Réseau des collectivités Territoriales pour une Économie Sociale et Solidaire

Webinaire - Evaluation de l'impact social/utilité sociale, quel rôle des collectivités ?

Type de ressource
Ressources RTES
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Oui
Résumé

Evaluer ce qui compte vraiment et le faire savoir intéressent autant les collectivités que les structures de l'Economie Sociale et Solidaire (ESS) de terrain et leurs réseaux. Le RTES, dans le cadre d'un chantier de travail autour des pratiques de mesures d'impact accompagnées par des collectivités, organisait un webinaire vendredi 17 novembre de 9h30 à 11h, autour de la thématique : "Evaluation de l'impact social/utilité sociale, quel rôle des collectivités ? Comment développer une approche territorialisée ?". Une soixantaine d'élu.e.s, de services de collectivités et d'acteurs de l'accompagnement étaient au rendez-vous. Retrouvez dans cet article un compte-rendu détaillé des échanges, les diaporamas, les ressources diffusées et le replay du webinaire.

Pour consulter le compte-rendu détaillé des échanges, les collectivités adhérentes doivent se connecter à leur espace.

Retrouvez le diaporama du RTES et celui de Toulouse Métropole, ainsi que  le guide pratique "Inscrire l'utilité sociale au cœur des politiques locales" réalisé par le RTES et Régions de France avec le soutien de l'Avise en 2012.

Avec les interventions de :

  • Louise de Rochechouart, responsable du pôle du Création et du pôle Evaluation d'impact à l'Avise
  • Aurélie Zussy-Stirer, cheffe de projet Economie sociale et solidaire et innovation sociale à Toulouse Métropole 
  • Aurélie Beaugency, consultante chercheuse pour l'agence de R&D et d'innovation sociale Ellyx, qui a accompagné la démarche de Toulouse Métropole
  • Antonella Noya, cheffe de l’Unité Économie sociale et innovation à l'OCDE

Ressources diffusées et pour aller plus loin :

Autres ressources évoquées lors du webinaire

Le replay du webinaire est à retrouver ci-dessous :

RepèrESS "Filières & ESS"

Le RTES publie le 9ème numéro de sa collection RepèrESS "Filières & ESS - Le rôle des collectivités dans la structuration de filières locales avec et pour l’ESS", un guide à destination des collectivités souhaitant mettre en place et animer une stratégie de filière de territoire avec l'ESS. Ce RepèrESS synthétise des travaux menés au sein du RTES de 2021 à 2023, à la demande de collectivités du réseau. L’approche par filières est en effet aujourd’hui un élément important de la politique de développement économique de nombreuses collectivités.

Ce chantier a été animé par deux vice-président.es du RTES, Florentin Letissier, adjoint à la Mairie de Paris, et Patricia Andriot, élue au PETR du Pays de Langres, avec l’appui de l’agence Les Petites Rivières.

Face aux problématiques d’accès au gisement, de multiplicité d’acteurs, de mise en place de boucles circulaires, mais aussi de maintien de la valeur ajoutée sur le territoire, l'intérêt d'une approche par filières est de plus en plus manifeste. Comment les collectivités peuvent-elles intervenir?  Comment permettre aux acteurs de l'ESS de prendre leur place dans la structuration d'une filière ?

Vous trouverez dans ce guide RepèrESS un outillage opérationnel ancré dans des pratiques des territoires, avec notamment :

  • la définition d'une filière et ces différentes typologies,
  • l'intérêt d'adopter une stratégie de filières de territoire avec et pour l’ESS,
  • les leviers à destination des collectivités territoriales et les grandes étapes permettant la structuration d'une filière de territoire avec et pour l'ESS,
  • des fiches projets présentant de manière concrète ces leviers d'actions et les différentes stratégies mises en place par les collectivités.

Un très grand merci à tous les contributeurs de ces travaux.

Catégorie
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Ressources RTES
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Le RTES publie le 9ème numéro de sa collection RepèrESS "Filières & ESS - Le rôle des collectivités dans la structuration de filières locales avec et pour l’ESS", un guide à destination des collectivités souhaitant mettre en place et animer une stratégie de filière de territoire avec l'ESS. Ce RepèrESS synthétise des travaux menés au sein du RTES de 2021 à 2023, à la demande de collectivités du réseau. L’approche par filières est en effet aujourd’hui un élément important de la politique de développement économique de nombreuses collectivités.

Ce chantier a été animé par deux vice-président.es du RTES, Florentin Letissier, adjoint à la Mairie de Paris, et Patricia Andriot, élue au PETR du Pays de Langres, avec l’appui de l’agence Les Petites Rivières.

Face aux problématiques d’accès au gisement, de multiplicité d’acteurs, de mise en place de boucles circulaires, mais aussi de maintien de la valeur ajoutée sur le territoire, l'intérêt d'une approche par filières est de plus en plus manifeste. Comment les collectivités peuvent-elles intervenir?  Comment permettre aux acteurs de l'ESS de prendre leur place dans la structuration d'une filière ?

Vous trouverez dans ce guide RepèrESS un outillage opérationnel ancré dans des pratiques des territoires, avec notamment :

  • la définition d'une filière et ces différentes typologies,
  • l'intérêt d'adopter une stratégie de filières de territoire avec et pour l’ESS,
  • les leviers à destination des collectivités territoriales et les grandes étapes permettant la structuration d'une filière de territoire avec et pour l'ESS,
  • des fiches projets présentant de manière concrète ces leviers d'actions et les différentes stratégies mises en place par les collectivités.

Un très grand merci à tous les contributeurs de ces travaux.

Webinaire du RTES - Agrément « Entreprise solidaire d'utilité sociale » (ESUS)

Qu'est ce que l'agrément « Entreprise solidaire d'utilité sociale » (ESUS) ? Comment les collectivités peuvent-elles le mobiliser ?

Pour répondre à ces questions, le RTES organisait un webinaire jeudi 30 mars 2023 autour de l'agrément ESUS. Rassemblant près de 70 participant.e.s en visioconférence, cette rencontre était également l'occasion de faire des propositions pour son évolution.

Avec l'intervention de :

  • Thomas Boisson, directeur de projet Politiques Prioritaires du Gouvernement, modernisation du dispositif ESUS à la Direction générale du Trésor,
  • Elisa Famery, Pôle de l'économie sociale et solidaire et de l'investissement à impact (PESSII),
  • Pauline Raufaste, chargée d'affaires publiques, ESS France,
  • et les témoignages de collectivités.

Retrouvez le replay ci-dessous : 

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Ressources RTES
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Qu'est ce que l'agrément « Entreprise solidaire d'utilité sociale » (ESUS) ? Comment les collectivités peuvent-elles le mobiliser ?

Pour répondre à ces questions, le RTES organisait un webinaire jeudi 30 mars 2023 autour de l'agrément ESUS. Rassemblant près de 70 participant.e.s en visioconférence, cette rencontre était également l'occasion de faire des propositions pour son évolution.

Avec l'intervention de :

  • Thomas Boisson, directeur de projet Politiques Prioritaires du Gouvernement, modernisation du dispositif ESUS à la Direction générale du Trésor,
  • Pauline Raufaste, chargée d'affaires publiques, ESS France,
  • un.e représentant.e du Pôle de l'économie sociale et solidaire et de l'investissement à impact (PESSII),
  • et les témoignages de collectivités.

Retrouvez le replay ci-dessous : 

ESS et collectivités bretonnes : retour sur le cycle de webinaires sur l’ESS

La Chambre Régionale de l'ESS (CRESS) Bretagne, le RTES et le CNFPT Bretagne s’associent pour vous proposer un cycle de 3 webinaires sur les fondamentaux des politiques publiques de soutien à l’ESS, à destination des agent.e.s de collectivités et élu.e.s locaux.  A partir de témoignages et d’initiatives inspirantes, vous aurez l’occasion de repérer les rôles des collectivités et les outils pour favoriser le développement de ces initiatives locales et des coopérations sur le territoire.

ess

N°1 : MIEUX CONNAÎTRE L'ESS DANS LE CHAMP DES POLITIQUES PUBLIQUES

Vendredi 25 février 2022

>>> Découvrez le replay ici et le compte-rendu ici

N°2 : « LES ACHATS RESPONSABLES, UNE OPPORTUNITÉ POUR L’ESS »

Vendredi 8 avril 2022

>>> Découvrez le replay ici et le compte-rendu ici

N°3 : « LES TIERS LIEUX : ESPACES DE STRUCTURATION DE LA VIE ÉCONOMIQUE, SOCIALE ET CITOYENNE D’UN TERRITOIRE »

Vendredi 20 mai 2022

>>> Découvrez le replay ici et le compte-rendu ici

POUR EN SAVOIR PLUS SUR L’ESS, DÉCOUVREZ LA DOCUMENTATION SPÉCIFIQUE POUR LES COLLECTIVITÉS SUR CE LIEN

Contact

Floriane Désille - Chargée de mission Sensibilisation Acteurs publics et ESS  fdesille@cress-bretagne.org 

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La Chambre Régionale de l'ESS (CRESS) Bretagne, le RTES et le CNFPT Bretagne s’associent pour vous proposer un cycle de 3 webinaires sur les fondamentaux des politiques publiques de soutien à l’ESS, à destination des agent.e.s de collectivités et élu.e.s locaux.  A partir de témoignages et d’initiatives inspirantes, vous aurez l’occasion de repérer les rôles des collectivités et les outils pour favoriser le développement de ces initiatives locales et des coopérations sur le territoire.

ess

N°1 : MIEUX CONNAÎTRE L'ESS DANS LE CHAMP DES POLITIQUES PUBLIQUES

Vendredi 25 février 2022

>>> Découvrez le replay ici et le compte-rendu ici

N°2 : « LES ACHATS RESPONSABLES, UNE OPPORTUNITÉ POUR L’ESS »

Vendredi 8 avril 2022

>>> Découvrez le replay ici et le compte-rendu ici

N°3 : « LES TIERS LIEUX : ESPACES DE STRUCTURATION DE LA VIE ÉCONOMIQUE, SOCIALE ET CITOYENNE D’UN TERRITOIRE »

Vendredi 20 mai 2022

>>> Découvrez le replay ici et le compte-rendu ici

POUR EN SAVOIR PLUS SUR L’ESS, DÉCOUVREZ LA DOCUMENTATION SPÉCIFIQUE POUR LES COLLECTIVITÉS SUR CE LIEN

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Floriane Désille - Chargée de mission Sensibilisation Acteurs publics et ESS  fdesille@cress-bretagne.org 

Points de RepèrESS "Services d'Intérêt Economique Général (SIEG) & Collectivités"

Les services d’intérêt économique général (SIEG) sont des services de nature économique dont un acteur public (Etat ou collectivité) considère qu'ils revêtent un caractère d'intérêt général. A ce titre, ils peuvent bénéficier de financements pour remplir des obligations de service public. 

La règlementation des SIEG a une origine européenne. Si cette forme est encore peu connue et peu mise en œuvre aujourd’hui par les collectivités territoriales françaises, il s’agit sans aucun doute d’une modalité intéressante pour les activités économiques notamment d’utilité sociale, présentant un caractère d’intérêt général, mobilisant des financements publics. Les acteurs de l’ESS sont donc particulièrement concernés.

Qu'entend-on par SIEG ? Comment mettre en œuvre un SIEG et quelles opportunités pour une collectivité territoriale, ou pour un acteur de l'ESS ? Toutes ces réponses sont à retrouver dans cette synthèse de 4 pages, avec des témoignages et retours d'expériences de collectivités dans le développement de SIEG.

TÉLÉCHARGEZ LES POINTS DE REPÈRESS DU RTES "Services d'Intérêt Economique Général & Collectivités" (Février 2024) 

Ressources complémentaires :

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Les services d’intérêt économique général (SIEG) sont des services de nature économique dont un acteur public (Etat ou collectivité) considère qu'ils revêtent un caractère d'intérêt général. A ce titre, ils peuvent bénéficier de financements pour remplir des obligations de service public. 

La règlementation des SIEG a une origine européenne. Si cette forme est encore peu connue et peu mise en œuvre aujourd’hui par les collectivités territoriales françaises, il s’agit sans aucun doute d’une modalité intéressante pour les activités économiques notamment d’utilité sociale, présentant un caractère d’intérêt général, mobilisant des financements publics. Les acteurs de l’ESS sont donc particulièrement concernés.

Qu'entend-on par SIEG ? Comment mettre en œuvre un SIEG et quelles opportunités pour une collectivité territoriale, ou pour un acteur de l'ESS ? Toutes ces réponses sont à retrouver dans cette synthèse de 4 pages, avec des témoignages et retours d'expériences de collectivités dans le développement de SIEG.

TÉLÉCHARGEZ LES POINTS DE REPÈRESS DU RTES "Services d'Intérêt Economique Général & Collectivités" (Février 2024) 

Ressources complémentaires :

FICHE DÉNICHÉ POUR VOUS N°112 : SCIC Relais 2D

Depuis 2019, la Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) Relais 2D accompagne les maîtres d’ouvrage pour l’insertion de critères de développement durable (sociaux et environnementaux) dans les marchés et pour leur rédaction dans les cahiers des charges. L'objectif de Relais 2D est d'améliorer la prise en compte de l’insertion professionnelle et du développement durable dans les marchés, en inscrivant des clauses d'insertion ou de réduction des déchets dans les marchés publics. Relais 2D a notamment accompagné la rénovation énergétique de 743 logements sociaux dans le quartier de l'Esplanade à Strasbourg, travaux conduits par le bailleur public Ophea (anciennement CUS Habitat) et mis en œuvre par Bouygues bâtiment nord-est.

TÉLÉCHARGEZ LA FICHE DÉNICHÉ POUR VOUS N°112 : SCIC Relais 2D

Mots-clés : emploi ; insertion ; transition énergétique - Mai 2022

Relais

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Depuis 2019, la Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) Relais 2D accompagne les maîtres d’ouvrage pour l’insertion de critères de développement durable (sociaux et environnementaux) dans les marchés et pour leur rédaction dans les cahiers des charges. L'objectif de Relais 2D est d'améliorer la prise en compte de l’insertion professionnelle et du développement durable dans les marchés, en inscrivant des clauses d'insertion ou de réduction des déchets dans les marchés publics. Relais 2D a notamment accompagné la rénovation énergétique de 743 logements sociaux dans le quartier de l'Esplanade à Strasbourg, travaux conduits par le bailleur public Ophea (anciennement CUS Habitat) et mis en œuvre par Bouygues bâtiment nord-est.

TÉLÉCHARGEZ LA FICHE DÉNICHÉ POUR VOUS N°112 : SCIC Relais 2D

Mots-clés : emploi ; insertion ; transition énergétique - Mai 2022

Relais

Services d'Intérêt Economique Général, quelles opportunités pour les collectivités et acteurs de l'ESS ? - conférence en ligne mai 2022

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Une cinquantaine de participants ont suivi la conférence en ligne organisée le 12 mai 2022 par le RTES : Services d’intérêt économique général, quelles opportunités pour les collectivités et acteurs de l’ESS ?

Un Point de RepèrESS SIEG et collectivités a été réalisé en décembre 2022.

Collectivités adhérentes, connectez-vous à l'espace adhérent pour (re)voir la conférence en ligne et avoir accès aux présentations des intervenants.

  • Eléments de cadrage par Pierre-Vincent Guéret, directeur associé SPQR-conseil Lyon/Paris et ses collaborateurs Marie-Charlotte Simon et Cyril Malerba :

Le SIEG est un mode de gestion à part entière déjà expérimenté en France depuis 15 ans mais qui reste relativement peu connu. Il existe plusieurs exemples de SIEG dans des domaines d’intervention variés : exemples de SIEG sur la formation professionnelle, le traitement des déchets, le réemploi, la petite-enfance, la création/reprise d’entreprise, etc. Plusieurs collectivités ont trouvé une pertinence d’intervention via le SIEG.

C’est un mode de gestion souvent né de situations de blocage où il n’était satisfaisant pour la collectivité ni de passer par la subvention, ni par le marché public ou la concession. Historiquement, certaines subventions très descendantes ne correspondent pas à la définition légale de la subvention de la loi ESS de 2014 (dispositif ascendant pour une activité porteuse d'intérêt général que la collectivité soutient via subvention). Il y a donc eu des problématiques avec certaines subventions descendantes auxquelles le SIEG est venu apporter des réponses.

Le SIEG, un mode de gestion :

La personne publique détient une autorité qu’elle ne peut déléguer, celle d’être autorité organisatrice de la mise en œuvre d’une compétence qu’elle détient de manière décentralisée. L’autorité organisatrice définit si elle intervient ou non et comment, via quel mode de gestion : de façon directe, sous forme de régie simple ou personnalisée, via un marché public ou une concession, si elle utilise la subvention comme mode opératoire ou le SIEG. L’autorité organisatrice décide du déploiement de sa politique.

Comme dans tous les autres modes de gestion, la collectivité peut intervenir seule ou avec une autre collectivité. L’intervention à plusieurs collectivités suppose de définir la relation avec les autres collectivités : via prestation de service, mutualisation, groupement, structuration de SPL, établissement public… L’intervention à plusieurs collectivité peut se faire de manière ponctuelle ou structurée. Il est possible de monter un SIEG à plusieurs ou laisser une collectivité être cheffe de file et venir cofinancer.

Les spécificités du SIEG par rapport aux autres modes de gestion :

  • Externalisation, notamment des risques : le risque financier est porté par l’opérateur du SIEG ; il n’y a pas de risque pénal pour la collectivité.
  • Financièrement efficace : la compensation financière des opérateurs est faite à l’euro près (voir au centime près), sur la base d’une remontée des dépenses réelles.
  • La collectivité conserve la possibilité de piloter le service par la convention avec l’opérateur et les obligations de service public ; elle contrôle que les opérateurs assurent les obligations de service public dont ils ont la charge.
  • Mais ceci requiert un suivi et des contrôles financiers par la Collectivité (ou par des prestataires).

Les fonctionnements du SIEG sont définis par l’arrêt Altmark. Si les 4 conditions suivantes sont remplies, le SIEG sort du cadre des aides d’Etat :

  • définir des obligations de service public
  • expliquer au préalable comment est calculée la compensation
  • sélectionner par une procédure transparente l’opérateur retenu
  • vérifier régulièrement qu'il n'y a pas de surcompensation

Les obligations de services publics (acte fondateur pour la collectivité) : définition du mandat confié. Le SIEG offre la possibilité de co-construire la réponse. 

Droits spéciaux ou exclusifs : possibilité d'accorder un droit d’une manière spéciale : à plusieurs acteurs, ou un droit exclusif : ne retenir qu’une structure.

La juste compensation = dépenses - recettes dans le cadre du SIEG. Définir le terrain de jeu de l’analyse, avoir un suivi comptable rigoureux, avoir un dispositif de traçabilité. Permet d’introduire le coût unitaire qui permet d’avoir une juste compensation (juste ne signifie pas seulement juste financièrement). Une juste compensation peut donc être différente selon les opérateurs mais juste avec des acteurs qui n’ont pas la même convention collective, pas la même histoire, etc.

  • Témoignage de Lucien Da Ponte, chef de service Economie de proximité et Economie sociale et solidaire, Conseil Régional Bourgogne-Franche-Comté

Suite à la Loi NOTRe et au transfert de la compétence NACRE (Nouvel accompagnement pour la création ou reprise d’entreprises) aux régions, il a fallu trouver une solution pour financer les opérateurs de l’accompagnement des demandeurs d’emplois, des créateurs ou repreneurs d’entreprises. Auparavant l'État fonctionnait au travers du mode de la subvention. Or, cette activité étant dans un champ concurrentiel et s’agissant d’une commande de la Région, les services juridiques ont alerté sur le fait que la subvention ne convenait pas et qu’il fallait choisir la commande publique ou le SIEG.

La Région Bourgogne-Franche-Comté a alors choisi le SIEG, qui lui a permis de :  

  • Mettre en place un service public régional pour assumer une nouvelle compétence :  fixer un cahier des charges, définir les conditions de mise en œuvre de la politique : les obligations de service public (OSP).
  • Sécuriser juridiquement l’obligation de financer les opérateurs : la juste compensation permet de s'exonérer des régimes d’aide
  • Organiser un écosystème de la création/reprise d’entreprise par rapport aux attentes de la Région : volonté que tous les porteurs de projets aient le même type d’offres, qu’ils soient complémentaires et qu’ils travaillent ensemble. 

Pour le conseil régional, le SIEG présente plusieurs avantages :

  • une visibilité budgétaire : tant pour le conseil régional que pour les opérateurs : pluriannualité et connaissance des coûts réels. 
  • maîtrise et adaptation des conditions de mise en œuvre de sa compétence légale : fixation de l’intérêt général par la Région (OSP), amélioration de la politique (notamment si renouvellement), professionnalisation des opérateurs et des agents du service de la Région, adaptation aux aléas (ex. : conséquences de la crise COVID sur les opérateurs)
  • pour les opérateurs le SIEG permet un dialogue avec les financeurs et une co-construction des réponses apportées, il permet une montée en compétence grâce au dialogue collectif et la mise en place d’une comptabilité analytique qui bien que complexe au départ s’avère être un outil de pilotage intéressant. 

Bien que s’accompagnant de certaines lourdeurs administratives, le SIEG est un instrument très intéressant selon Lucien Da Ponte qui conseille cependant un accompagnement par un prestataire pour élaborer le SIEG et son mode d’évaluation et accompagner les opérateurs sur les attentes de la collectivité. Lucien Da ponte conseille également de faire un SIEG sur une compétence propre (plus compliqué si plusieurs financeurs).
 

  • Témoignage d’Alban Derrien, chargé de Mission ESS - Innovation sociale, Métropole du Grand Lyon

Constat de départ: la Métropole accueille gratuitement des déchets dont elle n’a pas la responsabilité (déchets des bailleurs ne sont pas des déchets ménagers et assimilés) dans ses déchèteries ce qui a pour conséquence:  un engorgement de ses équipements, une distorsion de concurrence entre les entreprises, un coût de traitement supporté par la collectivité et in fine par les habitants et une absence de traçabilité et de valorisation (estimation 80% incinéré et 20% valorisé).

La Métropole n’est pas compétente sur le gisement considéré, elle n’a pas la possibilité de passer par un marché mais souhaite accompagner les collecteurs à détourner ce gisement des déchèteries publiques sur une logique de coûts évités. En s’appuyant sur sa compétence insertion, la Métropole décide d’imposer des contraintes d’exécution spécifiques pour que la mise en œuvre de ce projet réponde aux différents défis identifiés : sociaux, environnementaux, technico-économiques et territoriaux.

Un consortium réunissant 17 structures de la collecte et du traitement des déchets des encombrants sur le territoire lyonnais est créé, l’ensemble des structures de la filière s’organisent pour proposer une solution collective et vertueuse. Suite à deux études de faisabilité, une expérimentation est menée en 2019 : la Métropole attribue une subvention de fonctionnement de 450 000 € à ENVIE (en représentation du collectif, la SCIC ILOé n’est pas encore créée), pour l’exercice 2019-2020, pour mener à bien l’expérimentation dans le cadre d’un SIEG inférieur à 500 000 € sur une période de 3 exercices fiscaux (Règlement Almunia 25 avril 2012). Ce premier SIEG a permis de faire une preuve de concept. 

Suite à une phase d’expérimentation réussie, le collectif se transforme en SCIC (la SCIC ILOé) et la Métropole de Lyon entre au capital de la société à hauteur de 48% et fait porter un nouveau SIEG sur la structure. Pour compenser les surcoûts engendrés par les contraintes de service public, la Métropole s’engage à apporter une participation financière dite de "compensation d’obligations de service public" (COSP) au bénéfice d’ILOé. Les obligations de service public sont ambitieuses : inversion du traitement des encombrants (de 20% à 80% de valorisation) ; création d’emplois en insertion ; création d’une dynamique collective. La COSP est évolutive (dans le temps et adaptée à chaque situation de départ). Plus précisément, les modalités de calcul de cette COSP ont été arrêtées à partir de la méthode du coût net évité, consistant à calculer la différence entre le coût net pour une entreprise assurant l’obligation de service public et le coût net d’une entreprise exerçant dans les conditions habituelles du marché n’assurant pas d’obligations de service public. La collectivité prend en charge le service au coût réel tout en ayant un filet de sécurité (plafond annuel à 400 000€).

Les objectifs sont revus chaque année en termes de volume. Cette contractualisation “évolutive” tient compte des progressions des structures impliquées, cela permet d’accompagner les structures dans leur évolution (ici montée en charge progressive du coût de l’exutoire et bascule du traitement des encombrants vers la valorisation permet d’anticiper la hausse du coût de l’incinération enfouissement)

Cette expérience fonctionne, le SIEG a permis d’inventer une réponse opérationnelle concrète.

 

LA CO-CONSTRUCTION DE L’ACTION PUBLIQUE : DEFINITION, ENJEUX, DISCOURS ET PRATIQUES

A l'issue d'un travail de recherche-action sur la co-construction de l'action publique mené durant 2 ans par des chercheurs (Jean-Louis Laville et Laurent Fraisse pour le collège d'études mondiales de la maison des sciences de l'homme, avec le soutien de l'institut pour la recherche de la Caisse des Dépôts et Consignations) et différents partenaires dont le RTES, le Mouvement Associatif, l'UFISC, le Collectif des Associations Citoyennes et le RNMA, Laurent Fraisse a réalisé l’étude « Co-construire les politiques publiques : éléments de définition, discours et pratiques ».

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

A l'issue d'un travail de recherche-action sur la co-construction de l'action publique mené durant 2 ans par des chercheurs (Jean-Louis Laville et Laurent Fraisse pour le collège d'études mondiales de la maison des sciences de l'homme, avec le soutien de l'institut pour la recherche de la Caisse des Dépôts et Consignations) et différents partenaires dont le RTES, le Mouvement Associatif, l'UFISC, le Collectif des Associations Citoyennes et le RNMA, Laurent Fraisse a réalisé l’étude « Co-construire les politiques publiques : éléments de définition, discours et pratiques ».

L'économie de la fonctionnalité et de la coopération dans la commande publique - conférence en ligne mars 2022

 

Le RTES, en partenariat avec le CIRIDD organisait une conférence en ligne sur l'économie de la fonctionnalité et de la coopération dans la commande publique le jeudi 3 mars 2022. Faisant suite à celle d'octobre 2021 sur l'économie de la fonctionnalité et de la coopération (EFC), elle a réuni 45 participants.

(Re)voir la conférence en ligne

  • James Pédron,responsable de projets au CIRIDD 

Le CIRIDD travaille sur l’économie circulaire et l’économie de la fonctionnalité et de la coopération (EFC), installé en Auvergne-Rhône Alpes, le CIRIDD a une action régionale d’accompagnement et de centre de ressources et co-anime un atelier national sur la place de l’EFC dans la commande publique. Le CIRIDD porte également l’action intitulée COmmandes & Economie de Fonctionnalité dans le secteur Public (COEF P) qui vise à accompagner trois territoires d’expérimentation.

L’EFC, mobilisable par tout acteur économique, a pour but de dépasser les limites du modèle économique actuel dans sa réponse aux enjeux sociaux, environnementaux et économiques. Au regard des enjeux environnementaux il apparaît nécessaire de dé-corréler le développement économique de son emprise sur les ressources. L’ESS, via sa capacité à interroger la valeur produite, ses modes de gouvernance, sa capacité à créer de la coopération et son travail sur le bien commun, possède plusieurs atouts indéniables vis à vis de l’EFC.

L’EFC propose 6 clés pour agir :

  • travailler sur la valeur : qu’est-ce qu’on valorise, rémunère, à quoi est-on attentif ?
  • comprendre les usages et les pratiques des personnes
  • avoir une offre intégrée ou servicielle
  • avoir une approche coopérative et déplacer les façons de contractualiser 
  • soutenir l’engagement et le travail
  • installer des dispositifs de réflexivité : adapter l’organisation, s’assurer que cela fonctionne, démarche d’amélioration continue.

 

Quelques conseils pour intégrer l’EFC dans la commande publique :

  • choisir un marché où la transformation du travail vers une approche fonctionnelle peut être accompagnée
  • s’assurer d’avoir des ressources pour suivre le marché en interne au sein de la collectivité locale, et en externe notamment en s’appuyant sur la communauté EFC (IE EFC, clubs régionaux de l’EFC, etc.)
  • avoir une organisation transversale au sein de la collectivité, indispensable à la mise en place de l’EFC dans la commande publique
  • engager une démarche d’amélioration continue des pratiques, ce qui suppose la mise en place de démarches d’évaluation
  • aller vers des écosystèmes coopératifs territoriaux

 

Retour d'expérience autour du marché alimentaire hors restauration collective de Valence Romans Agglo : Elsa Bouleau chargée de mission Agriculture et Alimentation Durable et Cécile Castany, direction commune des Achats et des Moyens Généraux de Valence Romans Agglo

Cette démarche qui a été accompagnée par l’action COEF P, s’inscrit dans le cadre du Projet alimentaire territorial (PAT), porté à l’échelle de l'agglomération depuis 2015. Ce PAT ambitieux vise une autonomie importante du territoire : nourrir la population avec l’agriculture du territoire et faire évoluer les pratiques vers plus de respect de l’environnement. Dans ce cadre, un état des lieux des achats alimentaires au sein de la collectivité est engagé en mars 2020. Il ressort alors que l’ensemble des achats alimentaires hors restauration collective (petits-déjeuners de services, protocoles, événements) dépassent les seuils européens et qu’il est donc nécessaire de passer au marché public (environ 150 000€ annuels).

Le cahier des charges a été co-construit avec les différents services : une première réunion d’évaluation des besoins avec les services, une deuxième réunion pour définir le cahier des charges et recenser les besoins en matière de performance environnementale, une troisième réunion de présentation et ajustement du cahier des charges. En parallèle, un sourcing est mené sur le territoire auprès des professionnels de l’alimentation : traiteurs, restaurateurs, magasins de producteurs, etc. pour évaluer leur capacité de répondre au marché et à quelles conditions. Il en ressort la nécessité d’avoir un marché le plus simple possible.

Le marché a été publié en avril 2021, via la procédure de système d'acquisition dynamique (SAD), procédure où le nombre de titulaires n’est pas défini au préalable et qui donne la possibilité d’accueillir tout au long du marché de nouveaux prestataires. Il était important d’avoir un dispositif permettant aux fournisseurs potentiels non encore prêts au moment du lancement du marché de rejoindre la démarche. Au démarrage 5 fournisseurs étaient inscrits et un an après ils étaient une vingtaine. Ce dispositif permet aussi de faire évoluer les critères au fur et à mesure : avec de plus en plus de contraintes liées aux circuits courts, au bio, à l’emballage, au type de livraison, etc. Il s’agit d’avancer pas à pas pour permettre à l’offre de s’adapter mais aussi car les services sont encore très tournés vers le critère prix. 

Pour faciliter la prise en main par les services qui avaient l’habitude de faire de simples consultations, ils se sont appuyés sur la plateforme départementale agrilocal. Cette plateforme présente l'avantage de guider pas à pas l’acheteur et de fournir des statistiques : qui a été consulté, quels critères inscrits … Une grande campagne de recrutement des prestataires, de formation des services, d'accompagnement et d'amélioration des pratiques des acteurs a été menée. Tout un panel d’outils a été mis en place : guide utilisation logiciel agrilocal, newsletter interne auprès des services (1500 agents), etc.

Ce projet permet de faire évoluer l’offre du territoire, il est donc plus vaste que le marché. La démarche va pouvoir se dupliquer à d’autres communes mais aussi auprès de professionnels du privé.

Points d’attention :

  • bien connaître les acteurs de son territoire (ici possible grâce à un PAT porté de longue date sur le territoire) 
  • être convaincu de la puissance que représente la commande publique pour porter les enjeux de politique publique 
  • avoir des moyens et du temps à consacrer pour accompagner le changement de pratiques 
  • s’inscrire en transversalité avec l’ensemble des directions et services 
  • faire connaître le marché aux potentiels prestataires 
  • s’assurer d’un appui politique et hiérarchique

 

En quoi ce marché relève t-il de l’EFC ?

  • la nature des objectifs poursuivis qui dépasse la simple fourniture de repas, goûters, et relie aussi des objectifs de politiques publiques : du PAT notamment, mais aussi de développement durable, de développement économique, etc. 
  • le lien avec une fonction de vie, ici le bien vivre alimentaire.
  • la prise en compte des effets utiles : sociaux, socio-économiques, environnementaux…
  • le développement de coopérations internes et externes à la collectivité : la capacité à prendre en compte les contraintes de l’autre.
  • l’intention du projet, qui est imaginé de sorte à conserver l’adhésion des services utilisateurs (outils, formation, assistance disponible, plateforme agrilocal, etc.).
  • un dispositif capable de s’adapter aux besoins et ressources disponibles. 

 

Ressources :

 

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Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Le RTES, en partenariat avec le CIRIDD organisait une conférence en ligne sur l'économie de la fonctionnalité et de la coopération dans la commande publique le jeudi 3 mars 2022. Faisant suite à celle d'octobre 2021 sur l'économie de la fonctionnalité et de la coopération (EFC), elle a réuni 45 participants.

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  • James Pédron,responsable de projets au CIRIDD 

Le CIRIDD travaille sur l’économie circulaire et l’économie de la fonctionnalité et de la coopération (EFC), installé en Auvergne-Rhône Alpes, le CIRIDD a une action régionale d’accompagnement et de centre de ressources et co-anime un atelier national sur la place de l’EFC dans la commande publique. Le CIRIDD porte également l’action intitulée COmmandes & Economie de Fonctionnalité dans le secteur Public (COEF P) qui vise à accompagner trois territoires d’expérimentation.

L’EFC, mobilisable par tout acteur économique, a pour but de dépasser les limites du modèle économique actuel dans sa réponse aux enjeux sociaux, environnementaux et économiques. Au regard des enjeux environnementaux il apparaît nécessaire de dé-corréler le développement économique de son emprise sur les ressources. L’ESS, via sa capacité à interroger la valeur produite, ses modes de gouvernance, sa capacité à créer de la coopération et son travail sur le bien commun, possède plusieurs atouts indéniables vis à vis de l’EFC.

L’EFC propose 6 clés pour agir :

  • travailler sur la valeur : qu’est-ce qu’on valorise, rémunère, à quoi est-on attentif ?
  • comprendre les usages et les pratiques des personnes
  • avoir une offre intégrée ou servicielle
  • avoir une approche coopérative et déplacer les façons de contractualiser 
  • soutenir l’engagement et le travail
  • installer des dispositifs de réflexivité : adapter l’organisation, s’assurer que cela fonctionne, démarche d’amélioration continue.

 

Quelques conseils pour intégrer l’EFC dans la commande publique :

  • choisir un marché où la transformation du travail vers une approche fonctionnelle peut être accompagnée
  • s’assurer d’avoir des ressources pour suivre le marché en interne au sein de la collectivité locale, et en externe notamment en s’appuyant sur la communauté EFC (IE EFC, clubs régionaux de l’EFC, etc.)
  • avoir une organisation transversale au sein de la collectivité, indispensable à la mise en place de l’EFC dans la commande publique
  • engager une démarche d’amélioration continue des pratiques, ce qui suppose la mise en place de démarches d’évaluation
  • aller vers des écosystèmes coopératifs territoriaux

 

Retour d'expérience autour du marché alimentaire hors restauration collective de Valence Romans Agglo : Elsa Bouleau chargée de mission Agriculture et Alimentation Durable et Cécile Castany, direction commune des Achats et des Moyens Généraux de Valence Romans Agglo

Cette démarche qui a été accompagnée par l’action COEF P, s’inscrit dans le cadre du Projet alimentaire territorial (PAT), porté à l’échelle de l'agglomération depuis 2015. Ce PAT ambitieux vise une autonomie importante du territoire : nourrir la population avec l’agriculture du territoire et faire évoluer les pratiques vers plus de respect de l’environnement. Dans ce cadre, un état des lieux des achats alimentaires au sein de la collectivité est engagé en mars 2020. Il ressort alors que l’ensemble des achats alimentaires hors restauration collective (petits-déjeuners de services, protocoles, événements) dépassent les seuils européens et qu’il est donc nécessaire de passer au marché public (environ 150 000€ annuels).

Le cahier des charges a été co-construit avec les différents services : une première réunion d’évaluation des besoins avec les services, une deuxième réunion pour définir le cahier des charges et recenser les besoins en matière de performance environnementale, une troisième réunion de présentation et ajustement du cahier des charges. En parallèle, un sourcing est mené sur le territoire auprès des professionnels de l’alimentation : traiteurs, restaurateurs, magasins de producteurs, etc. pour évaluer leur capacité de répondre au marché et à quelles conditions. Il en ressort la nécessité d’avoir un marché le plus simple possible.

Le marché a été publié en avril 2021, via la procédure de système d'acquisition dynamique (SAD), procédure où le nombre de titulaires n’est pas défini au préalable et qui donne la possibilité d’accueillir tout au long du marché de nouveaux prestataires. Il était important d’avoir un dispositif permettant aux fournisseurs potentiels non encore prêts au moment du lancement du marché de rejoindre la démarche. Au démarrage 5 fournisseurs étaient inscrits et un an après ils étaient une vingtaine. Ce dispositif permet aussi de faire évoluer les critères au fur et à mesure : avec de plus en plus de contraintes liées aux circuits courts, au bio, à l’emballage, au type de livraison, etc. Il s’agit d’avancer pas à pas pour permettre à l’offre de s’adapter mais aussi car les services sont encore très tournés vers le critère prix. 

Pour faciliter la prise en main par les services qui avaient l’habitude de faire de simples consultations, ils se sont appuyés sur la plateforme départementale agrilocal. Cette plateforme présente l'avantage de guider pas à pas l’acheteur et de fournir des statistiques : qui a été consulté, quels critères inscrits … Une grande campagne de recrutement des prestataires, de formation des services, d'accompagnement et d'amélioration des pratiques des acteurs a été menée. Tout un panel d’outils a été mis en place : guide utilisation logiciel agrilocal, newsletter interne auprès des services (1500 agents), etc.

Ce projet permet de faire évoluer l’offre du territoire, il est donc plus vaste que le marché. La démarche va pouvoir se dupliquer à d’autres communes mais aussi auprès de professionnels du privé.

Points d’attention :

  • bien connaître les acteurs de son territoire (ici possible grâce à un PAT porté de longue date sur le territoire) 
  • être convaincu de la puissance que représente la commande publique pour porter les enjeux de politique publique 
  • avoir des moyens et du temps à consacrer pour accompagner le changement de pratiques 
  • s’inscrire en transversalité avec l’ensemble des directions et services 
  • faire connaître le marché aux potentiels prestataires 
  • s’assurer d’un appui politique et hiérarchique

 

En quoi ce marché relève t-il de l’EFC ?

  • la nature des objectifs poursuivis qui dépasse la simple fourniture de repas, goûters, et relie aussi des objectifs de politiques publiques : du PAT notamment, mais aussi de développement durable, de développement économique, etc. 
  • le lien avec une fonction de vie, ici le bien vivre alimentaire.
  • la prise en compte des effets utiles : sociaux, socio-économiques, environnementaux…
  • le développement de coopérations internes et externes à la collectivité : la capacité à prendre en compte les contraintes de l’autre.
  • l’intention du projet, qui est imaginé de sorte à conserver l’adhésion des services utilisateurs (outils, formation, assistance disponible, plateforme agrilocal, etc.).
  • un dispositif capable de s’adapter aux besoins et ressources disponibles. 

 

Ressources :

SPASER - Schémas de promotion des achats socialement et écologiquement responsables

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Oui
Résumé

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