Réseau des collectivités Territoriales pour une Économie Sociale et Solidaire

« Le portage foncier agricole, levier pour une agriculture en transition ? » • Rapport Terre de Liens 2024

Terre de Liens dénonce dans un nouveau rapport le trop difficile accès aux terres agricoles. Alors que la France entend se doter en 2024 d’une loi en faveur du renouvellement des générations agricoles - duquel dépend notre souveraineté alimentaire, les nouveaux chiffres de Terre de Liens montrent qu’il sera impossible d’endiguer la disparition des fermes et des agriculteur·trices si le gouvernement ne réhausse pas drastiquement son investissement.
Telles que programmées, les aides de l'Etat couvrent 0,5% des besoins en installation.

Bientôt une France sans paysan·nes ?

La colère et le désespoir exprimés avec force lors des mobilisations de janvier pourraient laisser croire que plus personne ne veut être paysan ou paysanne. À quelques jours de l’ouverture du salon de l’agriculture, Terre de Liens bat en brèche l’idée selon laquelle il y aurait une crise des vocations.

Les candidat·es existent, mais un véritable plafond de terre les empêche d’accéder au foncier : l'accès aux terres est un tel parcours du combattant que seul·es 10 à 15 000 d'entre elles·eux s'installent chaque année. Or, il en faudrait 20 à 25 000 pour assurer la relève agricole. En effet, d'ici 2030, un quart des agriculteurs et agricultrices partira à la retraite.

Des paysan·nes sans ferme

La France ne manque pas de terres : 26 millions d’hectares de terres agricoles, soit la moitié du territoire métropolitain. Elle a de quoi nourrir bien plus que sa population. Pourtant notre souveraineté alimentaire est menacée : nous dédions 40% de nos terres à l’exportation, ce qui nous contraint à importer la production de neuf millions d’hectares.

Il est urgent de réorienter notre agriculture pour qu’elle ne soit plus tournée vers l’export et la spéculation mais vers sa fonction première : être nourricière. De nombreux candidat·es portent ce projet mais ils et elles n’arrivent pas à accéder aux terres agricoles : être informé·e qu’une ferme se libère est difficile, le prix de la terre est élevé et la régulation du marché est défaillante.

Des fermes intransmissibles

Un million d’hectares changent de main tous les ans, mais moins de la moitié permet des installations car le reste part à l’agrandissement. Ainsi, en 50 ans, la surface moyenne des fermes a augmenté de 50 hectares. Résultat : des fermes spécialisées, démesurées, fortement mécanisées, qui sont hors de portée financièrement et qui correspondent trop rarement aux projets d’installation et aux demandes de la société.

Louer plutôt qu’acheter grâce au portage foncier

Le portage foncier est un levier idéal pour l’installation : il permet à des structures d’acquérir des hectares pour les mettre à disposition de celles et ceux qui veulent les travailler sans s’endetter. Le rapport de Terre de Liens montre que certains acteurs du portage foncier recherchent une rentabilité qui aggrave la financiarisation du foncier agricole et qui est incompatible avec la transition agroécologique. Mais à rebours de ces modèles existe un portage des terres agricoles par et pour les citoyen·nes.

Un portage foncier d’intérêt général à portée de budget…

Ce portage foncier d’intérêt général contient des potentialités et externalités positives nombreuses : restructurer les fermes, créer des emplois, dynamiser les territoires, rendre le métier d’agriculteur plus attractif, assurer la fonction nourricière des terres agricoles, et accélérer la transition avec le bail rural environnemental. Autant de raisons qui font du portage foncier un dispositif à accompagner pour prendre à bras le corps la transformation de notre agriculture et le renouvellement des générations. Terre de Liens estime qu'avec 1,4 milliard d'euros par an, le portage foncier permettrait d'installer 7000 personnes de plus, et ainsi d'atteindre 75 % des besoins d'installations chaque année

… mais sous-investi par le gouvernement

Si le président Macron a créé un "fonds Entrepreneurs du vivant" doté de 400 millions d’euros pour renouveler les générations agricoles, seuls 15 % seraient consacrés au portage foncier. Cette enveloppe de 80 millions d’euros sur 10 ans ne permettrait que 43 installations par an sur toute la France… là où le renouvellement des générations, et avec lui notre résilience alimentaire, nécessite l’installation de 10 000 agriculteur·trices supplémentaires par an. Les aides programmées à ce jour ne concernent donc que 0,5% des installations nécessaires.

Les moyens ne sont clairement pas au rendez-vous des ambitions du gouvernement qui a pourtant promis “d'investir dans une alimentation saine, durable et traçable, afin d’accélérer la révolution agricole et alimentaire sur laquelle la France est un pays leader” (France 2030, objectif 6).
Terre de Liens sera particulièrement attentif à ce que la prochaine grande loi agricole, promise en septembre 2022 par E. Macron, et dont l’arrivée devant le parlement devrait intervenir au printemps, apporte des réponses à la hauteur de l’urgence agricole, alimentaire et environnementale à laquelle la France fait face. 

Pour consulter le rapport, cliquez ici

Lire la synthèse du rapport ici

Retrouvez ci-dessous le replay de la conférence de présentation du rapport organisée lors du Salon de l'Agriculture 2024 :

 

Type de ressource
Autres
Ressource privée
Non
Résumé

Terre de Liens dénonce dans un nouveau rapport le trop difficile accès aux terres agricoles. Alors que la France entend se doter en 2024 d’une loi en faveur du renouvellement des générations agricoles - duquel dépend notre souveraineté alimentaire, les nouveaux chiffres de Terre de Liens montrent qu’il sera impossible d’endiguer la disparition des fermes et des agriculteur·trices si le gouvernement ne réhausse pas drastiquement son investissement.
Telles que programmées, les aides de l'Etat couvrent 0,5% des besoins en installation.

Bientôt une France sans paysan·nes ?

La colère et le désespoir exprimés avec force lors des mobilisations de janvier pourraient laisser croire que plus personne ne veut être paysan ou paysanne. À quelques jours de l’ouverture du salon de l’agriculture, Terre de Liens bat en brèche l’idée selon laquelle il y aurait une crise des vocations.

Les candidat·es existent, mais un véritable plafond de terre les empêche d’accéder au foncier : l'accès aux terres est un tel parcours du combattant que seul·es 10 à 15 000 d'entre elles·eux s'installent chaque année. Or, il en faudrait 20 à 25 000 pour assurer la relève agricole. En effet, d'ici 2030, un quart des agriculteurs et agricultrices partira à la retraite.

Des paysan·nes sans ferme

La France ne manque pas de terres : 26 millions d’hectares de terres agricoles, soit la moitié du territoire métropolitain. Elle a de quoi nourrir bien plus que sa population. Pourtant notre souveraineté alimentaire est menacée : nous dédions 40% de nos terres à l’exportation, ce qui nous contraint à importer la production de neuf millions d’hectares.

Il est urgent de réorienter notre agriculture pour qu’elle ne soit plus tournée vers l’export et la spéculation mais vers sa fonction première : être nourricière. De nombreux candidat·es portent ce projet mais ils et elles n’arrivent pas à accéder aux terres agricoles : être informé·e qu’une ferme se libère est difficile, le prix de la terre est élevé et la régulation du marché est défaillante.

Des fermes intransmissibles

Un million d’hectares changent de main tous les ans, mais moins de la moitié permet des installations car le reste part à l’agrandissement. Ainsi, en 50 ans, la surface moyenne des fermes a augmenté de 50 hectares. Résultat : des fermes spécialisées, démesurées, fortement mécanisées, qui sont hors de portée financièrement et qui correspondent trop rarement aux projets d’installation et aux demandes de la société.

Louer plutôt qu’acheter grâce au portage foncier

Le portage foncier est un levier idéal pour l’installation : il permet à des structures d’acquérir des hectares pour les mettre à disposition de celles et ceux qui veulent les travailler sans s’endetter. Le rapport de Terre de Liens montre que certains acteurs du portage foncier recherchent une rentabilité qui aggrave la financiarisation du foncier agricole et qui est incompatible avec la transition agroécologique. Mais à rebours de ces modèles existe un portage des terres agricoles par et pour les citoyen·nes.

Un portage foncier d’intérêt général à portée de budget…

Ce portage foncier d’intérêt général contient des potentialités et externalités positives nombreuses : restructurer les fermes, créer des emplois, dynamiser les territoires, rendre le métier d’agriculteur plus attractif, assurer la fonction nourricière des terres agricoles, et accélérer la transition avec le bail rural environnemental. Autant de raisons qui font du portage foncier un dispositif à accompagner pour prendre à bras le corps la transformation de notre agriculture et le renouvellement des générations. Terre de Liens estime qu'avec 1,4 milliard d'euros par an, le portage foncier permettrait d'installer 7000 personnes de plus, et ainsi d'atteindre 75 % des besoins d'installations chaque année

… mais sous-investi par le gouvernement

Si le président Macron a créé un "fonds Entrepreneurs du vivant" doté de 400 millions d’euros pour renouveler les générations agricoles, seuls 15 % seraient consacrés au portage foncier. Cette enveloppe de 80 millions d’euros sur 10 ans ne permettrait que 43 installations par an sur toute la France… là où le renouvellement des générations, et avec lui notre résilience alimentaire, nécessite l’installation de 10 000 agriculteur·trices supplémentaires par an. Les aides programmées à ce jour ne concernent donc que 0,5% des installations nécessaires.

Les moyens ne sont clairement pas au rendez-vous des ambitions du gouvernement qui a pourtant promis “d'investir dans une alimentation saine, durable et traçable, afin d’accélérer la révolution agricole et alimentaire sur laquelle la France est un pays leader” (France 2030, objectif 6).
Terre de Liens sera particulièrement attentif à ce que la prochaine grande loi agricole, promise en septembre 2022 par E. Macron, et dont l’arrivée devant le parlement devrait intervenir au printemps, apporte des réponses à la hauteur de l’urgence agricole, alimentaire et environnementale à laquelle la France fait face. 

Pour consulter le rapport, cliquez ici

Lire la synthèse du rapport ici

Retrouvez ci-dessous le replay de la conférence de présentation du rapport organisée lors du Salon de l'Agriculture 2024 :

Fiche Déniché pour vous n°129 - L’Afertes et l'association “Les amis de Mandela”

L’Afertes (association pour la formation, l’expérimentation et la recherche en travail éducatif et social) forme des éducateurs spécialisés et des moniteurs éducateurs qui interviennent dans les champs de l’insertion, la protection de l’enfance, le handicap, la protection des majeurs et la justice des mineurs. Elle est implantée sur 2 sites, un premier sur Arras (depuis les années 70) et un second, depuis 2012, dans un quartier prioritaire de la politique de la ville d’Avion.

À Avion, l’Afertes est installée dans une ancienne école, qui lui est louée par la commune à un coût très faible. Elle héberge gracieusement au sein de ses locaux l’association “Les amis de Mandela”, créée en octobre 2020, autour du concept du développement du pouvoir d’agir (DPA) des habitants du quartier en grande précarité, en utilisant le numérique comme levier à l’accompagnement de l’émergence et du développement des initiatives.

Téléchargez la fiche Déniché pour vous n°129 - L’Afertes et l'association  “Les amis de Mandela”

Mots-clés : QPV ; tiers-lieu - Mars 2024

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

L’Afertes (association pour la formation, l’expérimentation et la recherche en travail éducatif et social) forme des éducateurs spécialisés et des moniteurs éducateurs qui interviennent dans les champs de l’insertion, la protection de l’enfance, le handicap, la protection des majeurs et la justice des mineurs. Elle est implantée sur 2 sites, un premier sur Arras (depuis les années 70) et un second, depuis 2012, dans un quartier prioritaire de la politique de la ville d’Avion.

À Avion, l’Afertes est installée dans une ancienne école, qui lui est louée par la commune à un coût très faible. Elle héberge gracieusement au sein de ses locaux l’association “Les amis de Mandela”, créée en octobre 2020, autour du concept du développement du pouvoir d’agir (DPA) des habitants du quartier en grande précarité, en utilisant le numérique comme levier à l’accompagnement de l’émergence et du développement des initiatives.

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Mots-clés : QPV ; tiers-lieu - Mars 2024

Fiche Déniché pour vous n°127 - Parkour 59

En 2005, plusieurs personnes pratiquant le parkour sur Roubaix (un sport urbain consistant à franchir toutes sortes d'obstacles et porteur d’énormément de valeurs, incluant les notions de respect et d’appropriation de l’espace urbain) se sont regroupées pour former le collectif “urban move” afin de “tracer” dans la ville. Roubaix fait alors partie des premières villes dans lesquelles cette pratique sportive s’est développée et où elle a été “autorisée”. Avec le temps, le collectif s’est étoffé et a donné lieu à la création en septembre 2009 de l’association “Parkour 59” afin de mieux quantifier le nombre de pratiquants et à leur proposer des licences pour leur faire bénéficier d’un encadrement et d’une assurance ainsi qu’à légitimer la discipline.

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Mots-clés : Politique de la ville, sport - Février 2024

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

En 2005, plusieurs personnes pratiquant le parkour sur Roubaix (un sport urbain consistant à franchir toutes sortes d'obstacles et porteur d’énormément de valeurs, incluant les notions de respect et d’appropriation de l’espace urbain) se sont regroupées pour former le collectif “urban move” afin de “tracer” dans la ville. Roubaix fait alors partie des premières villes dans lesquelles cette pratique sportive s’est développée et où elle a été “autorisée”. Avec le temps, le collectif s’est étoffé et a donné lieu à la création en septembre 2009 de l’association “Parkour 59” afin de mieux quantifier le nombre de pratiquants et à leur proposer des licences pour leur faire bénéficier d’un encadrement et d’une assurance ainsi qu’à légitimer la discipline.

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Mots-clés : Politique de la ville, sport - Février 2024

Fiche Déniché pour vous n°126 - Le Centième Singe

Le Centième Singe* est un tiers-lieu agroécologique et nourricier en archipel dont le site principal est à Castanet-Tolosan sur un site de 3 hectares comprenant 700m² de bâtiments. Ce site est relié à 6 autres sites de productions agroécologiques (en partenariat avec des fermes paysannes ou des collectivités) en périphérie de Toulouse.

*Le nom du Centième Singe vient de la théorie portant le même nom. Développée dans les années 50, elle est issue d’une expérimentation menée par des scientifiques sur une colonie de macaques d’une île japonaise. Les chercheurs avaient pris l’habitude de nourrir les singes en leur jetant des patates douces dans le sable. Un petit groupe de macaques s’est alors mis à prélaver ses patates douces dans la rivière proche. Les scientifiques ont pu observer qu’après que le 99ème singe eut reproduit ce comportement (99 étant un nombre théorique), l’ensemble des singes de l’île se mirent simultanément à adopter le même comportement. Et sans transmission apparente, l’ensemble des colonies de singes des autres îles se mirent également à laver leurs patates dans l’eau. C’est donc la théorie de la masse critique, porteuse d’espoir, qui affirme qu’une prise de conscience individuelle, alliée à un effet de nombre (sans que la majorité soit nécessaire), peut permettre que le changement se diffuse à l’échelle de la société.

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Mots-clés : tiers-lieu ; Scic ; alimentation - Février 2024

100ème singe

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Le Centième Singe* est un tiers-lieu agroécologique et nourricier en archipel dont le site principal est à Castanet-Tolosan sur un site de 3 hectares comprenant 700m² de bâtiments. Ce site est relié à 6 autres sites de productions agroécologiques (en partenariat avec des fermes paysannes ou des collectivités) en périphérie de Toulouse.

*Le nom du Centième Singe vient de la théorie portant le même nom. Développée dans les années 50, elle est issue d’une expérimentation menée par des scientifiques sur une colonie de macaques d’une île japonaise. Les chercheurs avaient pris l’habitude de nourrir les singes en leur jetant des patates douces dans le sable. Un petit groupe de macaques s’est alors mis à prélaver ses patates douces dans la rivière proche. Les scientifiques ont pu observer qu’après que le 99ème singe eut reproduit ce comportement (99 étant un nombre théorique), l’ensemble des singes de l’île se mirent simultanément à adopter le même comportement. Et sans transmission apparente, l’ensemble des colonies de singes des autres îles se mirent également à laver leurs patates dans l’eau. C’est donc la théorie de la masse critique, porteuse d’espoir, qui affirme qu’une prise de conscience individuelle, alliée à un effet de nombre (sans que la majorité soit nécessaire), peut permettre que le changement se diffuse à l’échelle de la société.

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Mots-clés : tiers-lieu ; Scic ; alimentation - Février 2024

100ème singe

Fiche Déniché pour vous n°125 - Le Petit Lieu

Créée en février 2020 à Nantes, l’association Le Petit Lieu a pour but de lutter contre l’isolement et la précarité économique des familles, en développant un lieu ressource de proximité, solidaire et convivial, avec 2 activités :

  • une recyclerie solidaire dédiée à la petite enfance pour favoriser l’accès à du matériel à moindre coût et accessible aux familles (vêtements 0-5 ans, vêtements de maternité, jouets, livres et matériel de puériculture),
  • des ateliers d’accompagnement à la parentalité pour les familles des quartiers prioritaires politique de la ville (QPV).

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Mots-clés : réemploi ; foncier ; QPV - Novembre 2023

ESS

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Créée en février 2020 à Nantes, l’association Le Petit Lieu a pour but de lutter contre l’isolement et la précarité économique des familles, en développant un lieu ressource de proximité, solidaire et convivial, avec 2 activités :

  • une recyclerie solidaire dédiée à la petite enfance pour favoriser l’accès à du matériel à moindre coût et accessible aux familles (vêtements 0-5 ans, vêtements de maternité, jouets, livres et matériel de puériculture),
  • des ateliers d’accompagnement à la parentalité pour les familles des quartiers prioritaires politique de la ville (QPV).

Le Petit Lieu est soutenu par le bailleur social Vilogia, qui a notamment facilité l’implantation de l’activité dans des locaux adaptés, et a proposé un Bail Civil d’Utilité Sociale (BCUS) de 6 ans.

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Mots-clés : réemploi ; foncier ; QPV - Novembre 2023

ESS

Découvrez le catalogue des ressources Politique de la Ville & ESS du RTES

Depuis plusieurs années, le RTES développe des actions avec une entrée spécifique sur les territoires fragiles. Pour les quartiers prioritaires de la politique de la ville, les actions sont menées avec le soutien de l’Agence Nationale de Cohésion des Territoires (ANCT) depuis 2015. Elles reposent sur l’organisation de séminaires, sur la publication de plusieurs guides, permettant de mettre en évidence la contribution de l’ESS au développement des quartiers, et sur l’élaboration de propositions à destination des collectivités, des acteurs et des partenaires.

L'une des conditions de développement de l'ESS dans ces territoires est le renforcement de la connaissance réciproque entre les acteurs de la politique de la ville, les acteurs de l'ESS et les politiques de l'ESS.

C'est dans ce cadre que le RTES a réalisé un catalogue de ressources "Politique de la Ville & ESS", visant à alimenter, sensibiliser et outiller celles et ceux qui souhaitent s'appuyer davantage sur l'ESS pour répondre aux défis des quartiers prioritaires. Ce catalogue est un document évolutif, n'hésitez pas à proposer des ressources complémentaires !

Retrouvez le catalogue "Politique de la ville & ESS" ici !

Mis à jour le 29 septembre 2023

Ce catalogue est inspiré du travail réalisé par l'Avise dans le cadre du programme Petites Villes de demain.

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Depuis plusieurs années, le RTES développe des actions avec une entrée spécifique sur les territoires fragiles. Pour les quartiers prioritaires de la politique de la ville, les actions sont menées avec le soutien de l’Agence Nationale de Cohésion des Territoires (ANCT) depuis 2015. Elles reposent sur l’organisation de séminaires, sur la publication de plusieurs guides, permettant de mettre en évidence la contribution de l’ESS au développement des quartiers, et sur l’élaboration de propositions à destination des collectivités, des acteurs et des partenaires.

L'une des conditions de développement de l'ESS dans ces territoires est le renforcement de la connaissance réciproque entre les acteurs de la politique de la ville, les acteurs de l'ESS et les politiques de l'ESS.

C'est dans ce cadre que le RTES a réalisé un catalogue de ressources "Politique de la Ville & ESS", visant à alimenter, sensibiliser et outiller celles et ceux qui souhaitent s'appuyer davantage sur l'ESS pour répondre aux défis des quartiers prioritaires. Ce catalogue est un document évolutif, n'hésitez pas à proposer des ressources complémentaires !

Retrouvez le catalogue "Politique de la ville & ESS" ici !

Mis à jour le 29 septembre 2023

Ce catalogue est inspiré du travail réalisé par l'Avise dans le cadre du programme Petites Villes de demain.

Fiche Déniché pour vous n°124 - Collectif Abbal

La Ville de Toulouse a confié de manière transitoire à l’Agence Intercalaire, 2600m² de locaux pour y développer un lieu de vie et d’activités sur le quartier prioritaire de la politique de la ville de la Reynerie. Au total 37 projets du quartier et d’ailleurs, ont intégré ce tiers-lieu, en se regroupant dans l’association des occupants de la Dalle Abbal (le collectif Abbal), qui anime cet espace dont la thématique centrale est l'entrepreneuriat, au service du développement économique, de l'emploi, de la culture et du lien social dans ce quartier.

Téléchargez la fiche Déniché pour vous n°124 - Collectif Abbal

Mots-clés : urbanisme transitoire ; tiers-lieux ; QPV - Septembre 2023

esss

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

La Ville de Toulouse a confié de manière transitoire à l’Agence Intercalaire, 2600m² de locaux pour y développer un lieu de vie et d’activités sur le quartier prioritaire de la politique de la ville de la Reynerie. Au total 37 projets du quartier et d’ailleurs, ont intégré ce tiers-lieu, en se regroupant dans l’association des occupants de la Dalle Abbal (le collectif Abbal), qui anime cet espace dont la thématique centrale est l'entrepreneuriat, au service du développement économique, de l'emploi, de la culture et du lien social dans ce quartier.

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Mots-clés : urbanisme transitoire ; tiers-lieux ; QPV - Septembre 2023

esss

Fiche Déniché pour vous n°123 - Les Imaginations Fertiles & le FIL

Le FIL (Façonneur d’Innovations Locales), lieu totem de l’ESS et de l’innovation sociale de Toulouse Métropole, porté par la SCIC Les Imaginations Fertiles (IF) et la foncière ETIC, est situé dans le quartier prioritaire de Bellefontaine à Toulouse. Lauréat Pôle Territorial de Coopération Economique (PTCE), Fabrique de territoire et Manufacture de proximité, ce tiers-lieu a pour objectif de contribuer à l’animation territoriale du quartier et favoriser le vivre ensemble, l’insertion et l’emploi. Il permet également la ré-implantation d’activités économiques innovantes avec plus de 30 acteurs de l'ESS et de l’artisanat et 200 postes de travail sur place.

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Mots-clés : PTCE ; SCIC ; tiers-lieux ; QPV - Septembre 2023

esss

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Le FIL (Façonneur d’Innovations Locales), lieu totem de l’ESS et de l’innovation sociale de Toulouse Métropole, porté par la SCIC Les Imaginations Fertiles (IF) et la foncière ETIC, est situé dans le quartier prioritaire de Bellefontaine à Toulouse. Lauréat Pôle Territorial de Coopération Economique (PTCE), Fabrique de territoire et Manufacture de proximité, ce tiers-lieu a pour objectif de contribuer à l’animation territoriale du quartier et favoriser le vivre ensemble, l’insertion et l’emploi. Il permet également la ré-implantation d’activités économiques innovantes avec plus de 30 acteurs de l'ESS et de l’artisanat et 200 postes de travail sur place.

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Mots-clés : PTCE ; SCIC ; tiers-lieux ; QPV - Septembre 2023

esss

"Le tourisme responsable : une opportunité pour valoriser les aménités naturelles des territoires" - ANCT

Lancée en mai 2021, cette Fabrique Prospective cofinancée par l'Agence Nationale de Cohésion des Territoires, la Direction générale des outremers (DGOM) et l'Office français de la biodiversité (OFB) a accompagné pendant un an, les élus et les acteurs locaux de quatre intercommunalités disposant d’aménités naturelles peu valorisées.

Pour en savoir plus sur la méthodologie, rendez-vous sur le site de l'ANCT

Fruit des travaux de cette Fabrique Prospective, une publication présente :

  • les enjeux auxquels sont confrontés les intercommunalités qui veulent allier tourisme responsable et aménités naturelles,
  • les programmes d’actions coconstruits par les élus de chaque intercommunalité et leurs groupes de travail locaux,
  • six leviers d’action mobilisables par les intercommunalités qui souhaitent mettre en place un tourisme responsable valorisant les aménités naturelles de leurs territoires.

Retrouvez la publication ici

 

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Autres
Ressource privée
Non
Résumé

Lancée en mai 2021, cette Fabrique Prospective cofinancée par l'Agence Nationale de Cohésion des Territoires, la Direction générale des outremers (DGOM) et l'Office français de la biodiversité (OFB) a accompagné pendant un an, les élus et les acteurs locaux de quatre intercommunalités disposant d’aménités naturelles peu valorisées.

Pour en savoir plus sur la méthodologie, rendez-vous sur le site de l'ANCT

Fruit des travaux de cette Fabrique Prospective, une publication présente :

  • les enjeux auxquels sont confrontés les intercommunalités qui veulent allier tourisme responsable et aménités naturelles,
  • les programmes d’actions coconstruits par les élus de chaque intercommunalité et leurs groupes de travail locaux,
  • six leviers d’action mobilisables par les intercommunalités qui souhaitent mettre en place un tourisme responsable valorisant les aménités naturelles de leurs territoires.

Retrouvez la publication ici

"Co-construisons les ruralités de demain" : retour sur la journée MCDR Grand-Est

Organisé le 21 juin  par le Réseau Rural Grand Est et l'association Citoyens et Territoires, le séminaire "Co-construisons les ruralités de demain" a réuni une soixantaine de participants.

Patricia Andriot, vice-présidente du RTES, y représentait le réseau, co-porteur du projet TRESSONS

Cette rencontre a en effet permis de mettre en évidence 4 projets de mobilisation collective pour le développement rural (MCDR) dans lesquels le Réseau Rural de cette région s’est impliqué :

  • Port@il autour des tiers lieux en milieu rural,
  • Insterscop sur l’implicite de la coopération des projets,
  • Réseau Bio Climat pour mobiliser l’agriculture biologique au service du changement climatique sont ces 4 projets.
  • et donc TRESSONS (plus d'informations dans notre article dédié),

Placée sous le signe de la coopération, cette journée a permis de capitaliser sur ces acquis, d’en tirer les principaux enseignements et d’envisager les perspectives qu’il faut en dégager.

Denise Buhl, vice-présidente à la ruralité à la Région Grand-Est,  a participé à l’ensemble des travaux.

Au-delà des acquis de chacun des projets, des livrables nombreux, films, outils pédagogiques, monographies, la journée a mis en évidence trois grands acquis des MCDR :

  • Tous les témoignages et acquis mettent en évidence l’importance des décloisonnements et du dialogue que ces projets ont permis : discussion entre acteurs agricoles et ruraux, entre acteurs du développement local, du développement agricole et de l’économie sociale qui ne se connaissaient pas forcément, tous soulignent avec force, le décloisonnement porté par ce dispositif ;
  • Le second acquis porte sur les outils, les expérimentations, les innovations portées par le local pour répondre aux défis de la ruralité face aux transitions en cours. Tous les projets présentés sont allés au plus près des territoires, ont permis des expérimentations, des débats locaux, l’analyse de solutions locales très concrètes : cela confirme que des outils, des nouvelles façons de faire partent du local
  • Le troisième acquis met en évidence le rôle et les conditions de la coopération entre les acteurs pour mettre en place ces nouvelles solutionsplus précisément comment l’hybridation des acteurs, des financements, des lieux, des enjeux permet d’avancer plus vite et d’inventer ensemble.

Des questions restent cependant posées : les modèles économiques durables ne sont pas encore tous trouvés, la coopération réelle des acteurs est complexe et toujours fragile, la sortie de l’entre-soi reste toujours un défi. La journée confirme avec force le grand intérêt des MCDR plébiscités par les acteurs et interroge fortement sur la suite envisagée pour ancrer les acquis dans la durée.

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Organisé le 21 juin  par le Réseau Rural Grand Est et l'association Citoyens et Territoires, le séminaire "Co-construisons les ruralités de demain" a réuni une soixantaine de participants.

Patricia Andriot, vice-présidente du RTES, y représentait le réseau, co-porteur du projet TRESSONS

Cette rencontre a en effet permis de mettre en évidence 4 projets de mobilisation collective pour le développement rural (MCDR) dans lesquels le Réseau Rural de cette région s’est impliqué :

  • Port@il autour des tiers lieux en milieu rural,
  • Insterscop sur l’implicite de la coopération des projets,
  • Réseau Bio Climat pour mobiliser l’agriculture biologique au service du changement climatique sont ces 4 projets.
  • et donc TRESSONS (plus d'informations dans notre article dédié),

Placée sous le signe de la coopération, cette journée a permis de capitaliser sur ces acquis, d’en tirer les principaux enseignements et d’envisager les perspectives qu’il faut en dégager.

Denise Buhl, vice-présidente à la ruralité à la Région Grand-Est,  a participé à l’ensemble des travaux.

Au-delà des acquis de chacun des projets, des livrables nombreux, films, outils pédagogiques, monographies, la journée a mis en évidence trois grands acquis des MCDR :

  • Tous les témoignages et acquis mettent en évidence l’importance des décloisonnements et du dialogue que ces projets ont permis : discussion entre acteurs agricoles et ruraux, entre acteurs du développement local, du développement agricole et de l’économie sociale qui ne se connaissaient pas forcément, tous soulignent avec force, le décloisonnement porté par ce dispositif ;
  • Le second acquis porte sur les outils, les expérimentations, les innovations portées par le local pour répondre aux défis de la ruralité face aux transitions en cours. Tous les projets présentés sont allés au plus près des territoires, ont permis des expérimentations, des débats locaux, l’analyse de solutions locales très concrètes : cela confirme que des outils, des nouvelles façons de faire partent du local
  • Le troisième acquis met en évidence le rôle et les conditions de la coopération entre les acteurs pour mettre en place ces nouvelles solutionsplus précisément comment l’hybridation des acteurs, des financements, des lieux, des enjeux permet d’avancer plus vite et d’inventer ensemble.

Des questions restent cependant posées : les modèles économiques durables ne sont pas encore tous trouvés, la coopération réelle des acteurs est complexe et toujours fragile, la sortie de l’entre-soi reste toujours un défi. La journée confirme avec force le grand intérêt des MCDR plébiscités par les acteurs et interroge fortement sur la suite envisagée pour ancrer les acquis dans la durée.