Réseau des collectivités Territoriales pour une Économie Sociale et Solidaire

Une collectivité peut-elle préempter du foncier agricole pour le mettre à disposition de projets ESS ?

La question s’est posée pour différentes collectivités territoriales (CT) membres du RTES, quant aux possibilités de préemption de foncier agricole notamment en vue de mise à disposition de projet ESS.

Le droit de préemption suppose une mise en place générale sur une zone, antérieurement à la décision d’un propriétaire d’y céder du foncier. C’est seulement alors qu’un foncier concerné vient à être cédé à un tiers à l’initiative de son propriétaire, que le droit de préemption permet à son bénéficiaire de se substituer à l’acquéreur initialement prévu. Il se distingue notamment du droit d’expropriation bien plus encadré.

Le foncier agricole est susceptible d’être l’objet de différents droits de préemption privés et/ou publics, il ne sera question ici que de ceux mobilisables par les CT en vue de soutenir l’implantation d’un projet d’ESS sur du foncier potentiellement agricole, donc principalement les droits de préemptions publics et celui des SAFER.

La FAQ juridique est réservée aux collectivités adhérentes du RTES. Dans le cadre de TRESSONS 2024/2025, le RTES ouvre sa FAQ juridique à toutes les collectivités rurales, sur les questions autour de l'appui à l'installation agricole, des formes d'emploi, et plus largement du soutien à la création d'activités en lien avec l'ESS. Cette question juridique est donc disponible pour toutes les collectivités, adhérentes et non adhérentes au RTES. Retrouvez toutes les questions juridiques traitées dans notre Foire aux Questions juridique !

Mobiliser le droit de préemption de la SAFER pour un projet ESS soutenu par la collectivité

Les Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (SAFER) disposent d’un droit de préemption en cas de vente du foncier agricole (au sens large : terrains à usage ou seulement à vocation agricole, nus ou bâtis, friches, ruines, installations temporaires, habitations intégrées à une exploitation agricole, immeubles ayant perdu leur usage agricole dans les 5 dernières années, voire 20 ans en zone littorale). La SAFER régionale peut donc se substituer à un acheteur, sauf droits de préemption privés prioritaires, en particulier celui d’un exploitant en bail rural depuis au moins 3 ans. 

Les collectivités peuvent conventionner avec la SAFER en vue non seulement d’un travail de veille foncière, mais aussi en vue de mobiliser son droit de préemption dans la perspective de rétrocéder le foncier préempté, soit au bénéfice d’une collectivité prévoyant elle-même sa mise à disposition d’un projet ESS, soit pour une acquisition directe par un projet ESS agréé par la collectivité (on pense notamment à Terre de Liens, ou autre foncière solidaire agricole). Il importe toutefois que le projet ESS répond bien in fine aux motivations légale de la préemption SAFER donc notamment pour une exploitation agricole (installation, maintien, agrandissement, amélioration de la répartition parcellaire), la lutte contre la spéculation, la réalisation de projets de mise en valeur des paysages et protection de l’environnement ou d’espace agricoles et naturels périurbains.

Guide de Terre de liens - page 74

Bien que la SAFER apparaît comme partenaire public privilégié, en l’absence de convergence avec la politique publique locale d’une collectivité, cette dernière peut s’appuyer par ailleurs sur d’autres formes de droits de préemptions publics.

 

Mobiliser les droits de préemptions publics pour un projet agricole ESS

Il existe une diversité de droits de préemption publics applicables au foncier agricole, prioritaires sur les droits de préemption privés, mais également prioritaire à celui de la SAFER s’il devait se manifester en concurrence (article L143-6 CRPM & Réponse ministérielle publiée JO Sénat du 09/02/2023, QE n°01588, 16° légis.)

Les droits de préemptions (DP) dont disposent les collectivités applicables au foncier agricole tels que rappelés au guide pratique de Terre de liens (“Agir sur le foncier agricole / Un rôle essentiel pour les collectivités locales” 4° ed. février 2022, p.73), sont : 

  • le DP dans un périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains (PAEN) : établi par le conseil départemental (CD) qui peut en faire bénéficier d’autres CT et EPCI qui peuvent l’exercer alors elles-mêmes, par la SAFER ou un établissement public foncier (EPF) ;
  • le DP des espaces naturels sensibles (ENS) : relève également du CD et peut concerner des parcelles à usage agricole mais classées naturelle ;
  • le DP urbain (DPU) : des communes ou leurs EPCI (voire syndicats des eaux) sur la base d’un PLUi, peut notamment porter sur des zones d’urbanisation future, dans les périmètres de protection rapprochée de prélèvement d’eau potable, dans les périmètres définis par un plan de prévention des risques technologiques, dans les zones soumises aux servitudes de sur-inondation, de mobilité des cours d’eau et de zones stratégiques pour la gestion de l’eau, ou encore sur tout ou partie de leur territoire couvert par un plan de sauvegarde et de mise en valeur ;
  • le DP pour la préservation des ressources en eau potable : des communes ou leurs groupements encore, sur des surfaces agricoles sur un territoire délimité en tout ou partie dans l'aire d'alimentation de captages (AAC) utilisés pour l'alimentation en eau potable ;
  • le DP d’une zone d’aménagement différé (ZAD) : établi par une commune, même non dotée d’un document d’urbanisme et qui a l’avantage de geler les prix du foncier dès sa création.

Guide de Terre de liens - page 77

Les articles L210-1 et L300-1 du Code de l’urbanisme (CU) impliquent deux degrés de motivation pour l’exercice de ces DP selon leur finalité. D’une part, le CU n’impose logiquement pas nécessairement de justifier d’une action ou projet d’aménagement public, pour l’exercice des DP qui touchent à la sauvegarde ou mise en valeur des espaces naturels (DP pour PAEN ou ENS), à la préservation de la qualité de l’eau (DP en AAC et certaines zones de DPU) et à permettre l'adaptation des territoires au recul du trait de côte, car ces DP vise bien à empêcher des aménagements privés contraires. D’autre part, lorsqu’il ne s’agit pas seulement de préserver les terres, mais d’exercer un DP pour d’autres projets d’intérêt général, la collectivité doit justifier que son DP vise  des “actions ou opérations d'aménagement [qui] ont pour objets de mettre en oeuvre un projet urbain, une politique locale de l'habitat, d'organiser la mutation, le maintien, l'extension ou l'accueil des activités économiques, de favoriser le développement des loisirs et du tourisme, de réaliser des équipements collectifs ou des locaux de recherche ou d'enseignement supérieur, de lutter contre l'insalubrité et l'habitat indigne ou dangereux, de permettre le recyclage foncier ou le renouvellement urbain, de sauvegarder, de restaurer ou de mettre en valeur le patrimoine bâti ou non bâti et les espaces naturels, de renaturer ou de désartificialiser des sols, notamment en recherchant l'optimisation de l'utilisation des espaces urbanisés et à urbaniser” et “pour constituer des réserves foncières en vue de permettre la réalisation desdites actions ou opérations d'aménagement”. Auquel cas, ces actions ou opérations d'aménagement désigne selon le code, “l'ensemble des actes des collectivités locales ou des EPCI qui visent, dans le cadre de leurs compétences, d'une part, à conduire ou à autoriser des actions ou des opérations définies dans l'alinéa précédent et, d'autre part, à assurer l'harmonisation de ces actions ou de ces opérations” par conséquent, il peut s’agir autant de projets directement conduits par les collectivités que de projet permis par elles, notamment dans le cadre d’une cession ou apport avec charge ou d’une mise à disposition à un bénéficiaire de l’ESS, toujours à condition d’un intérêt général suffisant même s’agissant du domaine privé des collectivités [voir publication du RTES sur la mise à disposition du foncier agricole à l’ESS]. 

La réalité du projet, le cas échéant d’ESS, qui motivera la préemption n’a pas nécessairement à être encore défini en amont, au stade de l’établissement de la zone de DP. La jurisprudence n’impose pas même que ce projet soit encore défini au moment où une cession de foncier est prévue et fait l’objet d’une déclaration d’intention d’aliéner (DIA, le point de départ informant le bénéficiaire potentiel d’un DP, à peine de nullité de la cession), car c’est le plus souvent suite à cette DIA qu’un projet naît en opportunité. C’est seulement au moment où la collectivité décide d’exercer effectivement son DP, donc dans les 2 mois suivant la DIA, que la nature du projet doit apparaître dans la décision de préemption, sans toutefois pour autant que les caractéristiques précises de ce projet soient encore définies à cette date ni que la collectivité justifie d’une délibération antérieure ou d’un projet précis (CE 1° et 6° s-s-r., 7 mars 2008, n° 288371). S’il s’agit de démontrer un intérêt général suffisant, il n’est pas nécessaire de démontrer que le projet visé pour le foncier préempté ne pouvait pas être réalisé sur un autre foncier équivalent ailleurs et sans user du DP comme imposé pour l’expropriation (CE 1°, 13/03/2019, 419259).

Ressource pour aller plus loin :

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

La question s’est posée pour différentes collectivités territoriales (CT) membres du RTES, quant aux possibilités de préemption de foncier agricole notamment en vue de mise à disposition de projet ESS.

Le droit de préemption suppose une mise en place générale sur une zone, antérieurement à la décision d’un propriétaire d’y céder du foncier. C’est seulement alors qu’un foncier concerné vient à être cédé à un tiers à l’initiative de son propriétaire, que le droit de préemption permet à son bénéficiaire de se substituer à l’acquéreur initialement prévu. Il se distingue notamment du droit d’expropriation bien plus encadré.

Le foncier agricole est susceptible d’être l’objet de différents droits de préemption privés et/ou publics, il ne sera question ici que de ceux mobilisables par les CT en vue de soutenir l’implantation d’un projet d’ESS sur du foncier potentiellement agricole, donc principalement les droits de préemptions publics et celui des SAFER.

La FAQ juridique est réservée aux collectivités adhérentes du RTES. Dans le cadre de TRESSONS 2024/2025, le RTES ouvre sa FAQ juridique à toutes les collectivités rurales, sur les questions autour de l'appui à l'installation agricole, des formes d'emploi, et plus largement du soutien à la création d'activités en lien avec l'ESS. Cette question juridique est donc disponible pour toutes les collectivités, adhérentes et non adhérentes au RTES. Retrouvez toutes les questions juridiques traitées dans notre Foire aux Questions juridique !

Mobiliser le droit de préemption de la SAFER pour un projet ESS soutenu par la collectivité

Les Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (SAFER) disposent d’un droit de préemption en cas de vente du foncier agricole (au sens large : terrains à usage ou seulement à vocation agricole, nus ou bâtis, friches, ruines, installations temporaires, habitations intégrées à une exploitation agricole, immeubles ayant perdu leur usage agricole dans les 5 dernières années, voire 20 ans en zone littorale). La SAFER régionale peut donc se substituer à un acheteur, sauf droits de préemption privés prioritaires, en particulier celui d’un exploitant en bail rural depuis au moins 3 ans. 

Les collectivités peuvent conventionner avec la SAFER en vue non seulement d’un travail de veille foncière, mais aussi en vue de mobiliser son droit de préemption dans la perspective de rétrocéder le foncier préempté, soit au bénéfice d’une collectivité prévoyant elle-même sa mise à disposition d’un projet ESS, soit pour une acquisition directe par un projet ESS agréé par la collectivité (on pense notamment à Terre de Liens, ou autre foncière solidaire agricole). Il importe toutefois que le projet ESS répond bien in fine aux motivations légale de la préemption SAFER donc notamment pour une exploitation agricole (installation, maintien, agrandissement, amélioration de la répartition parcellaire), la lutte contre la spéculation, la réalisation de projets de mise en valeur des paysages et protection de l’environnement ou d’espace agricoles et naturels périurbains.

Guide de Terre de liens - page 74

Bien que la SAFER apparaît comme partenaire public privilégié, en l’absence de convergence avec la politique publique locale d’une collectivité, cette dernière peut s’appuyer par ailleurs sur d’autres formes de droits de préemptions publics.

 

Mobiliser les droits de préemptions publics pour un projet agricole ESS

Il existe une diversité de droits de préemption publics applicables au foncier agricole, prioritaires sur les droits de préemption privés, mais également prioritaire à celui de la SAFER s’il devait se manifester en concurrence (article L143-6 CRPM & Réponse ministérielle publiée JO Sénat du 09/02/2023, QE n°01588, 16° légis.)

Les droits de préemptions (DP) dont disposent les collectivités applicables au foncier agricole tels que rappelés au guide pratique de Terre de liens (“Agir sur le foncier agricole / Un rôle essentiel pour les collectivités locales” 4° ed. février 2022, p.73), sont : 

  • le DP dans un périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains (PAEN) : établi par le conseil départemental (CD) qui peut en faire bénéficier d’autres CT et EPCI qui peuvent l’exercer alors elles-mêmes, par la SAFER ou un établissement public foncier (EPF) ;
  • le DP des espaces naturels sensibles (ENS) : relève également du CD et peut concerner des parcelles à usage agricole mais classées naturelle ;
  • le DP urbain (DPU) : des communes ou leurs EPCI (voire syndicats des eaux) sur la base d’un PLUi, peut notamment porter sur des zones d’urbanisation future, dans les périmètres de protection rapprochée de prélèvement d’eau potable, dans les périmètres définis par un plan de prévention des risques technologiques, dans les zones soumises aux servitudes de sur-inondation, de mobilité des cours d’eau et de zones stratégiques pour la gestion de l’eau, ou encore sur tout ou partie de leur territoire couvert par un plan de sauvegarde et de mise en valeur ;
  • le DP pour la préservation des ressources en eau potable : des communes ou leurs groupements encore, sur des surfaces agricoles sur un territoire délimité en tout ou partie dans l'aire d'alimentation de captages (AAC) utilisés pour l'alimentation en eau potable ;
  • le DP d’une zone d’aménagement différé (ZAD) : établi par une commune, même non dotée d’un document d’urbanisme et qui a l’avantage de geler les prix du foncier dès sa création.

Guide de Terre de liens - page 77

Les articles L210-1 et L300-1 du Code de l’urbanisme (CU) impliquent deux degrés de motivation pour l’exercice de ces DP selon leur finalité. D’une part, le CU n’impose logiquement pas nécessairement de justifier d’une action ou projet d’aménagement public, pour l’exercice des DP qui touchent à la sauvegarde ou mise en valeur des espaces naturels (DP pour PAEN ou ENS), à la préservation de la qualité de l’eau (DP en AAC et certaines zones de DPU) et à permettre l'adaptation des territoires au recul du trait de côte, car ces DP vise bien à empêcher des aménagements privés contraires. D’autre part, lorsqu’il ne s’agit pas seulement de préserver les terres, mais d’exercer un DP pour d’autres projets d’intérêt général, la collectivité doit justifier que son DP vise  des “actions ou opérations d'aménagement [qui] ont pour objets de mettre en oeuvre un projet urbain, une politique locale de l'habitat, d'organiser la mutation, le maintien, l'extension ou l'accueil des activités économiques, de favoriser le développement des loisirs et du tourisme, de réaliser des équipements collectifs ou des locaux de recherche ou d'enseignement supérieur, de lutter contre l'insalubrité et l'habitat indigne ou dangereux, de permettre le recyclage foncier ou le renouvellement urbain, de sauvegarder, de restaurer ou de mettre en valeur le patrimoine bâti ou non bâti et les espaces naturels, de renaturer ou de désartificialiser des sols, notamment en recherchant l'optimisation de l'utilisation des espaces urbanisés et à urbaniser” et “pour constituer des réserves foncières en vue de permettre la réalisation desdites actions ou opérations d'aménagement”. Auquel cas, ces actions ou opérations d'aménagement désigne selon le code, “l'ensemble des actes des collectivités locales ou des EPCI qui visent, dans le cadre de leurs compétences, d'une part, à conduire ou à autoriser des actions ou des opérations définies dans l'alinéa précédent et, d'autre part, à assurer l'harmonisation de ces actions ou de ces opérations” par conséquent, il peut s’agir autant de projets directement conduits par les collectivités que de projet permis par elles, notamment dans le cadre d’une cession ou apport avec charge ou d’une mise à disposition à un bénéficiaire de l’ESS, toujours à condition d’un intérêt général suffisant même s’agissant du domaine privé des collectivités [voir publication du RTES sur la mise à disposition du foncier agricole à l’ESS]. 

La réalité du projet, le cas échéant d’ESS, qui motivera la préemption n’a pas nécessairement à être encore défini en amont, au stade de l’établissement de la zone de DP. La jurisprudence n’impose pas même que ce projet soit encore défini au moment où une cession de foncier est prévue et fait l’objet d’une déclaration d’intention d’aliéner (DIA, le point de départ informant le bénéficiaire potentiel d’un DP, à peine de nullité de la cession), car c’est le plus souvent suite à cette DIA qu’un projet naît en opportunité. C’est seulement au moment où la collectivité décide d’exercer effectivement son DP, donc dans les 2 mois suivant la DIA, que la nature du projet doit apparaître dans la décision de préemption, sans toutefois pour autant que les caractéristiques précises de ce projet soient encore définies à cette date ni que la collectivité justifie d’une délibération antérieure ou d’un projet précis (CE 1° et 6° s-s-r., 7 mars 2008, n° 288371). S’il s’agit de démontrer un intérêt général suffisant, il n’est pas nécessaire de démontrer que le projet visé pour le foncier préempté ne pouvait pas être réalisé sur un autre foncier équivalent ailleurs et sans user du DP comme imposé pour l’expropriation (CE 1°, 13/03/2019, 419259).

Ressource pour aller plus loin :

Une collectivité peut-elle recourir à une coopérative d’utilisation de matériel agricole (CUMA) ?

La question s’est posée pour différentes collectivités territoriales (CT) membres du RTES, quant aux possibilités de recourir à une coopérative d’utilisation de matériel agricole (CUMA). L’essor des collectivités souhaitant notamment exploiter elles-mêmes leurs parcelles agricoles en régie publique pour fournir leur cantine soulève l’opportunité pour elles de mobiliser une CUMA de leur territoire.

La FAQ juridique est réservée aux collectivités adhérentes du RTES. Dans le cadre de TRESSONS 2024/2025, le RTES ouvre sa FAQ juridique à toutes les collectivités rurales, sur les questions autour de l'appui à l'installation agricole, des formes d'emploi, et plus largement du soutien à la création d'activités en lien avec l'ESS. Cette question juridique est donc disponible pour toutes les collectivités, adhérentes et non adhérentes au RTES. Retrouvez toutes les questions juridiques traitées dans notre Foire aux Questions juridique !

La collectivité adhérente

L’adhésion d’une collectivité à une CUMA de son territoire est admise sur le fondement des 1° ou 2° de l’article L522-1 du code rural et de la pêche maritime (CRPM), comme personne morale agricultrice (simplement en exerçant une activité agricole au sens large, pour les personnes de droit public selon le 4° de l’article D614-1) ou possédant des intérêts agricoles correspondant à l'objet social de la CUMA et souscrivant un engagement coopératif d'activité ainsi que les parts sociales correspondantes. Une réponse ministérielle (publiée au JO AN en réponse à QE n°208) a précisé que cet engagement d’activité fondant cette adhésion, ne pouvait porter que sur le domaine privé agricole ou forestier d’une collectivité ou EPCI.

Pour la collectivité comme pour les autres agriculteurs, un intérêt de recourir à une CUMA en tant que coopérateur est de pouvoir bénéficier ainsi d’un prix de service non seulement plus bas car mutualisé mais aussi exonéré de TVA, soit une économie de 20%, par rapport à un client tiers.

La collectivité tierce bénéficiaire 

La collectivité peut également avoir recours au service d’une CUMA de son territoire ou d’un autre territoire comme bénéficiaire non associée - le cas échéant en s'acquittant de la TVA.  Une CUMA, comme toute coopérative, doit en principe agir pour ses associés coopérateurs. Mais le Code Rural et de la Pêche Maritime prévoient deux types de dérogation possibles, l’une générale et l’autre pour les  petites collectivités rurales (résumées au §110 du BOFIP n°BOI-IS-CHAMP-30-10-10-30) : 

  • dérogation de droit commun à l’exclusivisme coopératif

Lorsque les statuts le prévoient, la CUMA peut effectuer des opérations correspondant à son objet (c’est-à-dire les mêmes opérations que celles réalisées avec les adhérents) avec des tiers non associés dans la limite de 20% de son chiffre d'affaires annuel. Cette dérogation à l’exclusivisme permet de travailler pour toutes les collectivités locales et pour l’ensemble du territoire (domaine public et privé), y compris en soumissionnant à des marchés publics. Elle permet également de ne plus avoir de contrainte de territorialité ; la collectivité locale pouvant se situer hors circonscription territoriale de la CUMA. 

La CUMA est dispensée d’y avoir été préalablement autorisé par ses statuts (l’option légale) depuis la loi du 09 janvier 1985 sur la protection de la Montagne, au bénéfice des seules collectivités territoriales (mais aussi des associations foncières et des associations syndicales autorisées de propriétaires), en cas d’appel d’offres infructueux ou dans le cadre de marché public de faible importance.

  • dérogation particulière au bénéfice des petites collectivités rurales et leurs EPCI

Codifié à l’article L522-6 du CRPM, l’article 20 de la loi d’orientation sur la forêt du 9 juillet 2001 a autorisé la CUMA à réaliser des travaux agricoles ou d’aménagement rural, conformes à son objet social, pour le compte de petites communes, dans les limites de 25 % de son chiffre d’affaires annuel et de 10 000 euros et 15 000 euros en zone de revitalisation rurale. Depuis la Loi ESS de 2014, peuvent en bénéficier les communes de moins de 3500 habitants et les groupements composés au ¾ de communes de moins de 3500 habitants à conditions que le siège d’au moins une des exploitations membres de la CUMA se situe dans le ressort territorial de l’une de ces collectivités. Le seuil de 25 % du chiffre d’affaires annuel (dans la limite de 10 000 euros) est exclusif du seuil de 20 % du chiffre d’affaires relatif aux opérations réalisées avec les tiers non coopérateurs. Ainsi une CUMA peut réaliser jusqu’à 45 % de son chiffre d’affaires annuel avec des tiers non coopérateurs dans les conditions ci-avant. 

La collectivité partenaire

Les collectivités peuvent également soutenir plus largement le développement de CUMA sur leur territoire (par exemple en prenant en charge une partie de l’adhésion à une CUMA pour des jeunes agriculteurs, comme c’est le cas pour le Département de la Nièvre). Elles veillent en général à ne pas subventionner même indirectement la production, mais à soutenir des projets en faveur plus largement du territoire. Il peut s'agir d'appui au développement de groupement d'employeurs, d'inscription des CUMA dans les PAT, etc...

Retrouvez toutes les questions juridiques traitées par le RTES dans sa Foire aux Questions : www.rtes.fr/foire-aux-questions-faq-juridique

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

La question s’est posée pour différentes collectivités territoriales (CT) membres du RTES, quant aux possibilités de recourir à une coopérative d’utilisation de matériel agricole (CUMA). L’essor des collectivités souhaitant notamment exploiter elles-mêmes leurs parcelles agricoles en régie publique pour fournir leur cantine soulève l’opportunité pour elles de mobiliser une CUMA de leur territoire.

La FAQ juridique est réservée aux collectivités adhérentes du RTES. Dans le cadre de TRESSONS 2024/2025, le RTES ouvre sa FAQ juridique à toutes les collectivités rurales, sur les questions autour de l'appui à l'installation agricole, des formes d'emploi, et plus largement du soutien à la création d'activités en lien avec l'ESS. Cette question juridique est donc disponible pour toutes les collectivités, adhérentes et non adhérentes au RTES. Retrouvez toutes les questions juridiques traitées dans notre Foire aux Questions juridique !

La collectivité adhérente

L’adhésion d’une collectivité à une CUMA de son territoire est admise sur le fondement des 1° ou 2° de l’article L522-1 du code rural et de la pêche maritime (CRPM), comme personne morale agricultrice (simplement en exerçant une activité agricole au sens large, pour les personnes de droit public selon le 4° de l’article D614-1) ou possédant des intérêts agricoles correspondant à l'objet social de la CUMA et souscrivant un engagement coopératif d'activité ainsi que les parts sociales correspondantes. Une réponse ministérielle (publiée au JO AN en réponse à QE n°208) a précisé que cet engagement d’activité fondant cette adhésion, ne pouvait porter que sur le domaine privé agricole ou forestier d’une collectivité ou EPCI.

Pour la collectivité comme pour les autres agriculteurs, un intérêt de recourir à une CUMA en tant que coopérateur est de pouvoir bénéficier ainsi d’un prix de service non seulement plus bas car mutualisé mais aussi exonéré de TVA, soit une économie de 20%, par rapport à un client tiers.

La collectivité tierce bénéficiaire 

La collectivité peut également avoir recours au service d’une CUMA de son territoire ou d’un autre territoire comme bénéficiaire non associée - le cas échéant en s'acquittant de la TVA.  Une CUMA, comme toute coopérative, doit en principe agir pour ses associés coopérateurs. Mais le Code Rural et de la Pêche Maritime prévoient deux types de dérogation possibles, l’une générale et l’autre pour les  petites collectivités rurales (résumées au §110 du BOFIP n°BOI-IS-CHAMP-30-10-10-30) : 

  • dérogation de droit commun à l’exclusivisme coopératif

Lorsque les statuts le prévoient, la CUMA peut effectuer des opérations correspondant à son objet (c’est-à-dire les mêmes opérations que celles réalisées avec les adhérents) avec des tiers non associés dans la limite de 20% de son chiffre d'affaires annuel. Cette dérogation à l’exclusivisme permet de travailler pour toutes les collectivités locales et pour l’ensemble du territoire (domaine public et privé), y compris en soumissionnant à des marchés publics. Elle permet également de ne plus avoir de contrainte de territorialité ; la collectivité locale pouvant se situer hors circonscription territoriale de la CUMA. 

La CUMA est dispensée d’y avoir été préalablement autorisé par ses statuts (l’option légale) depuis la loi du 09 janvier 1985 sur la protection de la Montagne, au bénéfice des seules collectivités territoriales (mais aussi des associations foncières et des associations syndicales autorisées de propriétaires), en cas d’appel d’offres infructueux ou dans le cadre de marché public de faible importance.

  • dérogation particulière au bénéfice des petites collectivités rurales et leurs EPCI

Codifié à l’article L522-6 du CRPM, l’article 20 de la loi d’orientation sur la forêt du 9 juillet 2001 a autorisé la CUMA à réaliser des travaux agricoles ou d’aménagement rural, conformes à son objet social, pour le compte de petites communes, dans les limites de 25 % de son chiffre d’affaires annuel et de 10 000 euros et 15 000 euros en zone de revitalisation rurale. Depuis la Loi ESS de 2014, peuvent en bénéficier les communes de moins de 3500 habitants et les groupements composés au ¾ de communes de moins de 3500 habitants à conditions que le siège d’au moins une des exploitations membres de la CUMA se situe dans le ressort territorial de l’une de ces collectivités. Le seuil de 25 % du chiffre d’affaires annuel (dans la limite de 10 000 euros) est exclusif du seuil de 20 % du chiffre d’affaires relatif aux opérations réalisées avec les tiers non coopérateurs. Ainsi une CUMA peut réaliser jusqu’à 45 % de son chiffre d’affaires annuel avec des tiers non coopérateurs dans les conditions ci-avant. 

La collectivité partenaire

Les collectivités peuvent également soutenir plus largement le développement de CUMA sur leur territoire (par exemple en prenant en charge une partie de l’adhésion à une CUMA pour des jeunes agriculteurs, comme c’est le cas pour le Département de la Nièvre). Elles veillent en général à ne pas subventionner même indirectement la production, mais à soutenir des projets en faveur plus largement du territoire. Il peut s'agir d'appui au développement de groupement d'employeurs, d'inscription des CUMA dans les PAT, etc...

Retrouvez toutes les questions juridiques traitées par le RTES dans sa Foire aux Questions : www.rtes.fr/foire-aux-questions-faq-juridique

Club : Collectivités & ESS, ensemble pour Soutenir le renouvellement générationnel et l’installation en agriculture durable

Près d'une quarantaine de participant.e.s étaient réunis le 21 janvier 2025 à Redon pour participer à la rencontre du Club des collectivités engagées pour l'ESS co-organisée par les Chambres Régionales de l'Economie Sociale et Solidaire (CRESS) de Bretagne et des Pays de la Loire et le Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire (RTES), en partenariat avec Redon agglomération et le réseau BRUDED sur la thématique :

 Soutenir le renouvellement générationnel et l’installation en agriculture durable avec l’ESS : rôle des collectivités territoriales

Quelles ressources à portée des collectivités pour favoriser la production locale et qualitative ? Quels leviers pour favoriser l'installation et la production agricole durable ? Quelles solutions apportées par l'ESS ? Sur quels acteurs s'appuyer ? Quels partenariats et quelles coopérations développer pour favoriser l'installation-transmission de nouveaux agriculteur.rice.s ?

Club : Collectivités & ESS, ensemble pour Soutenir le renouvellement générationnel et l’installation en agriculture durableClub RTES RedonClub RTES RedonClub RTES Redon

 

Avec :

  • Rémi Beslé, vice-président à la transition écologique et alimentaire, Redon Agglomération
  • Michel Dupré, conseiller municipal à la Chapelle-Heulin
  • Jean Gasnier, administrateur de la SCIC Passeurs de Terre
  • Cécile Jamoneau, chargée de projet, BRUDED
  • Jean-Luc Levesque, vice-président à l'emploi, l'insertion et l'ESS, Redon Agglomération
  • Gaëlle Le Stradic, conseillère régionale déléguée à l’ESS, Région Bretagne
  • Marie-Martine Lips, vice-présidente de la CRESS Bretagne
  • Emmanuelle Rousset, vice-présidente déléguée à l’ESS, à la transition écologique, à la coordination des politiques transversales, Département d'Ille-et-Vilaine

Post LinkedIn de Gaëlle Le Stradic :

RTES Club Redon

RTES Club Redon

Post LinkedIn d'Emmanuelle Rousset :

RTES Club Redon

RTES Club Redon

Le compte-rendu du Club est à retrouver en cliquant ici.

Le diaporama de présentation est à retrouver en cliquant ici.

Cette rencontre du Club était organisée dans le cadre de TRESSONS2024 porté par l'Avise et le RTES

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Près d'une quarantaine de participant.e.s étaient réunis le 21 janvier 2025 à Redon pour participer à la rencontre du Club des collectivités engagées pour l'ESS co-organisée par les Chambres Régionales de l'Economie Sociale et Solidaire (CRESS) de Bretagne et des Pays de la Loire et le Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire (RTES), en partenariat avec Redon agglomération et le réseau BRUDED sur la thématique :

 Soutenir le renouvellement générationnel et l’installation en agriculture durable avec l’ESS : rôle des collectivités territoriales

Quelles ressources à portée des collectivités pour favoriser la production locale et qualitative ? Quels leviers pour favoriser l'installation et la production agricole durable ? Quelles solutions apportées par l'ESS ? Sur quels acteurs s'appuyer ? Quels partenariats et quelles coopérations développer pour favoriser l'installation-transmission de nouveaux agriculteur.rice.s ?

Club : Collectivités & ESS, ensemble pour Soutenir le renouvellement générationnel et l’installation en agriculture durableClub RTES RedonClub RTES RedonClub RTES Redon

 

Avec :

  • Rémi Beslé, vice-président à la transition écologique et alimentaire, Redon Agglomération
  • Michel Dupré, conseiller municipal à la Chapelle-Heulin
  • Jean Gasnier, administrateur de la SCIC Passeurs de Terre
  • Cécile Jamoneau, chargée de projet, BRUDED
  • Jean-Luc Levesque, vice-président à l'emploi, l'insertion et l'ESS, Redon Agglomération
  • Gaëlle Le Stradic, conseillère régionale déléguée à l’ESS, Région Bretagne
  • Marie-Martine Lips, vice-présidente de la CRESS Bretagne
  • Emmanuelle Rousset, vice-présidente déléguée à l’ESS, à la transition écologique, à la coordination des politiques transversales, Département d'Ille-et-Vilaine

Post LinkedIn de Gaëlle Le Stradic :

RTES Club Redon

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Post LinkedIn d'Emmanuelle Rousset :

RTES Club Redon

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Le compte-rendu du Club est à retrouver en cliquant ici.

Le diaporama de présentation est à retrouver en cliquant ici.

Cette rencontre du Club était organisée dans le cadre de TRESSONS2024 porté par l'Avise et le RTES

Club des collectivités pour l’ESS en Auvergne-Rhône-Alpes : Alimentation & agriculture durable et inclusive avec l'ESS 

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Oui
Résumé

Une trentaine de participant.e.s ont assisté à la rencontre du Club des collectivités pour l’ESS en Auvergne-Rhône-Alpes organisée le 19 décembre 2024 en webinaire par le Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire (RTES) et la Chambre Régionale de l'ESS (CRESS) en Auvergne-Rhône-Alpes, avec le soutien de Clermont Métropole, la Banque des Territoires et le CNFPT autour de la thématique : « Alimentation & agriculture durable et inclusive avec l'ESS  ».

Comment les collectivités peuvent-elles accompagner les acteurs de l'ESS présents sur leur territoire dans leurs projets alimentaires ? Quelles ressources à portée des collectivités pour favoriser la production locale et qualitative ? Quels leviers pour favoriser l'accès de tou.te.s à une alimentation  de qualité soutenable ?

Visionnez le replay de la rencontre ici !

Retrouvez le compte-rendu de la rencontre ici !

Déroulé

  • Les leviers d'action des collectivités pour favoriser l'installation et la production agricole durable avec l'ESS. Avec :
    • Jean-Marie Vallée, vice-Président en charge de l'Agriculture, l'Alimentation, la Biodiversité et les Espaces naturels, Clermont Auvergne Métropole
    • Jérémy Alvès, directeur de la SCIC la Ceinture verte Pays d'Auvergne
    • Jean-Luc Chautagnat, co-directeur de la SCIC les Fermes partagées
    • Pauline Prevost, chargée d'accompagnement des territoires, Terre de Liens Rhône-Alpes 
 
  • Les leviers d'action des collectivités territoriales pour favoriser l'accès à une alimentation durable pour tous avec l'ESS. Avec : 
    • Marie Bonin, directrice, Les Jardins solidaires, Entreprise à But d'Emploi de Gerzat
    • Valentin Lhuillier, SOLAAL et Julien Vert, Potagers et Compagnie
 
Cette rencontre du Club est organisée dans le cadre de TRESSONS2024 porté par l'Avise et le RTES

Ce webinaire s'inscrit dans le cadre du Club des collectivités locales pour l'ESS en Auvergne-Rhône-Alpes lancé en 2022. Cette rencontre du Club est co-organisée par la Chambre Régionale de l'ESS AURA et le RTES avec le soutien de la Banque des Territoires et du CNFPT.

Retrouvez les prochains Clubs régionaux du RTES et les compte-rendus des précédents dans notre article dédié en cliquant ici

"Souveraineté alimentaire : un scandale made in France" - Terre de Liens

Terre de Liens publie son 4ème rapport sur l’état des terres agricoles "Souveraineté alimentaire : un scandale made in France", ainsi qu'une synthèse de 8 pages.  

28 millions d’hectares, c’est assez pour nourrir la population française et même plus. Mais en dédiant 43 % de ses terres à l’exportation, la France hypothèque sa souveraineté alimentaire : la surface disponible par habitant pour se nourrir est réduite à 2 100 m², soit à peine la moitié de ce qu’il faudrait pour nourrir une personne. Terre de Liens analyse dans ce nouveau rapport les implications foncières d’un tel paradoxe.

Résumé : 

"En janvier 2024, la France était mise à l’arrêt par des agriculteurs et des agricultrices en colère : « Enfant on en rêve, adulte on en crève », « Notre fin sera votre faim », « On est sur la paille », « N’importons pas l’agriculture que nous ne souhaitons pas produire ». Des slogans révélateurs de l'absurdité du système alimentaire mondialisé.

À l’autre bout de la chaîne alimentaire, les mangeurs et les mangeuses soutiennent le mouvement, voudraient aller plus loin en soutenant les producteurs par leurs achats. Mais peut-on encore manger ce qui se produit près de chez nous ? Pas si sûr.

Terre de Liens analyse dans ce nouveau rapport les implications foncières d’un tel paradoxe. 28 millions d’hectares, c’est assez pour nourrir la population française et même plus. Mais en dédiant 43 % de ses terres à l’exportation, la France hypothèque sa souveraineté alimentaire : la surface disponible par habitant pour se nourrir est réduite à 2 100 m2, soit à peine la moitié de ce qu’il faudrait pour nourrir une personne. 

Pour combler le déficit, l’augmentation de nos importations contredit le discours ambiant d’une puissance agricole qui nourrit le monde. Notre modèle agricole est si absurde que nos terres ne nourrissent ni ceux qui la travaillent, ni ceux qui vivent autour. 

Pour atteindre la souveraineté alimentaire, c’est tout le système agricole et alimentaire qui doit évoluer. C’est la manière dont on produit, transforme, distribue et consomme l’alimentation. Dans les territoires, cette évolution est déjà à l'œuvre. Avec ce rapport, Terre de Liens appelle les autorités nationales à répondre à cet appel citoyen et paysan pour accélérer la transition agricole et alimentaire."

Présentation du rapport et la synthèse Ici

Type de ressource
Autres
Ressource privée
Non
Résumé

Terre de Liens publie son 4ème rapport sur l’état des terres agricoles "Souveraineté alimentaire : un scandale made in France", ainsi qu'une synthèse de 8 pages.  

28 millions d’hectares, c’est assez pour nourrir la population française et même plus. Mais en dédiant 43 % de ses terres à l’exportation, la France hypothèque sa souveraineté alimentaire : la surface disponible par habitant pour se nourrir est réduite à 2 100 m², soit à peine la moitié de ce qu’il faudrait pour nourrir une personne. Terre de Liens analyse dans ce nouveau rapport les implications foncières d’un tel paradoxe.

Résumé : 

"En janvier 2024, la France était mise à l’arrêt par des agriculteurs et des agricultrices en colère : « Enfant on en rêve, adulte on en crève », « Notre fin sera votre faim », « On est sur la paille », « N’importons pas l’agriculture que nous ne souhaitons pas produire ». Des slogans révélateurs de l'absurdité du système alimentaire mondialisé.

À l’autre bout de la chaîne alimentaire, les mangeurs et les mangeuses soutiennent le mouvement, voudraient aller plus loin en soutenant les producteurs par leurs achats. Mais peut-on encore manger ce qui se produit près de chez nous ? Pas si sûr.

Terre de Liens analyse dans ce nouveau rapport les implications foncières d’un tel paradoxe. 28 millions d’hectares, c’est assez pour nourrir la population française et même plus. Mais en dédiant 43 % de ses terres à l’exportation, la France hypothèque sa souveraineté alimentaire : la surface disponible par habitant pour se nourrir est réduite à 2 100 m2, soit à peine la moitié de ce qu’il faudrait pour nourrir une personne. 

Pour combler le déficit, l’augmentation de nos importations contredit le discours ambiant d’une puissance agricole qui nourrit le monde. Notre modèle agricole est si absurde que nos terres ne nourrissent ni ceux qui la travaillent, ni ceux qui vivent autour. 

Pour atteindre la souveraineté alimentaire, c’est tout le système agricole et alimentaire qui doit évoluer. C’est la manière dont on produit, transforme, distribue et consomme l’alimentation. Dans les territoires, cette évolution est déjà à l'œuvre. Avec ce rapport, Terre de Liens appelle les autorités nationales à répondre à cet appel citoyen et paysan pour accélérer la transition agricole et alimentaire."

Présentation du rapport et la synthèse Ici

Sortie du livret des bonnes pratiques du programme Entreprendre la Ruralité - Fondation Entreprendre

La Fondation Entreprendre sort un livret des bonnes pratiques expérimentées au cours du programme Entreprendre la Ruralité, ayant pour objectif d'accompagner des projets de circuits courts d’accompagnement au service du développement des entreprises de territoire. Pensé comme une boîte à outils, ce livret a été conçu pour documenter et diffuser les initiatives innovantes des lauréat.e.s et ainsi nourrir les pratiques métier des structures d’accompagnement qui souhaitent s’engager pleinement dans l’accompagnement à l’entrepreneuriat de territoire.

Il présente les principaux champs d’innovation et bonnes pratiques expérimentées au cours du programme Entreprendre la Ruralité, du“circuit court de l’accompagnement à l’entrepreneuriat de territoire”, à travers 3 grands enjeux :

  • Susciter et désintermédier la mobilisation citoyenne ;
  • Engager des démarches d’aller-vers les entrepreneurs de territoire ;
  • Renforcer l’ingénierie d’accompagnement à l’entrepreneuriat sur les territoires.

Livret page 7

Initié par la Fondation Entreprendre, le programme Entreprendre la Ruralité a rassemblé un collectif de financeurs composé de la Fondation, des activités sociales AG2R LA MONDIALE (mutuelle santé), Fondation RTE (cohésion sociale dans les territoires ruraux), et Fondation Terre & Fils (revitalisation des savoir-faire dans les territoires ruraux), mais aussi des lauréat.e.s qui ont expérimenté sur 13 départements des dispositifs d’accompagnement en faveur de l’entrepreneuriat de territoire en milieu rural : Airelle, ATIS, La Chartreuse de Neuville et Ronalpia

Le programme défend le concept d’entrepreneuriat de territoire, défini par un manifeste co-créé par le collectif. Il a été lancé en 2021 pour une période de 3 ans et a été accompagné par 2 agences spécialisées en recherche et développement sociale, animation de dispositifs d’innovation sociale (Les Petites Rivières) et mesure d’impact (Agence Phare). La collecte de données a quant à elle été assurée via une plateforme dédiée (Impact Track).

Téléchargez le livret en cliquant ici

Fondation entreprendre

Les fondations abritées constituent un élan majeur et complémentaire en faveur du développement de l’entrepreneuriat. Créer une fondation abritée sous l’égide de la Fondation Entreprendre, c’est partager des valeurs d’exigence et de bienveillance, avec la volonté de faire grandir les femmes et les hommes à entreprendre ensemble.

La Fondation Entreprendre agit depuis 2008 en faveur de la cause entrepreneuriale, levier d’une société inclusive et durable. Reconnue d’utilité publique en 2011, elle soutient et accompagne les organismes associatifs pour leur permettre de croître, d’essaimer et de se professionnaliser et des projets portés par des personnes physiques ou morales (individus, famille, entreprises, collectivités…). Avec les fondations abritées, elles fédèrent un écosystème d'acteurs associatifs sur le terrain et une communauté de mécènes et philanthropes engagés, pour que l'entrepreneuriat soit une aventure collective où les compétences se partagent et les talents se révèlent.

Elle articule ses actions autour de 3 champs d’actions : La Réponse Collective, L’Accélérateur et Le Lab

Pour en savoir plus, rendez-vous sur son site internet ici

Type de ressource
Autres
Ressource privée
Non
Résumé

La Fondation Entreprendre sort un livret des bonnes pratiques expérimentées au cours du programme Entreprendre la Ruralité, ayant pour objectif d'accompagner des projets de circuits courts d’accompagnement au service du développement des entreprises de territoire. Pensé comme une boîte à outils, ce livret a été conçu pour documenter et diffuser les initiatives innovantes des lauréat.e.s et ainsi nourrir les pratiques métier des structures d’accompagnement qui souhaitent s’engager pleinement dans l’accompagnement à l’entrepreneuriat de territoire.

Il présente les principaux champs d’innovation et bonnes pratiques expérimentées au cours du programme Entreprendre la Ruralité, du“circuit court de l’accompagnement à l’entrepreneuriat de territoire”, à travers 3 grands enjeux :

  • Susciter et désintermédier la mobilisation citoyenne ;
  • Engager des démarches d’aller-vers les entrepreneurs de territoire ;
  • Renforcer l’ingénierie d’accompagnement à l’entrepreneuriat sur les territoires.
Livret page 7

Initié par la Fondation Entreprendre, le programme Entreprendre la Ruralité a rassemblé un collectif de financeurs composé de la Fondation, des activités sociales AG2R LA MONDIALE (mutuelle santé), Fondation RTE (cohésion sociale dans les territoires ruraux), et Fondation Terre & Fils (revitalisation des savoir-faire dans les territoires ruraux), mais aussi des lauréat.e.s qui ont expérimenté sur 13 départements des dispositifs d’accompagnement en faveur de l’entrepreneuriat de territoire en milieu rural : Airelle, ATIS, La Chartreuse de Neuville et Ronalpia

Le programme défend le concept d’entrepreneuriat de territoire, défini par un manifeste co-créé par le collectif. Il a été lancé en 2021 pour une période de 3 ans et a été accompagné par 2 agences spécialisées en recherche et développement sociale, animation de dispositifs d’innovation sociale (Les Petites Rivières) et mesure d’impact (Agence Phare). La collecte de données a quant à elle été assurée via une plateforme dédiée (Impact Track).

Téléchargez le livret en cliquant ici

Fondation entreprendre

Les fondations abritées constituent un élan majeur et complémentaire en faveur du développement de l’entrepreneuriat. Créer une fondation abritée sous l’égide de la Fondation Entreprendre, c’est partager des valeurs d’exigence et de bienveillance, avec la volonté de faire grandir les femmes et les hommes à entreprendre ensemble.

La Fondation Entreprendre agit depuis 2008 en faveur de la cause entrepreneuriale, levier d’une société inclusive et durable. Reconnue d’utilité publique en 2011, elle soutient et accompagne les organismes associatifs pour leur permettre de croître, d’essaimer et de se professionnaliser et des projets portés par des personnes physiques ou morales (individus, famille, entreprises, collectivités…). Avec les fondations abritées, elles fédèrent un écosystème d'acteurs associatifs sur le terrain et une communauté de mécènes et philanthropes engagés, pour que l'entrepreneuriat soit une aventure collective où les compétences se partagent et les talents se révèlent.

Elle articule ses actions autour de 3 champs d’actions : La Réponse Collective, L’Accélérateur et Le Lab

Pour en savoir plus, rendez-vous sur son site internet ici

Fiche Déniché pour vous n°136 - Maison Phare

Située à Fontaine d'Ouche, quartier prioritaire de la politique de la ville de Dijon, la Maison-Phare se définit comme une association d'éducation populaire et de pédagogie sociale ouverte à toutes et à tous. Elle propose des pratiques collectives ainsi qu’une approche intégrale de l’éducation (intellectuelle, culturelle, sociale, physique, manuelle). Leur démarche pédagogique s’inscrit dans le décloisonnement des publics, dans l’animation de tiers-espaces éducatifs, de travail coopératif et d’animation sociale. La Maison-Phare souhaite inscrire un projet associatif responsable qui vise à la complémentarité et à la coopération entre les citoyen·nes et les acteurs·trices locaux. 

TÉLÉCHARGEZ LA FICHE DÉNICHÉ POUR VOUS N°136 - Maison-Phare EN CLIQUANT ICI

Mots-clés : Alimentation durable ; politique de la ville - Août 2024

Au Café et Au Resto – La maison-phare

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Située à Fontaine d'Ouche, quartier prioritaire de la politique de la ville de Dijon, la Maison-Phare se définit comme une association d'éducation populaire et de pédagogie sociale ouverte à toutes et à tous. Elle propose des pratiques collectives ainsi qu’une approche intégrale de l’éducation (intellectuelle, culturelle, sociale, physique, manuelle). Leur démarche pédagogique s’inscrit dans le décloisonnement des publics, dans l’animation de tiers-espaces éducatifs, de travail coopératif et d’animation sociale. La Maison-Phare souhaite inscrire un projet associatif responsable qui vise à la complémentarité et à la coopération entre les citoyen·nes et les acteurs·trices locaux. 

TÉLÉCHARGEZ LA FICHE DÉNICHÉ POUR VOUS N°136 - Maison-Phare EN CLIQUANT ICI

Mots-clés : Alimentation durable ; politique de la ville - Août 2024

Au Café et Au Resto – La maison-phare

Quels leviers pour accélérer la transition agricole et alimentaire dans les territoires ? - TETRAA

Après 5 années aux côtés de territoires en transition agroécologique et alimentaire, programme TETRAA soutenu par la Fondation Daniel et Nina Carasso partage ses apprentissages et recommandations pour accélérer la transition agricole et alimentaire dans les territoires.

Synthèse des recommandations à destination des élus locaux :

  • Augmenter les financements dirigés vers des projets de transition dans les budgets des collectivités et en assurer le suivi au moyen du budget vert. 
  • Garantir un nombre de postes pérennes, sécurisés et attractifs en charge des thématiques agricoles et alimentaires au sein des collectivités territoriales. 
  • Repenser l’organisation et le fonctionnement des collectivités pour qu’elles puissent, en interne, traiter les enjeux grâce à un travail en transversalité ; et en externe, jouer pleinement leur rôle de coordinateur et d’animateur des démarches de transition. 
  • Nommer un élu en charge des questions agricoles et alimentaires dans le bureau de chaque collectivité, disposant de moyens à la hauteur des enjeux. Pour construire et déployer une politique publique ambitieuse, l’élu en charge doit avoir accès à des formations tout au long de son mandat. 
  • Intégrer les acteurs économiques des filières dans les démarches de transition des collectivités, pour soutenir le développement de filières alimentaires territoriales rémunératrices pour les agriculteurs et créatrices de valeur pour le territoire. 
  • Réaliser de manière systématique des diagnostics des systèmes alimentaires à l’échelle des territoires pour structurer les démarches de transitions. Se donner les moyens de mettre en place une démarche de suivi-évaluation des projets issus de ces diagnostics, adaptée à leurs spécificités, qui leur permette d'identifier les nœuds stratégiques sur lesquels prioriser leurs actions, moyens et partenariats. 
  • Faciliter et financer les démarches d’implication des citoyens dans les projets de transition agroécologique et alimentaire portés par les collectivités territoriales et leurs partenaires. Renforcer l’offre de formation continue pour le binôme élu-technicien afin d’assurer des collaborations efficientes.

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Toutes les ressources du programme TETRAA sont sur cette page 

 

 

 

Type de ressource
Autres
Ressource privée
Non
Résumé

Après 5 années aux côtés de territoires en transition agroécologique et alimentaire, le programme TETRAA soutenu par la Fondation Daniel et Nina Carasso partage ses apprentissages et recommandations pour accélérer la transition agricole et alimentaire dans les territoires.

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RepèrESS "Alimentation durable & ESS, enjeux et leviers d’action des collectivités locales"

"Alimentation durable & ESS, enjeux et leviers d’action des collectivités locales" : le RTES publie un RepèrESS à destination des collectivités souhaitant développer une alimentation plus durable et plus solidaire. En effet, les collectivités territoriales, en partenariat avec les acteurs de l'ESS, ont un rôle majeur à jouer dans cette transition alimentaire et pour permettre l’accès à une alimentation durable et de qualité pour toutes et tous.

L'alimentation s'est imposée avec force ces dernières années comme un champ important de l'action publique, à la croisée d'enjeux environnementaux, socio-économiques et de santé. Les crises récentes ont accéléré la prise de conscience de la nécessité de repenser nos modes de production et de consommation vers davantage de soutenabilité et d'ancrage territorial. Si bien entendu les politiques menées à l'échelle nationale, européenne et internationale jouent un rôle important, les collectivités disposent de nombreux leviers d’actions. En partenariat avec les acteurs de l’ESS, elles peuvent engager leur territoire dans des démarches de transition du système alimentaire, et favoriser l’accès à une alimentation durable et de qualité pour toutes et tous.

Convaincu que le développement d'une alimentation durable passera par davantage de coopérations territoriales et le développement de la place de l'ESS dans ces coopérations, le RTES a engagé en 2020 un chantier de travail sur la thématique Alimentation durable & ESS. Ce chantier s’est traduit par un cycle d’échanges de 7 webinaires, la participation à différentes recherches-actions et la création de ressources dédiées à destination des collectivités. Deux rencontres ont par ailleurs été organisées par le RTES en 2023 sur la thématique Alimentation durable & ESS pour rendre compte des dynamiques à l'œuvre sur les territoires et partager les travaux menés. Articulées autour de visites apprenantes, d’ateliers et de tables rondes, une rencontre s’est tenue en mai 2023 à Tarnos (40) co-organisée avec le Pôle Sud Aquitaine et la Chambre Régionale de l'ESS (CRESS) Nouvelle-Aquitaine, et une rencontre en juin 2023 à Dijon et Langres (21 et 52) co-organisée avec la CRESS Grand-Est, le Pays de Langres et la Régie rurale de Vaillant.

Ce guide RepèrESS se nourrit de l’ensemble de ces travaux menés par le RTES et de nombreuses collectivités adhérentes et partenaires. S'appuyant sur plusieurs travaux et sur la présentation et l'analyse d'une variété de politiques et d'actions de collectivités locales et de structures de l'ESS, il illustre les leviers d'action possibles des collectivités locales, et fournit des outils, ressources, et éléments de méthode pour renforcer les coopérations entre collectivités et ESS pour une alimentation plus durable et plus solidaire. Souhaitons qu’il puisse inspirer les collectivités territoriales dans leurs actions et politiques vers une alimentation plus durable et plus solidaire.

Avec 23 illustrations concrètes pour illustrer les leviers d'actions des collectivités locales : 

Renforcer l’approvisionnement en produits bios et locaux dans la restauration collective

Mobiliser la commande publique pour favoriser le développement d’une alimentation durable sur son territoire

Soutenir les initiatives solidaires visant à sensibiliser et favoriser l’accès de toutes et tous à une alimentation de qualité soutenable

Repenser l’aide alimentaire

Mobiliser le foncier et favoriser la mutualisation pour soutenir l’installation en agriculture paysanne, les fermes urbaines et les tiers-lieux

Soutenir la structuration de filières avec les acteur.rice.s de l’ESS

Publication complète à télécharger en cliquant ici

Ressources pour aller plus loin : 

Retrouvez également dans la collection RepèrESS du RTES :

Catégorie
Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

"Alimentation durable & ESS, enjeux et leviers d’action des collectivités locales" : le RTES publie un RepèrESS à destination des collectivités souhaitant développer une alimentation plus durable et plus solidaire. En effet, les collectivités territoriales, en partenariat avec les acteurs de l'ESS, ont un rôle majeur à jouer dans cette transition alimentaire et pour permettre l’accès à une alimentation durable et de qualité pour toutes et tous.

L'alimentation s'est imposée avec force ces dernières années comme un champ important de l'action publique, à la croisée d'enjeux environnementaux, socio-économiques et de santé. Les crises récentes ont accéléré la prise de conscience de la nécessité de repenser nos modes de production et de consommation vers davantage de soutenabilité et d'ancrage territorial. Si bien entendu les politiques menées à l'échelle nationale, européenne et internationale jouent un rôle important, les collectivités disposent de nombreux leviers d’actions. En partenariat avec les acteurs de l’ESS, elles peuvent engager leur territoire dans des démarches de transition du système alimentaire, et favoriser l’accès à une alimentation durable et de qualité pour toutes et tous.

Convaincu que le développement d'une alimentation durable passera par davantage de coopérations territoriales et le développement de la place de l'ESS dans ces coopérations, le RTES a engagé en 2020 un chantier de travail sur la thématique Alimentation durable & ESS. Ce chantier s’est traduit par un cycle d’échanges de 7 webinaires, la participation à différentes recherches-actions et la création de ressources dédiées à destination des collectivités. Deux rencontres ont par ailleurs été organisées par le RTES en 2023 sur la thématique Alimentation durable & ESS pour rendre compte des dynamiques à l'œuvre sur les territoires et partager les travaux menés. Articulées autour de visites apprenantes, d’ateliers et de tables rondes, une rencontre s’est tenue en mai 2023 à Tarnos (40) co-organisée avec le Pôle Sud Aquitaine et la Chambre Régionale de l'ESS (CRESS) Nouvelle-Aquitaine, et une rencontre en juin 2023 à Dijon et Langres (21 et 52) co-organisée avec la CRESS Grand-Est, le Pays de Langres et la Régie rurale de Vaillant.

Ce guide RepèrESS se nourrit de l’ensemble de ces travaux menés par le RTES et de nombreuses collectivités adhérentes et partenaires. S'appuyant sur plusieurs travaux et sur la présentation et l'analyse d'une variété de politiques et d'actions de collectivités locales et de structures de l'ESS, il illustre les leviers d'action possibles des collectivités locales, et fournit des outils, ressources, et éléments de méthode pour renforcer les coopérations entre collectivités et ESS pour une alimentation plus durable et plus solidaire. Souhaitons qu’il puisse inspirer les collectivités territoriales dans leurs actions et politiques vers une alimentation plus durable et plus solidaire.

Avec 23 illustrations concrètes pour illustrer les leviers d'actions des collectivités locales : 

Renforcer l’approvisionnement en produits bios et locaux dans la restauration collective

Mobiliser la commande publique pour favoriser le développement d’une alimentation durable sur son territoire

Soutenir les initiatives solidaires visant à sensibiliser et favoriser l’accès de toutes et tous à une alimentation de qualité soutenable

Repenser l’aide alimentaire

Mobiliser le foncier et favoriser la mutualisation pour soutenir l’installation en agriculture paysanne, les fermes urbaines et les tiers-lieux

Soutenir la structuration de filières avec les acteur.rice.s de l’ESS

Publication complète à télécharger en cliquant ici

Ressources pour aller plus loin : 

Retrouvez également dans la collection RepèrESS du RTES :

Fiche Déniché pour vous n°130 - CoopCircuits

L’association Open Food France, qui produit et diffuse des connaissances et outils open source ou libres au service des circuits courts, est le chapitre français du réseau international Open Food Network, à l’origine du logiciel libre homonyme développé depuis 2012. L’association nationale est à l’origine de la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) CoopCircuits constituée début 2020 dont la finalité est de reconnecter les producteurs et les mangeurs via une plateforme numérique. La SCIC déploie et commercialise une plateforme de vente en ligne (place de marché) utilisant le logiciel libre Open Food Network et des prestations d’accompagnement aux organisateurs de circuits courts (groupements d’achat, AMAP, épiceries coopératives, drives fermiers, boutiques à la ferme, etc.) voire aux collectivités locales qui souhaitent soutenir les acteurs de l’alimentation durable.

Cette fiche a été réalisée dans le cadre du projet PlateformCoop porté par l'Apes.

Télécharger la fiche Déniché pour vous n°130 - CoopCircuits en cliquant ici

Mots-clés : circuit-court ; alimentation ; SCIC ; Licoornes - Avril 2024

esss

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

L’association Open Food France, qui produit et diffuse des connaissances et outils open source ou libres au service des circuits courts, est le chapitre français du réseau international Open Food Network, à l’origine du logiciel libre homonyme développé depuis 2012. L’association nationale est à l’origine de la société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) CoopCircuits constituée début 2020 dont la finalité est de reconnecter les producteurs et les mangeurs via une plateforme numérique. La SCIC déploie et commercialise une plateforme de vente en ligne (place de marché) utilisant le logiciel libre Open Food Network et des prestations d’accompagnement aux organisateurs de circuits courts (groupements d’achat, AMAP, épiceries coopératives, drives fermiers, boutiques à la ferme, etc.) voire aux collectivités locales qui souhaitent soutenir les acteurs de l’alimentation durable.

Cette fiche a été réalisée dans le cadre du projet PlateformCoop porté par l'Apes.

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Mots-clés : circuit-court ; alimentation ; SCIC ; Licoornes - Avril 2024

esss