’acteurs, portraits et outils”, destiné aux acteurs de l’accompagnement, et le guide “Faciliter l’installation en agriculture durable avec l’ESS : leviers pour les collectivités”.

Guide à télécharger ici

Détail des formes traitées dans ce guide : 

Les coopératives de production :

  • Société coopérative et participative (Scop)
  • Société coopérative d’intérêt collectif (Scic)
  • Coopérative d’Activité et d’Emploi (CAE) et Coopérative d’aide à l’installation Paysanne (CIAP)
  • Société Coopérative d’exploitation en commun (SCAEC)

L’association loi 1901

Le secteur du Travail Adapté et Protégé : établissement et service d'accompagnement par le travail (ESAT) et entreprise adaptée (EA)

Groupement d’employeurs (GE) et Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification (Geiq)

Des 4 scénarios de l’ADEME à la réalité : comment l’ESS y contribue-t-elle ? - ESS France

En réponse au travail de prospective mené par l'ADEME sur 4 grands scénarios permettant d'atteindre la neutralité carbone en France d'ici 2050, ESS France publie un livret qui vise à démontrer le rôle moteur de l'ESS pour mettre en œuvre une transition écologique et sociale dans les territoires. Ce livret vise donc à présenter les solutions développées par les structures de l’ESS pour que la France atteigne la neutralité carbone en 2050.

Télécharger la publication

Les conclusions du GIEC – Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat – sont sans appel : il y a urgence à agir si l’on veut éviter de dépasser un réchauffement de la planète supérieur à 1,5 degré d’ici 2030 et les risques climatiques et sociaux qui y sont associés.

Les organisations de l’économie sociale et solidaire (ESS), comme tout acteur économique, sont confrontées aux changements induits par la crise écologique. Certaines de leurs activités deviennent plus vulnérables, et elles sont amenées à les adapter pour rendre leurs modèles socio-économiques plus résilients. Ces adaptations sont d’autant plus indispensables que les structures de l’ESS accueillent pour beaucoup des publics vulnérables qui sont bien souvent les plus exposés aux conséquences de cette crise.

Des solutions à ces enjeux existent pourtant déjà ! Les structures de l’économie sociale et solidaire ont en effet su développer depuis plusieurs décennies des initiatives qui répondent tant aux enjeux environnementaux que sociaux de leurs territoires.

En réponse au travail de prospective mené par l'ADEME sur 4 grands scénarios permettant d'atteindre la neutralité carbone en France d'ici 2050, ESS France publie un livret qui vise à démontrer le rôle moteur de l'ESS pour mettre en œuvre une transition écologique et sociale dans les territoires. Cette note s'articule autour des six grandes thématiques développées par l'ADEME dans ses 4 scénarios :

  1. Adaptation au changement climatique
  2. Bioéconomie, alimentation-agriculture, forêts et sols
  3. Aménagement du territoire, bâtiments, mobilités
  4. Industrie, matériaux, économie circulaire
  5. Systèmes énergétiques décarbonés
  6. Gaz à effet de serre (GES) et puits de carbone

Pour chacune de ces thématiques, ESS France présente des exemples concrets de solutions apportées par des structures de l’ESS, les grands défis auxquels elles sont confrontées, et des propositions en matière de politiques publiques.

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Ressources RTES
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En réponse au travail de prospective mené par l'ADEME sur 4 grands scénarios permettant d'atteindre la neutralité carbone en France d'ici 2050, ESS France publie un livret qui vise à démontrer le rôle moteur de l'ESS pour mettre en œuvre une transition écologique et sociale dans les territoires. Ce livret vise donc à présenter les solutions développées par les structures de l’ESS pour que la France atteigne la neutralité carbone en 2050.

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Les conclusions du GIEC – Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat – sont sans appel : il y a urgence à agir si l’on veut éviter de dépasser un réchauffement de la planète supérieur à 1,5 degré d’ici 2030 et les risques climatiques et sociaux qui y sont associés.

Les organisations de l’économie sociale et solidaire (ESS), comme tout acteur économique, sont confrontées aux changements induits par la crise écologique. Certaines de leurs activités deviennent plus vulnérables, et elles sont amenées à les adapter pour rendre leurs modèles socio-économiques plus résilients. Ces adaptations sont d’autant plus indispensables que les structures de l’ESS accueillent pour beaucoup des publics vulnérables qui sont bien souvent les plus exposés aux conséquences de cette crise.

Des solutions à ces enjeux existent pourtant déjà ! Les structures de l’économie sociale et solidaire ont en effet su développer depuis plusieurs décennies des initiatives qui répondent tant aux enjeux environnementaux que sociaux de leurs territoires.

En réponse au travail de prospective mené par l'ADEME sur 4 grands scénarios permettant d'atteindre la neutralité carbone en France d'ici 2050, ESS France publie un livret qui vise à démontrer le rôle moteur de l'ESS pour mettre en œuvre une transition écologique et sociale dans les territoires. Cette note s'articule autour des six grandes thématiques développées par l'ADEME dans ses 4 scénarios :

  1. Adaptation au changement climatique
  2. Bioéconomie, alimentation-agriculture, forêts et sols
  3. Aménagement du territoire, bâtiments, mobilités
  4. Industrie, matériaux, économie circulaire
  5. Systèmes énergétiques décarbonés
  6. Gaz à effet de serre (GES) et puits de carbone

Pour chacune de ces thématiques, ESS France présente des exemples concrets de solutions apportées par des structures de l’ESS, les grands défis auxquels elles sont confrontées, et des propositions en matière de politiques publiques.

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Replay - Club des collectivités pour l'ESS en Nouvelle-Aquitaine : Fonds et programmes européens & ESS

La Chambre Régionale de l'Economie Sociale et Solidaire (CRESS) de Nouvelle-Aquitaine, la Chaire TerrESS de Sciences Po Bordeaux et le Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire (RTES) organisaient une rencontre du club des collectivités engagées pour l'ESS en région Nouvelle-Aquitaine le 20 juin 2024 en visioconférence sur la thématique : Mobiliser les fonds et programmes européens au service du développement de l'ESS, ayant réuni une quarantaine de participants.

4 intervenant·es ont dressé un panorama des aides, fonds et programmes européens que les collectivités peuvent mobiliser au service du développement de l’ESS.

  • Maud Leblois Chargée de mission FSE+ / Économie Sociale et Solidaire – Région Nouvelle-Aquitaine
  • Estelle Duprat Ingénieure de promotion et d’animation Erasmus+ Éducation des Adultes – Agence Erasmus+ France / Éducation Formation
  • Richard Rey Animateur Fonds Européens – Pôle Territorial du Cœur Entre-deux-Mers
  • Chloé Sécher Déléguée générale adjointe en charge de la formation et Europe du RTES

Animation : Mélanie Thuillier, Codirectrice de la CRESS Nouvelle-Aquitaine et Amélia Gustave, ingénieure de projet de la Chaire TerrESS de Sciences Po Bordeaux.

Retrouvez le diaporama

 

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La Chambre Régionale de l'Economie Sociale et Solidaire (CRESS) de Nouvelle-Aquitaine, la Chaire TerrESS de Sciences Po Bordeaux et le Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire (RTES) organisaient une rencontre du club des collectivités engagées pour l'ESS en région Nouvelle-Aquitaine le 20 juin 2024 en visioconférence sur la thématique : Mobiliser les fonds et programmes européens au service du développement de l'ESS, ayant réuni une quarantaine de participants.

4 intervenant·es ont dressé un panorama des aides, fonds et programmes européens que les collectivités peuvent mobiliser au service du développement de l’ESS.

  • Maud Leblois Chargée de mission FSE+ / Économie Sociale et Solidaire – Région Nouvelle-Aquitaine
  • Estelle Duprat Ingénieure de promotion et d’animation Erasmus+ Éducation des Adultes – Agence Erasmus+ France / Éducation Formation
  • Richard Rey Animateur Fonds Européens – Pôle Territorial du Cœur Entre-deux-Mers
  • Chloé Sécher Déléguée générale adjointe en charge de la formation et Europe du RTES

Animation : Mélanie Thuillier, Codirectrice de la CRESS Nouvelle-Aquitaine et Amélia Gustave, ingénieure de projet de la Chaire TerrESS de Sciences Po Bordeaux.

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Retour sur le webinaire "SIEG et intérêt général : une opportunité pour les PTCE ?"

Retour sur le webinaire "SIEG et intérêt général : une opportunité pour les PTCE ?"

Les Services d’intérêt économique général (SIEG) sont des services à caractère économique considérés par les pouvoirs publics (État ou collectivités) comme relevant de l’intérêt général. Ils constituent un cadre juridique européen au service de l'intérêt général. 

Le webinaire organisé avec le RTES a permis de présenter les fondements du SIEG, un outil juridique européen, encore méconnu en France mais très utile pour sécuriser le financement public d’activités économiques d'intérêt général.

En France, les SIEG prennent très souvent la forme de subventions pluriannuelles (dans 97 % des cas ; le reste étant des marchés publics), ce qui facilite leur adoption par les collectivités.

Retrouvez dans ce webinaire le retour d’expérience inspirant du territoire de Strasbourg avec un témoignage croisé du PTCE Kaleidoscoop et de l'Eurométropole de Strasbourg. 

Une démonstration très concrète de ce que peut produire une coopération étroite entre acteurs publics et privés autour d’un projet de territoire, conciliant développement économique et intérêt général dans le cadre d’un SIEG !

Revisionnez ce webinaire sur notre page YouTube :

 

Pour aller plus loin, retrouvez le Points de RepèrESS "Services d'Intérêt Economique Général (SIEG) & Collectivités" réalisé en 2024

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Retour sur le webinaire "SIEG et intérêt général : une opportunité pour les PTCE ?"

Les Services d’intérêt économique général (SIEG) sont des services à caractère économique considérés par les pouvoirs publics (État ou collectivités) comme relevant de l’intérêt général. Ils constituent un cadre juridique européen au service de l'intérêt général. 

Le webinaire organisé avec le RTES a permis de présenter les fondements du SIEG, un outil juridique européen, encore méconnu en France mais très utile pour sécuriser le financement public d’activités économiques d'intérêt général.

En France, les SIEG prennent très souvent la forme de subventions pluriannuelles (dans 97 % des cas ; le reste étant des marchés publics), ce qui facilite leur adoption par les collectivités.

Retrouvez dans ce webinaire le retour d’expérience inspirant du territoire de Strasbourg avec un témoignage croisé du PTCE Kaleidoscoop et de l'Eurométropole de Strasbourg. 

Une démonstration très concrète de ce que peut produire une coopération étroite entre acteurs publics et privés autour d’un projet de territoire, conciliant développement économique et intérêt général dans le cadre d’un SIEG !

Revisionnez ce webinaire sur notre page YouTube :

 

Pour aller plus loin, retrouvez le Points de RepèrESS "Services d'Intérêt Economique Général (SIEG) & Collectivités" réalisé en 2024

Guide "Faciliter l'installation en agriculture durable avec l'ESS : leviers pour les collectivités"

L’Avise et le RTES coaniment le projet TRESSONS 2024/2025, lauréat de l’appel à projets ANIMERA (Animation Nationale et Inter-régionale pour Mêler Enjeux Ruraux et Agricoles) porté par le Réseau National Agricultures et Ruralités (RNAR). Objectif du projet : identifier et renforcer les contributions de l’économie sociale et solidaire (ESS) au développement de projets agricoles durables et à l’attractivité des territoires ruraux.

Dans le cadre de ce projet, un guide pratique, construit par et pour les collectivités territoriales, présentant les leviers d'action à leur disposition pour faciliter l'installation en agriculture durable avec l'ESS, a été rédigé.

Guide complet à télécharger ici

Sommaire de la publication :

  • Economie sociale et solidaire (ESS) : de quoi parle-t-on ?
  • L'ESS, un acteur majeur en matière d’agriculture durable
  • Infographie des leviers et compétences des collectivités (version provisoire)
  • Connaître et animer son territoire
  • Favoriser l’accès au foncier appartenant à la collectivité
  • Favoriser l’accès au foncier privé
  • Connaître et accompagner les formes coopératives favorisant l’agriculture durable
  • Soutenir l’emploi et la formation
  • Accompagner les dynamiques de coopération territoriale et la structuration de filières territoriales
  • Favoriser et sécuriser les débouchés
  • Soutenir les structures de transformation territorialisée
  • Repérer et mobiliser des financements
  • Inscrire l’ESS et l’agriculture durable dans des schémas structurants

Dans le cadre de TRESSONS 2024/2025, le RTES ouvre sa FAQ juridique à toutes les collectivités rurales, sur les questions autour de l'appui à l'installation agricole, des formes d'emploi, et plus largement du soutien à la création d'activités en lien avec l'ESS. Contact : bgueraudpinet@rtes.fr 

Plus d'informations sur le projet TRESSONS en cliquant ici

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Ressources RTES
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Résumé

L’Avise et le RTES coaniment le projet TRESSONS 2024/2025, lauréat de l’appel à projets ANIMERA (Animation Nationale et Inter-régionale pour Mêler Enjeux Ruraux et Agricoles) porté par le Réseau National Agricultures et Ruralités (RNAR). Objectif du projet : identifier et renforcer les contributions de l’économie sociale et solidaire (ESS) au développement de projets agricoles durables et à l’attractivité des territoires ruraux.

Dans le cadre de ce projet, un guide pratique, construit par et pour les collectivités territoriales, présentant les leviers d'action à leur disposition pour faciliter l'installation en agriculture durable avec l'ESS, a été rédigé.

Guide complet à télécharger ici

Sommaire de la publication :

  • Economie sociale et solidaire (ESS) : de quoi parle-t-on ?
  • L'ESS, un acteur majeur en matière d’agriculture durable
  • Infographie des leviers et compétences des collectivités (version provisoire)
  • Connaître et animer son territoire
  • Favoriser l’accès au foncier appartenant à la collectivité
  • Favoriser l’accès au foncier privé
  • Connaître et accompagner les formes coopératives favorisant l’agriculture durable
  • Soutenir l’emploi et la formation
  • Accompagner les dynamiques de coopération territoriale et la structuration de filières territoriales
  • Favoriser et sécuriser les débouchés
  • Soutenir les structures de transformation territorialisée
  • Repérer et mobiliser des financements
  • Inscrire l’ESS et l’agriculture durable dans des schémas structurants

Dans le cadre de TRESSONS 2024/2025, le RTES ouvre sa FAQ juridique à toutes les collectivités rurales, sur les questions autour de l'appui à l'installation agricole, des formes d'emploi, et plus largement du soutien à la création d'activités en lien avec l'ESS. Contact : bgueraudpinet@rtes.fr 

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Rapport d'activité 2024 du RTES

Le Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire (RTES) a le plaisir de vous présenter son rapport d'activité 2024.

  • Faire connaître les initiatives inspirantes des collectivités locales, identifier les leviers à leur disposition pour soutenir et développer l’économie sociale et solidaire (ESS), susciter le partage d’expériences et la diffusion de bonnes pratiques dans d’autres territoires,
  • Former et accompagner les élu.e.s et services des collectivités en leur proposant un espace bienveillant pour échanger et un centre ressources pour les outiller au mieux dans leurs projets en faveur de l’ESS,
  • Porter la voix de ses adhérent.e.s au niveau national, européen et international, faire entendre l’existence d’une économie fondée sur le développement durable des territoires et la solidarité pour que l’ESS devienne “un cap pour une transition juste des territoires”.

Tels sont les principaux objectifs des actions développées par le Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire (RTES), depuis sa création en 2002.

Pour répondre à ces objectifs, le RTES mène de nombreuses actions en s’appuyant sur :

  • l’organisation de temps d’échanges, de temps de formation et de partages d’expériences entre collectivités. En 2024, le RTES a pu (co)organiser plus d’une quarantaine de rencontres et webinaires nationaux, 25 clubs régionaux des collectivités pour l’ESS, en lien avec les CRESS et de nombreux partenaires dans 10 régions, et contribuer à l’organisation des rencontres nationales des PTCE. L’année 2024 a été marquée par plusieurs temps forts : une rencontre à Marseille autour de l’alimentation, un séminaire "Monnaies locales et collectivités" à Montpellier, une présentation du projet TRESSONS 2024/2025 à l’occasion du Salon des Maires, ainsi qu’une journée au Palais du Luxembourg avec comme fil rouge "L'économie sociale et solidaire, un cap pour une transition juste dans nos territoires ? Réalités et perspectives 10 ans après la loi sur l'ESS",
  • la réalisation d’actions de communication, lettres d’informations, articles pour le site internet, vidéos, interviews d’élu.e.s, collaboration avec la presse spécialisée… actions qui jouent un rôle important pour faire connaître le rôle possible des collectivités dans le développement de l'ESS et rendre visible leurs actions,
  • le renforcement des actions de capitalisation, sous le format de documents pratiques, avec en 2024 la réalisation de plusieurs ressources : un RepèrESS “Alimentation durable et ESS : enjeux et leviers d’actions des collectivités locales”, une note de travail sur la place de l'ESS et de l’innovation sociale dans les programmes FEDER/FTJ/FSE+ des régions françaises, la réalisation de 12 fiches Déniché pour vous, la déclinaison régionale du Points de RepèrESS “PTCE & collectivités” en Centre-Val de Loire, ainsi que la finalisation de 2 publications réalisées par le RTES pour l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) : "[Comprendre] L’ESS un atout pour la Politique de la ville", et "[Agir] Économie sociale et solidaire dans les QPV : quels leviers pour les collectivités territoriales ?" (publiées début mars par l’ANCT),
  • l’élaboration de tribunes, plaidoyers et contributions, associant les collectivités membres, à l’échelle nationale, à l’occasion par exemple des 10 ans de la loi sur l’ESS ou des élections législatives, et à l’échelle européenne, à l’occasion des élections du Parlement européen.

Vous trouverez dans ce rapport d’activité les principales actions menées en 2024 par le réseau, avec la mobilisation de ses collectivités adhérentes et membres du conseil d’administration, et en lien avec ses partenaires. 

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
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Le Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire (RTES) a le plaisir de vous présenter son rapport d'activité 2024.

  • Faire connaître les initiatives inspirantes des collectivités locales, identifier les leviers à leur disposition pour soutenir et développer l’économie sociale et solidaire (ESS), susciter le partage d’expériences et la diffusion de bonnes pratiques dans d’autres territoires,
  • Former et accompagner les élu.e.s et services des collectivités en leur proposant un espace bienveillant pour échanger et un centre ressources pour les outiller au mieux dans leurs projets en faveur de l’ESS,
  • Porter la voix de ses adhérent.e.s au niveau national, européen et international, faire entendre l’existence d’une économie fondée sur le développement durable des territoires et la solidarité pour que l’ESS devienne “un cap pour une transition juste des territoires”.

Tels sont les principaux objectifs des actions développées par le Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire (RTES), depuis sa création en 2002.

Pour répondre à ces objectifs, le RTES mène de nombreuses actions en s’appuyant sur :

  • l’organisation de temps d’échanges, de temps de formation et de partages d’expériences entre collectivités. En 2024, le RTES a pu (co)organiser plus d’une quarantaine de rencontres et webinaires nationaux, 25 clubs régionaux des collectivités pour l’ESS, en lien avec les CRESS et de nombreux partenaires dans 10 régions, et contribuer à l’organisation des rencontres nationales des PTCE. L’année 2024 a été marquée par plusieurs temps forts : une rencontre à Marseille autour de l’alimentation, un séminaire "Monnaies locales et collectivités" à Montpellier, une présentation du projet TRESSONS 2024/2025 à l’occasion du Salon des Maires, ainsi qu’une journée au Palais du Luxembourg avec comme fil rouge "L'économie sociale et solidaire, un cap pour une transition juste dans nos territoires ? Réalités et perspectives 10 ans après la loi sur l'ESS",
  • la réalisation d’actions de communication, lettres d’informations, articles pour le site internet, vidéos, interviews d’élu.e.s, collaboration avec la presse spécialisée… actions qui jouent un rôle important pour faire connaître le rôle possible des collectivités dans le développement de l'ESS et rendre visible leurs actions,
  • le renforcement des actions de capitalisation, sous le format de documents pratiques, avec en 2024 la réalisation de plusieurs ressources : un RepèrESS “Alimentation durable et ESS : enjeux et leviers d’actions des collectivités locales”, une note de travail sur la place de l'ESS et de l’innovation sociale dans les programmes FEDER/FTJ/FSE+ des régions françaises, la réalisation de 12 fiches Déniché pour vous, la déclinaison régionale du Points de RepèrESS “PTCE & collectivités” en Centre-Val de Loire, ainsi que la finalisation de 2 publications réalisées par le RTES pour l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) : "[Comprendre] L’ESS un atout pour la Politique de la ville", et "[Agir] Économie sociale et solidaire dans les QPV : quels leviers pour les collectivités territoriales ?" (publiées début mars par l’ANCT),
  • l’élaboration de tribunes, plaidoyers et contributions, associant les collectivités membres, à l’échelle nationale, à l’occasion par exemple des 10 ans de la loi sur l’ESS ou des élections législatives, et à l’échelle européenne, à l’occasion des élections du Parlement européen.

Vous trouverez dans ce rapport d’activité les principales actions menées en 2024 par le réseau, avec la mobilisation de ses collectivités adhérentes et membres du conseil d’administration, et en lien avec ses partenaires. 

Assemblée générale 2025 du RTES

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Ressources RTES
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Documents de travail réservés aux adhérent.e.s pour l'assemblée générale du mardi 1er juillet de 14h à 16h. 

Une collectivité peut-elle préempter du foncier agricole pour le mettre à disposition de projets ESS ?

La question s’est posée pour différentes collectivités territoriales (CT) membres du RTES, quant aux possibilités de préemption de foncier agricole notamment en vue de mise à disposition de projet ESS.

Le droit de préemption suppose une mise en place générale sur une zone, antérieurement à la décision d’un propriétaire d’y céder du foncier. C’est seulement alors qu’un foncier concerné vient à être cédé à un tiers à l’initiative de son propriétaire, que le droit de préemption permet à son bénéficiaire de se substituer à l’acquéreur initialement prévu. Il se distingue notamment du droit d’expropriation bien plus encadré.

Le foncier agricole est susceptible d’être l’objet de différents droits de préemption privés et/ou publics, il ne sera question ici que de ceux mobilisables par les CT en vue de soutenir l’implantation d’un projet d’ESS sur du foncier potentiellement agricole, donc principalement les droits de préemptions publics et celui des SAFER.

La FAQ juridique est réservée aux collectivités adhérentes du RTES. Dans le cadre de TRESSONS 2024/2025, le RTES ouvre sa FAQ juridique à toutes les collectivités rurales, sur les questions autour de l'appui à l'installation agricole, des formes d'emploi, et plus largement du soutien à la création d'activités en lien avec l'ESS. Cette question juridique est donc disponible pour toutes les collectivités, adhérentes et non adhérentes au RTES. Retrouvez toutes les questions juridiques traitées dans notre Foire aux Questions juridique !

Mobiliser le droit de préemption de la SAFER pour un projet ESS soutenu par la collectivité

Les Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (SAFER) disposent d’un droit de préemption en cas de vente du foncier agricole (au sens large : terrains à usage ou seulement à vocation agricole, nus ou bâtis, friches, ruines, installations temporaires, habitations intégrées à une exploitation agricole, immeubles ayant perdu leur usage agricole dans les 5 dernières années, voire 20 ans en zone littorale). La SAFER régionale peut donc se substituer à un acheteur, sauf droits de préemption privés prioritaires, en particulier celui d’un exploitant en bail rural depuis au moins 3 ans. 

Les collectivités peuvent conventionner avec la SAFER en vue non seulement d’un travail de veille foncière, mais aussi en vue de mobiliser son droit de préemption dans la perspective de rétrocéder le foncier préempté, soit au bénéfice d’une collectivité prévoyant elle-même sa mise à disposition d’un projet ESS, soit pour une acquisition directe par un projet ESS agréé par la collectivité (on pense notamment à Terre de Liens, ou autre foncière solidaire agricole). Il importe toutefois que le projet ESS répond bien in fine aux motivations légale de la préemption SAFER donc notamment pour une exploitation agricole (installation, maintien, agrandissement, amélioration de la répartition parcellaire), la lutte contre la spéculation, la réalisation de projets de mise en valeur des paysages et protection de l’environnement ou d’espace agricoles et naturels périurbains.

Guide de Terre de liens - page 74

Bien que la SAFER apparaît comme partenaire public privilégié, en l’absence de convergence avec la politique publique locale d’une collectivité, cette dernière peut s’appuyer par ailleurs sur d’autres formes de droits de préemptions publics.

 

Mobiliser les droits de préemptions publics pour un projet agricole ESS

Il existe une diversité de droits de préemption publics applicables au foncier agricole, prioritaires sur les droits de préemption privés, mais également prioritaire à celui de la SAFER s’il devait se manifester en concurrence (article L143-6 CRPM & Réponse ministérielle publiée JO Sénat du 09/02/2023, QE n°01588, 16° légis.)

Les droits de préemptions (DP) dont disposent les collectivités applicables au foncier agricole tels que rappelés au guide pratique de Terre de liens (“Agir sur le foncier agricole / Un rôle essentiel pour les collectivités locales” 4° ed. février 2022, p.73), sont : 

  • le DP dans un périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains (PAEN) : établi par le conseil départemental (CD) qui peut en faire bénéficier d’autres CT et EPCI qui peuvent l’exercer alors elles-mêmes, par la SAFER ou un établissement public foncier (EPF) ;
  • le DP des espaces naturels sensibles (ENS) : relève également du CD et peut concerner des parcelles à usage agricole mais classées naturelle ;
  • le DP urbain (DPU) : des communes ou leurs EPCI (voire syndicats des eaux) sur la base d’un PLUi, peut notamment porter sur des zones d’urbanisation future, dans les périmètres de protection rapprochée de prélèvement d’eau potable, dans les périmètres définis par un plan de prévention des risques technologiques, dans les zones soumises aux servitudes de sur-inondation, de mobilité des cours d’eau et de zones stratégiques pour la gestion de l’eau, ou encore sur tout ou partie de leur territoire couvert par un plan de sauvegarde et de mise en valeur ;
  • le DP pour la préservation des ressources en eau potable : des communes ou leurs groupements encore, sur des surfaces agricoles sur un territoire délimité en tout ou partie dans l'aire d'alimentation de captages (AAC) utilisés pour l'alimentation en eau potable ;
  • le DP d’une zone d’aménagement différé (ZAD) : établi par une commune, même non dotée d’un document d’urbanisme et qui a l’avantage de geler les prix du foncier dès sa création.

Guide de Terre de liens - page 77

Les articles L210-1 et L300-1 du Code de l’urbanisme (CU) impliquent deux degrés de motivation pour l’exercice de ces DP selon leur finalité. D’une part, le CU n’impose logiquement pas nécessairement de justifier d’une action ou projet d’aménagement public, pour l’exercice des DP qui touchent à la sauvegarde ou mise en valeur des espaces naturels (DP pour PAEN ou ENS), à la préservation de la qualité de l’eau (DP en AAC et certaines zones de DPU) et à permettre l'adaptation des territoires au recul du trait de côte, car ces DP vise bien à empêcher des aménagements privés contraires. D’autre part, lorsqu’il ne s’agit pas seulement de préserver les terres, mais d’exercer un DP pour d’autres projets d’intérêt général, la collectivité doit justifier que son DP vise  des “actions ou opérations d'aménagement [qui] ont pour objets de mettre en oeuvre un projet urbain, une politique locale de l'habitat, d'organiser la mutation, le maintien, l'extension ou l'accueil des activités économiques, de favoriser le développement des loisirs et du tourisme, de réaliser des équipements collectifs ou des locaux de recherche ou d'enseignement supérieur, de lutter contre l'insalubrité et l'habitat indigne ou dangereux, de permettre le recyclage foncier ou le renouvellement urbain, de sauvegarder, de restaurer ou de mettre en valeur le patrimoine bâti ou non bâti et les espaces naturels, de renaturer ou de désartificialiser des sols, notamment en recherchant l'optimisation de l'utilisation des espaces urbanisés et à urbaniser” et “pour constituer des réserves foncières en vue de permettre la réalisation desdites actions ou opérations d'aménagement”. Auquel cas, ces actions ou opérations d'aménagement désigne selon le code, “l'ensemble des actes des collectivités locales ou des EPCI qui visent, dans le cadre de leurs compétences, d'une part, à conduire ou à autoriser des actions ou des opérations définies dans l'alinéa précédent et, d'autre part, à assurer l'harmonisation de ces actions ou de ces opérations” par conséquent, il peut s’agir autant de projets directement conduits par les collectivités que de projet permis par elles, notamment dans le cadre d’une cession ou apport avec charge ou d’une mise à disposition à un bénéficiaire de l’ESS, toujours à condition d’un intérêt général suffisant même s’agissant du domaine privé des collectivités [voir publication du RTES sur la mise à disposition du foncier agricole à l’ESS]. 

La réalité du projet, le cas échéant d’ESS, qui motivera la préemption n’a pas nécessairement à être encore défini en amont, au stade de l’établissement de la zone de DP. La jurisprudence n’impose pas même que ce projet soit encore défini au moment où une cession de foncier est prévue et fait l’objet d’une déclaration d’intention d’aliéner (DIA, le point de départ informant le bénéficiaire potentiel d’un DP, à peine de nullité de la cession), car c’est le plus souvent suite à cette DIA qu’un projet naît en opportunité. C’est seulement au moment où la collectivité décide d’exercer effectivement son DP, donc dans les 2 mois suivant la DIA, que la nature du projet doit apparaître dans la décision de préemption, sans toutefois pour autant que les caractéristiques précises de ce projet soient encore définies à cette date ni que la collectivité justifie d’une délibération antérieure ou d’un projet précis (CE 1° et 6° s-s-r., 7 mars 2008, n° 288371). S’il s’agit de démontrer un intérêt général suffisant, il n’est pas nécessaire de démontrer que le projet visé pour le foncier préempté ne pouvait pas être réalisé sur un autre foncier équivalent ailleurs et sans user du DP comme imposé pour l’expropriation (CE 1°, 13/03/2019, 419259).

Ressource pour aller plus loin :

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

La question s’est posée pour différentes collectivités territoriales (CT) membres du RTES, quant aux possibilités de préemption de foncier agricole notamment en vue de mise à disposition de projet ESS.

Le droit de préemption suppose une mise en place générale sur une zone, antérieurement à la décision d’un propriétaire d’y céder du foncier. C’est seulement alors qu’un foncier concerné vient à être cédé à un tiers à l’initiative de son propriétaire, que le droit de préemption permet à son bénéficiaire de se substituer à l’acquéreur initialement prévu. Il se distingue notamment du droit d’expropriation bien plus encadré.

Le foncier agricole est susceptible d’être l’objet de différents droits de préemption privés et/ou publics, il ne sera question ici que de ceux mobilisables par les CT en vue de soutenir l’implantation d’un projet d’ESS sur du foncier potentiellement agricole, donc principalement les droits de préemptions publics et celui des SAFER.

La FAQ juridique est réservée aux collectivités adhérentes du RTES. Dans le cadre de TRESSONS 2024/2025, le RTES ouvre sa FAQ juridique à toutes les collectivités rurales, sur les questions autour de l'appui à l'installation agricole, des formes d'emploi, et plus largement du soutien à la création d'activités en lien avec l'ESS. Cette question juridique est donc disponible pour toutes les collectivités, adhérentes et non adhérentes au RTES. Retrouvez toutes les questions juridiques traitées dans notre Foire aux Questions juridique !

Mobiliser le droit de préemption de la SAFER pour un projet ESS soutenu par la collectivité

Les Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (SAFER) disposent d’un droit de préemption en cas de vente du foncier agricole (au sens large : terrains à usage ou seulement à vocation agricole, nus ou bâtis, friches, ruines, installations temporaires, habitations intégrées à une exploitation agricole, immeubles ayant perdu leur usage agricole dans les 5 dernières années, voire 20 ans en zone littorale). La SAFER régionale peut donc se substituer à un acheteur, sauf droits de préemption privés prioritaires, en particulier celui d’un exploitant en bail rural depuis au moins 3 ans. 

Les collectivités peuvent conventionner avec la SAFER en vue non seulement d’un travail de veille foncière, mais aussi en vue de mobiliser son droit de préemption dans la perspective de rétrocéder le foncier préempté, soit au bénéfice d’une collectivité prévoyant elle-même sa mise à disposition d’un projet ESS, soit pour une acquisition directe par un projet ESS agréé par la collectivité (on pense notamment à Terre de Liens, ou autre foncière solidaire agricole). Il importe toutefois que le projet ESS répond bien in fine aux motivations légale de la préemption SAFER donc notamment pour une exploitation agricole (installation, maintien, agrandissement, amélioration de la répartition parcellaire), la lutte contre la spéculation, la réalisation de projets de mise en valeur des paysages et protection de l’environnement ou d’espace agricoles et naturels périurbains.

Guide de Terre de liens - page 74

Bien que la SAFER apparaît comme partenaire public privilégié, en l’absence de convergence avec la politique publique locale d’une collectivité, cette dernière peut s’appuyer par ailleurs sur d’autres formes de droits de préemptions publics.

 

Mobiliser les droits de préemptions publics pour un projet agricole ESS

Il existe une diversité de droits de préemption publics applicables au foncier agricole, prioritaires sur les droits de préemption privés, mais également prioritaire à celui de la SAFER s’il devait se manifester en concurrence (article L143-6 CRPM & Réponse ministérielle publiée JO Sénat du 09/02/2023, QE n°01588, 16° légis.)

Les droits de préemptions (DP) dont disposent les collectivités applicables au foncier agricole tels que rappelés au guide pratique de Terre de liens (“Agir sur le foncier agricole / Un rôle essentiel pour les collectivités locales” 4° ed. février 2022, p.73), sont : 

  • le DP dans un périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains (PAEN) : établi par le conseil départemental (CD) qui peut en faire bénéficier d’autres CT et EPCI qui peuvent l’exercer alors elles-mêmes, par la SAFER ou un établissement public foncier (EPF) ;
  • le DP des espaces naturels sensibles (ENS) : relève également du CD et peut concerner des parcelles à usage agricole mais classées naturelle ;
  • le DP urbain (DPU) : des communes ou leurs EPCI (voire syndicats des eaux) sur la base d’un PLUi, peut notamment porter sur des zones d’urbanisation future, dans les périmètres de protection rapprochée de prélèvement d’eau potable, dans les périmètres définis par un plan de prévention des risques technologiques, dans les zones soumises aux servitudes de sur-inondation, de mobilité des cours d’eau et de zones stratégiques pour la gestion de l’eau, ou encore sur tout ou partie de leur territoire couvert par un plan de sauvegarde et de mise en valeur ;
  • le DP pour la préservation des ressources en eau potable : des communes ou leurs groupements encore, sur des surfaces agricoles sur un territoire délimité en tout ou partie dans l'aire d'alimentation de captages (AAC) utilisés pour l'alimentation en eau potable ;
  • le DP d’une zone d’aménagement différé (ZAD) : établi par une commune, même non dotée d’un document d’urbanisme et qui a l’avantage de geler les prix du foncier dès sa création.

Guide de Terre de liens - page 77

Les articles L210-1 et L300-1 du Code de l’urbanisme (CU) impliquent deux degrés de motivation pour l’exercice de ces DP selon leur finalité. D’une part, le CU n’impose logiquement pas nécessairement de justifier d’une action ou projet d’aménagement public, pour l’exercice des DP qui touchent à la sauvegarde ou mise en valeur des espaces naturels (DP pour PAEN ou ENS), à la préservation de la qualité de l’eau (DP en AAC et certaines zones de DPU) et à permettre l'adaptation des territoires au recul du trait de côte, car ces DP vise bien à empêcher des aménagements privés contraires. D’autre part, lorsqu’il ne s’agit pas seulement de préserver les terres, mais d’exercer un DP pour d’autres projets d’intérêt général, la collectivité doit justifier que son DP vise  des “actions ou opérations d'aménagement [qui] ont pour objets de mettre en oeuvre un projet urbain, une politique locale de l'habitat, d'organiser la mutation, le maintien, l'extension ou l'accueil des activités économiques, de favoriser le développement des loisirs et du tourisme, de réaliser des équipements collectifs ou des locaux de recherche ou d'enseignement supérieur, de lutter contre l'insalubrité et l'habitat indigne ou dangereux, de permettre le recyclage foncier ou le renouvellement urbain, de sauvegarder, de restaurer ou de mettre en valeur le patrimoine bâti ou non bâti et les espaces naturels, de renaturer ou de désartificialiser des sols, notamment en recherchant l'optimisation de l'utilisation des espaces urbanisés et à urbaniser” et “pour constituer des réserves foncières en vue de permettre la réalisation desdites actions ou opérations d'aménagement”. Auquel cas, ces actions ou opérations d'aménagement désigne selon le code, “l'ensemble des actes des collectivités locales ou des EPCI qui visent, dans le cadre de leurs compétences, d'une part, à conduire ou à autoriser des actions ou des opérations définies dans l'alinéa précédent et, d'autre part, à assurer l'harmonisation de ces actions ou de ces opérations” par conséquent, il peut s’agir autant de projets directement conduits par les collectivités que de projet permis par elles, notamment dans le cadre d’une cession ou apport avec charge ou d’une mise à disposition à un bénéficiaire de l’ESS, toujours à condition d’un intérêt général suffisant même s’agissant du domaine privé des collectivités [voir publication du RTES sur la mise à disposition du foncier agricole à l’ESS]. 

La réalité du projet, le cas échéant d’ESS, qui motivera la préemption n’a pas nécessairement à être encore défini en amont, au stade de l’établissement de la zone de DP. La jurisprudence n’impose pas même que ce projet soit encore défini au moment où une cession de foncier est prévue et fait l’objet d’une déclaration d’intention d’aliéner (DIA, le point de départ informant le bénéficiaire potentiel d’un DP, à peine de nullité de la cession), car c’est le plus souvent suite à cette DIA qu’un projet naît en opportunité. C’est seulement au moment où la collectivité décide d’exercer effectivement son DP, donc dans les 2 mois suivant la DIA, que la nature du projet doit apparaître dans la décision de préemption, sans toutefois pour autant que les caractéristiques précises de ce projet soient encore définies à cette date ni que la collectivité justifie d’une délibération antérieure ou d’un projet précis (CE 1° et 6° s-s-r., 7 mars 2008, n° 288371). S’il s’agit de démontrer un intérêt général suffisant, il n’est pas nécessaire de démontrer que le projet visé pour le foncier préempté ne pouvait pas être réalisé sur un autre foncier équivalent ailleurs et sans user du DP comme imposé pour l’expropriation (CE 1°, 13/03/2019, 419259).

Ressource pour aller plus loin :

Une collectivité peut-elle recourir à une coopérative d’utilisation de matériel agricole (CUMA) ?

La question s’est posée pour différentes collectivités territoriales (CT) membres du RTES, quant aux possibilités de recourir à une coopérative d’utilisation de matériel agricole (CUMA). L’essor des collectivités souhaitant notamment exploiter elles-mêmes leurs parcelles agricoles en régie publique pour fournir leur cantine soulève l’opportunité pour elles de mobiliser une CUMA de leur territoire.

La FAQ juridique est réservée aux collectivités adhérentes du RTES. Dans le cadre de TRESSONS 2024/2025, le RTES ouvre sa FAQ juridique à toutes les collectivités rurales, sur les questions autour de l'appui à l'installation agricole, des formes d'emploi, et plus largement du soutien à la création d'activités en lien avec l'ESS. Cette question juridique est donc disponible pour toutes les collectivités, adhérentes et non adhérentes au RTES. Retrouvez toutes les questions juridiques traitées dans notre Foire aux Questions juridique !

La collectivité adhérente

L’adhésion d’une collectivité à une CUMA de son territoire est admise sur le fondement des 1° ou 2° de l’article L522-1 du code rural et de la pêche maritime (CRPM), comme personne morale agricultrice (simplement en exerçant une activité agricole au sens large, pour les personnes de droit public selon le 4° de l’article D614-1) ou possédant des intérêts agricoles correspondant à l'objet social de la CUMA et souscrivant un engagement coopératif d'activité ainsi que les parts sociales correspondantes. Une réponse ministérielle (publiée au JO AN en réponse à QE n°208) a précisé que cet engagement d’activité fondant cette adhésion, ne pouvait porter que sur le domaine privé agricole ou forestier d’une collectivité ou EPCI.

Pour la collectivité comme pour les autres agriculteurs, un intérêt de recourir à une CUMA en tant que coopérateur est de pouvoir bénéficier ainsi d’un prix de service non seulement plus bas car mutualisé mais aussi exonéré de TVA, soit une économie de 20%, par rapport à un client tiers.

La collectivité tierce bénéficiaire 

La collectivité peut également avoir recours au service d’une CUMA de son territoire ou d’un autre territoire comme bénéficiaire non associée - le cas échéant en s'acquittant de la TVA.  Une CUMA, comme toute coopérative, doit en principe agir pour ses associés coopérateurs. Mais le Code Rural et de la Pêche Maritime prévoient deux types de dérogation possibles, l’une générale et l’autre pour les  petites collectivités rurales (résumées au §110 du BOFIP n°BOI-IS-CHAMP-30-10-10-30) : 

  • dérogation de droit commun à l’exclusivisme coopératif

Lorsque les statuts le prévoient, la CUMA peut effectuer des opérations correspondant à son objet (c’est-à-dire les mêmes opérations que celles réalisées avec les adhérents) avec des tiers non associés dans la limite de 20% de son chiffre d'affaires annuel. Cette dérogation à l’exclusivisme permet de travailler pour toutes les collectivités locales et pour l’ensemble du territoire (domaine public et privé), y compris en soumissionnant à des marchés publics. Elle permet également de ne plus avoir de contrainte de territorialité ; la collectivité locale pouvant se situer hors circonscription territoriale de la CUMA. 

La CUMA est dispensée d’y avoir été préalablement autorisé par ses statuts (l’option légale) depuis la loi du 09 janvier 1985 sur la protection de la Montagne, au bénéfice des seules collectivités territoriales (mais aussi des associations foncières et des associations syndicales autorisées de propriétaires), en cas d’appel d’offres infructueux ou dans le cadre de marché public de faible importance.

  • dérogation particulière au bénéfice des petites collectivités rurales et leurs EPCI

Codifié à l’article L522-6 du CRPM, l’article 20 de la loi d’orientation sur la forêt du 9 juillet 2001 a autorisé la CUMA à réaliser des travaux agricoles ou d’aménagement rural, conformes à son objet social, pour le compte de petites communes, dans les limites de 25 % de son chiffre d’affaires annuel et de 10 000 euros et 15 000 euros en zone de revitalisation rurale. Depuis la Loi ESS de 2014, peuvent en bénéficier les communes de moins de 3500 habitants et les groupements composés au ¾ de communes de moins de 3500 habitants à conditions que le siège d’au moins une des exploitations membres de la CUMA se situe dans le ressort territorial de l’une de ces collectivités. Le seuil de 25 % du chiffre d’affaires annuel (dans la limite de 10 000 euros) est exclusif du seuil de 20 % du chiffre d’affaires relatif aux opérations réalisées avec les tiers non coopérateurs. Ainsi une CUMA peut réaliser jusqu’à 45 % de son chiffre d’affaires annuel avec des tiers non coopérateurs dans les conditions ci-avant. 

La collectivité partenaire

Les collectivités peuvent également soutenir plus largement le développement de CUMA sur leur territoire (par exemple en prenant en charge une partie de l’adhésion à une CUMA pour des jeunes agriculteurs, comme c’est le cas pour le Département de la Nièvre). Elles veillent en général à ne pas subventionner même indirectement la production, mais à soutenir des projets en faveur plus largement du territoire. Il peut s'agir d'appui au développement de groupement d'employeurs, d'inscription des CUMA dans les PAT, etc...

Retrouvez toutes les questions juridiques traitées par le RTES dans sa Foire aux Questions : www.rtes.fr/foire-aux-questions-faq-juridique

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

La question s’est posée pour différentes collectivités territoriales (CT) membres du RTES, quant aux possibilités de recourir à une coopérative d’utilisation de matériel agricole (CUMA). L’essor des collectivités souhaitant notamment exploiter elles-mêmes leurs parcelles agricoles en régie publique pour fournir leur cantine soulève l’opportunité pour elles de mobiliser une CUMA de leur territoire.

La FAQ juridique est réservée aux collectivités adhérentes du RTES. Dans le cadre de TRESSONS 2024/2025, le RTES ouvre sa FAQ juridique à toutes les collectivités rurales, sur les questions autour de l'appui à l'installation agricole, des formes d'emploi, et plus largement du soutien à la création d'activités en lien avec l'ESS. Cette question juridique est donc disponible pour toutes les collectivités, adhérentes et non adhérentes au RTES. Retrouvez toutes les questions juridiques traitées dans notre Foire aux Questions juridique !

La collectivité adhérente

L’adhésion d’une collectivité à une CUMA de son territoire est admise sur le fondement des 1° ou 2° de l’article L522-1 du code rural et de la pêche maritime (CRPM), comme personne morale agricultrice (simplement en exerçant une activité agricole au sens large, pour les personnes de droit public selon le 4° de l’article D614-1) ou possédant des intérêts agricoles correspondant à l'objet social de la CUMA et souscrivant un engagement coopératif d'activité ainsi que les parts sociales correspondantes. Une réponse ministérielle (publiée au JO AN en réponse à QE n°208) a précisé que cet engagement d’activité fondant cette adhésion, ne pouvait porter que sur le domaine privé agricole ou forestier d’une collectivité ou EPCI.

Pour la collectivité comme pour les autres agriculteurs, un intérêt de recourir à une CUMA en tant que coopérateur est de pouvoir bénéficier ainsi d’un prix de service non seulement plus bas car mutualisé mais aussi exonéré de TVA, soit une économie de 20%, par rapport à un client tiers.

La collectivité tierce bénéficiaire 

La collectivité peut également avoir recours au service d’une CUMA de son territoire ou d’un autre territoire comme bénéficiaire non associée - le cas échéant en s'acquittant de la TVA.  Une CUMA, comme toute coopérative, doit en principe agir pour ses associés coopérateurs. Mais le Code Rural et de la Pêche Maritime prévoient deux types de dérogation possibles, l’une générale et l’autre pour les  petites collectivités rurales (résumées au §110 du BOFIP n°BOI-IS-CHAMP-30-10-10-30) : 

  • dérogation de droit commun à l’exclusivisme coopératif

Lorsque les statuts le prévoient, la CUMA peut effectuer des opérations correspondant à son objet (c’est-à-dire les mêmes opérations que celles réalisées avec les adhérents) avec des tiers non associés dans la limite de 20% de son chiffre d'affaires annuel. Cette dérogation à l’exclusivisme permet de travailler pour toutes les collectivités locales et pour l’ensemble du territoire (domaine public et privé), y compris en soumissionnant à des marchés publics. Elle permet également de ne plus avoir de contrainte de territorialité ; la collectivité locale pouvant se situer hors circonscription territoriale de la CUMA. 

La CUMA est dispensée d’y avoir été préalablement autorisé par ses statuts (l’option légale) depuis la loi du 09 janvier 1985 sur la protection de la Montagne, au bénéfice des seules collectivités territoriales (mais aussi des associations foncières et des associations syndicales autorisées de propriétaires), en cas d’appel d’offres infructueux ou dans le cadre de marché public de faible importance.

  • dérogation particulière au bénéfice des petites collectivités rurales et leurs EPCI

Codifié à l’article L522-6 du CRPM, l’article 20 de la loi d’orientation sur la forêt du 9 juillet 2001 a autorisé la CUMA à réaliser des travaux agricoles ou d’aménagement rural, conformes à son objet social, pour le compte de petites communes, dans les limites de 25 % de son chiffre d’affaires annuel et de 10 000 euros et 15 000 euros en zone de revitalisation rurale. Depuis la Loi ESS de 2014, peuvent en bénéficier les communes de moins de 3500 habitants et les groupements composés au ¾ de communes de moins de 3500 habitants à conditions que le siège d’au moins une des exploitations membres de la CUMA se situe dans le ressort territorial de l’une de ces collectivités. Le seuil de 25 % du chiffre d’affaires annuel (dans la limite de 10 000 euros) est exclusif du seuil de 20 % du chiffre d’affaires relatif aux opérations réalisées avec les tiers non coopérateurs. Ainsi une CUMA peut réaliser jusqu’à 45 % de son chiffre d’affaires annuel avec des tiers non coopérateurs dans les conditions ci-avant. 

La collectivité partenaire

Les collectivités peuvent également soutenir plus largement le développement de CUMA sur leur territoire (par exemple en prenant en charge une partie de l’adhésion à une CUMA pour des jeunes agriculteurs, comme c’est le cas pour le Département de la Nièvre). Elles veillent en général à ne pas subventionner même indirectement la production, mais à soutenir des projets en faveur plus largement du territoire. Il peut s'agir d'appui au développement de groupement d'employeurs, d'inscription des CUMA dans les PAT, etc...

Retrouvez toutes les questions juridiques traitées par le RTES dans sa Foire aux Questions : www.rtes.fr/foire-aux-questions-faq-juridique

Club : Collectivités & ESS, ensemble pour Soutenir le renouvellement générationnel et l’installation en agriculture durable

Près d'une quarantaine de participant.e.s étaient réunis le 21 janvier 2025 à Redon pour participer à la rencontre du Club des collectivités engagées pour l'ESS co-organisée par les Chambres Régionales de l'Economie Sociale et Solidaire (CRESS) de Bretagne et des Pays de la Loire et le Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire (RTES), en partenariat avec Redon agglomération et le réseau BRUDED sur la thématique :

 Soutenir le renouvellement générationnel et l’installation en agriculture durable avec l’ESS : rôle des collectivités territoriales

Quelles ressources à portée des collectivités pour favoriser la production locale et qualitative ? Quels leviers pour favoriser l'installation et la production agricole durable ? Quelles solutions apportées par l'ESS ? Sur quels acteurs s'appuyer ? Quels partenariats et quelles coopérations développer pour favoriser l'installation-transmission de nouveaux agriculteur.rice.s ?

Club : Collectivités & ESS, ensemble pour Soutenir le renouvellement générationnel et l’installation en agriculture durableClub RTES RedonClub RTES RedonClub RTES Redon

 

Avec :

  • Rémi Beslé, vice-président à la transition écologique et alimentaire, Redon Agglomération
  • Michel Dupré, conseiller municipal à la Chapelle-Heulin
  • Jean Gasnier, administrateur de la SCIC Passeurs de Terre
  • Cécile Jamoneau, chargée de projet, BRUDED
  • Jean-Luc Levesque, vice-président à l'emploi, l'insertion et l'ESS, Redon Agglomération
  • Gaëlle Le Stradic, conseillère régionale déléguée à l’ESS, Région Bretagne
  • Marie-Martine Lips, vice-présidente de la CRESS Bretagne
  • Emmanuelle Rousset, vice-présidente déléguée à l’ESS, à la transition écologique, à la coordination des politiques transversales, Département d'Ille-et-Vilaine

Post LinkedIn de Gaëlle Le Stradic :

RTES Club Redon

RTES Club Redon

Post LinkedIn d'Emmanuelle Rousset :

RTES Club Redon

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Le compte-rendu du Club est à retrouver en cliquant ici.

Le diaporama de présentation est à retrouver en cliquant ici.

Cette rencontre du Club était organisée dans le cadre de TRESSONS2024 porté par l'Avise et le RTES

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Près d'une quarantaine de participant.e.s étaient réunis le 21 janvier 2025 à Redon pour participer à la rencontre du Club des collectivités engagées pour l'ESS co-organisée par les Chambres Régionales de l'Economie Sociale et Solidaire (CRESS) de Bretagne et des Pays de la Loire et le Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire (RTES), en partenariat avec Redon agglomération et le réseau BRUDED sur la thématique :

 Soutenir le renouvellement générationnel et l’installation en agriculture durable avec l’ESS : rôle des collectivités territoriales

Quelles ressources à portée des collectivités pour favoriser la production locale et qualitative ? Quels leviers pour favoriser l'installation et la production agricole durable ? Quelles solutions apportées par l'ESS ? Sur quels acteurs s'appuyer ? Quels partenariats et quelles coopérations développer pour favoriser l'installation-transmission de nouveaux agriculteur.rice.s ?

Club : Collectivités & ESS, ensemble pour Soutenir le renouvellement générationnel et l’installation en agriculture durableClub RTES RedonClub RTES RedonClub RTES Redon

 

Avec :

  • Rémi Beslé, vice-président à la transition écologique et alimentaire, Redon Agglomération
  • Michel Dupré, conseiller municipal à la Chapelle-Heulin
  • Jean Gasnier, administrateur de la SCIC Passeurs de Terre
  • Cécile Jamoneau, chargée de projet, BRUDED
  • Jean-Luc Levesque, vice-président à l'emploi, l'insertion et l'ESS, Redon Agglomération
  • Gaëlle Le Stradic, conseillère régionale déléguée à l’ESS, Région Bretagne
  • Marie-Martine Lips, vice-présidente de la CRESS Bretagne
  • Emmanuelle Rousset, vice-présidente déléguée à l’ESS, à la transition écologique, à la coordination des politiques transversales, Département d'Ille-et-Vilaine

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Cette rencontre du Club était organisée dans le cadre de TRESSONS2024 porté par l'Avise et le RTES