Réseau des collectivités Territoriales pour une Économie Sociale et Solidaire

A quelles conditions une collectivité peut-elle mettre à disposition de l'ESS son foncier agricole ?

Des collectivités se sont interrogées quant aux possibilités de mise à disposition de leur foncier agricole au bénéfice d’initiatives de l’ESS.

Les développements qui suivent ne concernent que l’hypothèse d’une mise à disposition et non celle d’une cession définitive d’une parcelle agricole publique. De manière plus générale, le foncier agricole d’une collectivité relève a priori de son “domaine privé” et non pas de son “domaine public”, sauf cas particulier (c’est le sens de la réponse ministérielle publiée dans le JO Sénat du 07/06/2018 à QE n°02205). L'article L2221-1 CG3P sur la libre gestion du domaine privé a été récemment confirmé par Conseil d'Etat (CE, 02/12/2022, n°460100) : contrairement à la mise à disposition du domaine public, il n’y a pas d’obligation de mise en concurrence même en présence d’une activité économique.

Toutefois la diversité des modes d’organisation socialement innovants qui caractérise l’ESS complique parfois leur appréhension par la réglementation des modes d’exploitation agricole, le statut et régime social d’agriculteur, l’éligibilité aux aides de la PAC, etc. Par exemple, le statut d’agriculteur en SCOP et SCIC n’a été reconnu que récemment (voir notre article sur le décret de mai 2023) et reste à parfaire. Or les exploitants traditionnels bénéficient d’une priorité à l’installation garantie par le statut des baux ruraux d’une part et par un régime d’autorisation préfectoral sur les surfaces de plus de 12,5 hectares voire plus selon les régions d’autre part. Cette priorité peut parfois contrarier les desseins d’une collectivité ou les politiques publiques locales (voir réponse ministérielle publiée dans le JO Sénat du 13/02/2025, QE n°01990). Quelles sont les possibilités pour une collectivité de mettre  à disposition  son foncier agricole auprès notamment d’acteurs de l’ESS? Quelques éclairages juridiques et illustrations.

La FAQ juridique est réservée aux collectivités adhérentes du RTES. Dans le cadre de TRESSONS 2024/2025, le RTES ouvre sa FAQ juridique à toutes les collectivités rurales, sur les questions autour de l'appui à l'installation agricole, des formes d'emploi, et plus largement du soutien à la création d'activités en lien avec l'ESS. Cette question juridique est donc disponible pour toutes les collectivités, adhérentes et non adhérentes au RTES. Retrouvez toutes les questions juridiques traitées dans notre Foire aux Questions juridique !

  • Le bail rural de droit commun, avec possibilité de clauses environnementales

En l’absence d’autre exploitant prioritaire, la collectivité peut recourir aux baux ruraux de droit commun, d’une durée minimum renouvelable de 9 ans, au loyer (“fermage”) encadré par arrêté préfectoral et offrant droit de préemption au preneur, voire recourir au  « bail de petites parcelles » dérogatoire sur la durée, le prix notamment. 

L’introduction de clauses environnementales peut garantir un cahier des charges cohérent notamment avec le PAT, y compris pour garantir une agriculture biologique. Le CEREMA souligne l’intérêt des baux ruraux à clauses environnementales (BRE) tant pour les communes que les départements pour la gestion de terrains acquis dans le cadre de la politique des espaces naturels sensibles.

Près de Dijon, la commune de Longvic disposait de terres en jachère. Le conseil municipal a voté à l’unanimité la location d’un hectare de terrain en bail rural de 9 ans à un atelier chantier d’insertion « Le champ des sourires ». L’association était à la recherche de terrain pour installer une ferme florale destinée à réduire l’isolement et autonomiser les femmes via des activités professionnelles liées à la culture des fleurs. 

Les montages peuvent parfois être plus complexes, notamment en cas d’habitation :

La SCIC Passeur de terres est une coopérative régionale d’acquisition de foncier agricole, outil local de Terre de Liens Pays de la Loire. Elle est en 2025 propriétaire de 18 fermes. Le bâti et les édifices sont propriétés des paysans mais avec obligation à leur départ de les revendre à Passeur de terres ou au paysan qui prend la suite. A Bouaye (44), Passeur de terres a acheté la partie agricole de la Ferme de Bois Olive. Le propriétaire qui louait la maison à décidé de la vendre mais Passeur de terres n’avait pas les moyens de l’acheter. Passeurs de terres a sollicité Nantes Métropole qui s’est positionnée pour acheter cette maison et, n’ayant pas la compétence habitat, s’est tourné vers le bailleur social Une famille Un toit. Avec l’aide de juristes, les partenaires ont fait en sorte de proposer 2 baux indissociables : un bail à domaine congéable avec clauses environnementales et un bail rural d’habitation.

  • Le Commodat ou prêt à usage

Régi par les articles 1875 à 1891 du Code civil, le commodat ou prêt à usage est un contrat par lequel le propriétaire laisse gratuitement son bien à la disposition d’un exploitant pour une durée déterminée ou indéterminée. Sa gratuité l'exclut du champ de l’article L 411-1 du CRPM qui ne vise que la mise à disposition « à titre onéreux » d’une part et surtout, ne constitue pas une libéralité illégale, notamment pour un terrain agricole (Réponse Ministérielle publiée au JO du Sénat du 30/08/2018 à QE n°01803), cette gratuité n’a donc pas à être justifiée comme une subvention en nature. Le qualificatif onéreux est étendu aux principaux cas de contreparties suivants à bien éviter : versement d’une contrepartie financière même modique et inférieure aux minima de l’arrêté préfectoral des fermages ; livraison en contre échange de récoltes ou d’autres denrées ; réalisation de travaux d’entretien du fonds, des cultures par le bénéficiaire ; paiement par le bénéficiaire de l’impôt foncier ou de l’assurance du bien à la charge initialement du propriétaire ; hébergement, entretien du propriétaire etc

  • Le bail emphytéotique

Distinct du “bail de long terme”, et prévu par les articles L 451-1 et suivants du CRPM, le bail emphytéotique est un bail rural mais qui échappe au statut du fermage. Il se caractérise par sa durée qui doit être au minimum de plus de 18 ans et au maximum de 99 ans, par son prix (appelé canon) qui doit être faiblevoire modique (sans pour autant constituer une aide publique indirecte), et par la faculté du preneur de réaliser tous les travaux qu’il souhaite, lesquels deviendront la propriété du bailleur à l’échéance du contrat sans ouvrir droit à indemnités au profit du locataire. C’est toutefois un droit réel immobilier qui est donc librement cessible, susceptible d’hypothèques, saisissable par les créanciers du preneur et pouvant faire l’objet de sous-location mais les collectivités pourront limiter ces libertés en optant plutôt pour un bail emphytéotique administratif.

  • La convention SAFER de mise à disposition

Il s’agit selon l’article L142-6 CRPM, pour un propriétaire, qui peut être la collectivité, de mettre à la disposition de la SAFER ses terres afin qu’elles soient mises en valeur par un ou plusieurs exploitants. La durée de cette convention ne peut excéder six ans, renouvelable une fois et ce quelque soit la surface concernée par la convention. A cet effet, la SAFER consent des baux qui ne sont pas soumis au statut du fermage sauf en ce qui concerne le prix (il faut respecter l’arrêté préfectoral portant sur les valeurs locatives). La recherche d’un preneur ainsi que l’état des lieux sont notamment réalisés par la SAFER elle-même. Une collectivité peut ainsi demander à la SAFER le respect de ses priorités, comme en prévoyant la mise à disposition plutôt à des exploitants en bio et/ou en insertion ou bien à une couveuse d’entreprises d’activités agricoles (tel que l’a fait par exemple la Métropole Aix-Marseille-Provence au bénéfice d’une couveuse associative, par délibération d’avril 2022).

Le temps  de montage d’un projet collectif est plus long que celui d’un projet individuel. Pour répondre à cet enjeu le Département d’Ille-et-Vilaine a créé le dispositif de portage foncier qui permet de faciliter l’accès au foncier d’un public non issu du milieu agricole avec des projets agriruraux innovants. Il se traduit concrètement par une mise en réserve de biens fonciers agricoles pour une durée maximale de 2 ans, dans le cadre d’une convention avec la SAFER Bretagne. Ce dispositif permet de ne pas rater d’opportunités foncières tout en laissant le temps à des projets collectifs, multi-activité… de s’organiser. Les projets sont retenus selon des critères précis : avoir validé la capacité professionnelle agricole, démontrer la faisabilité et la viabilité du projet, s'inscrire dans une installation hors cadre familial et dont la production répond à des critères de durabilité : économe en intrants ou diversifié ou à forte valeur ajoutée. Le Département prend en charge les frais générés par le stockage : acquisition, mise en réserve (impôt foncier, frais de gestion, rémunération Safer....) dans la limite de 15 000€ par dossier. Ce dispositif permet de ne pas rater d'opportunités et de laisser une place à d’autres formes d’agriculture.

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Des collectivités se sont interrogées quant aux possibilités de mise à disposition de leur foncier agricole au bénéfice d’initiatives de l’ESS.

Les développements qui suivent ne concernent que l’hypothèse d’une mise à disposition et non celle d’une cession définitive d’une parcelle agricole publique. De manière plus générale, le foncier agricole d’une collectivité relève a priori de son “domaine privé” et non pas de son “domaine public”, sauf cas particulier (c’est le sens de la réponse ministérielle publiée dans le JO Sénat du 07/06/2018 à QE n°02205). L'article L2221-1 CG3P sur la libre gestion du domaine privé a été récemment confirmé par Conseil d'Etat (CE, 02/12/2022, n°460100) : contrairement à la mise à disposition du domaine public, il n’y a pas d’obligation de mise en concurrence même en présence d’une activité économique.

Toutefois la diversité des modes d’organisation socialement innovants qui caractérise l’ESS complique parfois leur appréhension par la réglementation des modes d’exploitation agricole, le statut et régime social d’agriculteur, l’éligibilité aux aides de la PAC, etc. Par exemple, le statut d’agriculteur en SCOP et SCIC n’a été reconnu que récemment (voir notre article sur le décret de mai 2023) et reste à parfaire. Or les exploitants traditionnels bénéficient d’une priorité à l’installation garantie par le statut des baux ruraux d’une part et par un régime d’autorisation préfectoral sur les surfaces de plus de 12,5 hectares voire plus selon les régions d’autre part. Cette priorité peut parfois contrarier les desseins d’une collectivité ou les politiques publiques locales (voir réponse ministérielle publiée dans le JO Sénat du 13/02/2025, QE n°01990). Quelles sont les possibilités pour une collectivité de mettre  à disposition  son foncier agricole auprès notamment d’acteurs de l’ESS? Quelques éclairages juridiques et illustrations.

La FAQ juridique est réservée aux collectivités adhérentes du RTES. Dans le cadre de TRESSONS 2024/2025, le RTES ouvre sa FAQ juridique à toutes les collectivités rurales, sur les questions autour de l'appui à l'installation agricole, des formes d'emploi, et plus largement du soutien à la création d'activités en lien avec l'ESS. Cette question juridique est donc disponible pour toutes les collectivités, adhérentes et non adhérentes au RTES. Retrouvez toutes les questions juridiques traitées dans notre Foire aux Questions juridique !

  • Le bail rural de droit commun, avec possibilité de clauses environnementales

En l’absence d’autre exploitant prioritaire, la collectivité peut recourir aux baux ruraux de droit commun, d’une durée minimum renouvelable de 9 ans, au loyer (“fermage”) encadré par arrêté préfectoral et offrant droit de préemption au preneur, voire recourir au  « bail de petites parcelles » dérogatoire sur la durée, le prix notamment. 

L’introduction de clauses environnementales peut garantir un cahier des charges cohérent notamment avec le PAT, y compris pour garantir une agriculture biologique. Le CEREMA souligne l’intérêt des baux ruraux à clauses environnementales (BRE) tant pour les communes que les départements pour la gestion de terrains acquis dans le cadre de la politique des espaces naturels sensibles.

Près de Dijon, la commune de Longvic disposait de terres en jachère. Le conseil municipal a voté à l’unanimité la location d’un hectare de terrain en bail rural de 9 ans à un atelier chantier d’insertion « Le champ des sourires ». L’association était à la recherche de terrain pour installer une ferme florale destinée à réduire l’isolement et autonomiser les femmes via des activités professionnelles liées à la culture des fleurs. 

Les montages peuvent parfois être plus complexes, notamment en cas d’habitation :

La SCIC Passeur de terres est une coopérative régionale d’acquisition de foncier agricole, outil local de Terre de Liens Pays de la Loire. Elle est en 2025 propriétaire de 18 fermes. Le bâti et les édifices sont propriétés des paysans mais avec obligation à leur départ de les revendre à Passeur de terres ou au paysan qui prend la suite. A Bouaye (44), Passeur de terres a acheté la partie agricole de la Ferme de Bois Olive. Le propriétaire qui louait la maison à décidé de la vendre mais Passeur de terres n’avait pas les moyens de l’acheter. Passeurs de terres a sollicité Nantes Métropole qui s’est positionnée pour acheter cette maison et, n’ayant pas la compétence habitat, s’est tourné vers le bailleur social Une famille Un toit. Avec l’aide de juristes, les partenaires ont fait en sorte de proposer 2 baux indissociables : un bail à domaine congéable avec clauses environnementales et un bail rural d’habitation.

  • Le Commodat ou prêt à usage

Régi par les articles 1875 à 1891 du Code civil, le commodat ou prêt à usage est un contrat par lequel le propriétaire laisse gratuitement son bien à la disposition d’un exploitant pour une durée déterminée ou indéterminée. Sa gratuité l'exclut du champ de l’article L 411-1 du CRPM qui ne vise que la mise à disposition « à titre onéreux » d’une part et surtout, ne constitue pas une libéralité illégale, notamment pour un terrain agricole (Réponse Ministérielle publiée au JO du Sénat du 30/08/2018 à QE n°01803), cette gratuité n’a donc pas à être justifiée comme une subvention en nature. Le qualificatif onéreux est étendu aux principaux cas de contreparties suivants à bien éviter : versement d’une contrepartie financière même modique et inférieure aux minima de l’arrêté préfectoral des fermages ; livraison en contre échange de récoltes ou d’autres denrées ; réalisation de travaux d’entretien du fonds, des cultures par le bénéficiaire ; paiement par le bénéficiaire de l’impôt foncier ou de l’assurance du bien à la charge initialement du propriétaire ; hébergement, entretien du propriétaire etc

  • Le bail emphytéotique

Distinct du “bail de long terme”, et prévu par les articles L 451-1 et suivants du CRPM, le bail emphytéotique est un bail rural mais qui échappe au statut du fermage. Il se caractérise par sa durée qui doit être au minimum de plus de 18 ans et au maximum de 99 ans, par son prix (appelé canon) qui doit être faiblevoire modique (sans pour autant constituer une aide publique indirecte), et par la faculté du preneur de réaliser tous les travaux qu’il souhaite, lesquels deviendront la propriété du bailleur à l’échéance du contrat sans ouvrir droit à indemnités au profit du locataire. C’est toutefois un droit réel immobilier qui est donc librement cessible, susceptible d’hypothèques, saisissable par les créanciers du preneur et pouvant faire l’objet de sous-location mais les collectivités pourront limiter ces libertés en optant plutôt pour un bail emphytéotique administratif.

  • La convention SAFER de mise à disposition

Il s’agit selon l’article L142-6 CRPM, pour un propriétaire, qui peut être la collectivité, de mettre à la disposition de la SAFER ses terres afin qu’elles soient mises en valeur par un ou plusieurs exploitants. La durée de cette convention ne peut excéder six ans, renouvelable une fois et ce quelque soit la surface concernée par la convention. A cet effet, la SAFER consent des baux qui ne sont pas soumis au statut du fermage sauf en ce qui concerne le prix (il faut respecter l’arrêté préfectoral portant sur les valeurs locatives). La recherche d’un preneur ainsi que l’état des lieux sont notamment réalisés par la SAFER elle-même. Une collectivité peut ainsi demander à la SAFER le respect de ses priorités, comme en prévoyant la mise à disposition plutôt à des exploitants en bio et/ou en insertion ou bien à une couveuse d’entreprises d’activités agricoles (tel que l’a fait par exemple la Métropole Aix-Marseille-Provence au bénéfice d’une couveuse associative, par délibération d’avril 2022).

Le temps  de montage d’un projet collectif est plus long que celui d’un projet individuel. Pour répondre à cet enjeu le Département d’Ille-et-Vilaine a créé le dispositif de portage foncier qui permet de faciliter l’accès au foncier d’un public non issu du milieu agricole avec des projets agriruraux innovants. Il se traduit concrètement par une mise en réserve de biens fonciers agricoles pour une durée maximale de 2 ans, dans le cadre d’une convention avec la SAFER Bretagne. Ce dispositif permet de ne pas rater d’opportunités foncières tout en laissant le temps à des projets collectifs, multi-activité… de s’organiser. Les projets sont retenus selon des critères précis : avoir validé la capacité professionnelle agricole, démontrer la faisabilité et la viabilité du projet, s'inscrire dans une installation hors cadre familial et dont la production répond à des critères de durabilité : économe en intrants ou diversifié ou à forte valeur ajoutée. Le Département prend en charge les frais générés par le stockage : acquisition, mise en réserve (impôt foncier, frais de gestion, rémunération Safer....) dans la limite de 15 000€ par dossier. Ce dispositif permet de ne pas rater d'opportunités et de laisser une place à d’autres formes d’agriculture.

Fiche Déniché pour vous n°136 - Maison Phare

Située à Fontaine d'Ouche, quartier prioritaire de la politique de la ville de Dijon, la Maison-Phare se définit comme une association d'éducation populaire et de pédagogie sociale ouverte à toutes et à tous. Elle propose des pratiques collectives ainsi qu’une approche intégrale de l’éducation (intellectuelle, culturelle, sociale, physique, manuelle). Leur démarche pédagogique s’inscrit dans le décloisonnement des publics, dans l’animation de tiers-espaces éducatifs, de travail coopératif et d’animation sociale. La Maison-Phare souhaite inscrire un projet associatif responsable qui vise à la complémentarité et à la coopération entre les citoyen·nes et les acteurs·trices locaux. 

TÉLÉCHARGEZ LA FICHE DÉNICHÉ POUR VOUS N°136 - Maison-Phare EN CLIQUANT ICI

Mots-clés : Alimentation durable ; politique de la ville - Août 2024

Au Café et Au Resto – La maison-phare

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Située à Fontaine d'Ouche, quartier prioritaire de la politique de la ville de Dijon, la Maison-Phare se définit comme une association d'éducation populaire et de pédagogie sociale ouverte à toutes et à tous. Elle propose des pratiques collectives ainsi qu’une approche intégrale de l’éducation (intellectuelle, culturelle, sociale, physique, manuelle). Leur démarche pédagogique s’inscrit dans le décloisonnement des publics, dans l’animation de tiers-espaces éducatifs, de travail coopératif et d’animation sociale. La Maison-Phare souhaite inscrire un projet associatif responsable qui vise à la complémentarité et à la coopération entre les citoyen·nes et les acteurs·trices locaux. 

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Mots-clés : Alimentation durable ; politique de la ville - Août 2024

Au Café et Au Resto – La maison-phare

Fiche Déniché pour vous n°138 - Coop'Manau

Durant la crise COVID, des habitantes du quartier de l’Alma à Roubaix ont confectionné bénévolement 3 000 masques pour les hôpitaux du Nord. Face à cette incroyable mobilisation, le centre social Alma a imaginé un projet permettant aux habitant.e.s des QPV éloignés de l’emploi de mettre leurs compétences au service des besoins du territoire et ainsi les remobiliser vers le marché du travail.

TÉLÉCHARGEZ LA FICHE DÉNICHÉ POUR VOUS N°138 - Coop'Manau EN CLIQUANT ICI

Mots-clés : QPV, insertion, alimentation, textile - Décembre 2024

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Durant la crise COVID, des habitantes du quartier de l’Alma à Roubaix ont confectionné bénévolement 3 000 masques pour les hôpitaux du Nord. Face à cette incroyable mobilisation, le centre social Alma a imaginé un projet permettant aux habitant.e.s des QPV éloignés de l’emploi de mettre leurs compétences au service des besoins du territoire et ainsi les remobiliser vers le marché du travail.

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Mots-clés : QPV, insertion, alimentation, textile - Décembre 2024

Retour sur le webinaire RTES & IdealCO : Comment favoriser les lieux conviviaux pour favoriser la cohésion sociale?

Le RTES a animé un webinaire le 27 juin 2024 avec son partenaire IdealCO, portant sur les lieux conviviaux en milieu rural et sur la façon dont les collectivités territoriales peuvent favoriser leur développement, en lien avec l'économie sociale et solidaire. 99 participant.e.s ont pu échanger et découvrir 2 initiatives : le projet Instant'Ernée - guinguette estivale dans la commune d'Ernée (Pays de la Loire), et le projet El Capitan, un tiers-lieu dans l'Orne (Normandie).

Pour rendre un centre bourg attrayant et dynamique, la convivialité et le partage jouent un rôle crucial. Comment les collectivités peuvent-elles agir, en s'appuyant sur l'ESS, pour créer des espaces de rencontres ? Comment construire des lieux conviviaux qui répondent aux besoins de la population ?

Des échanges inspirants sur les réalités et difficultés rencontrées

La présentation d'initiatives, avec un focus sur les relations avec les pouvoirs publics a permis de concevoir les étapes concrètes franchies et les obstacles contournés pour monter ces projets.

Les intervenants

Emma LOREE, cheffe de projet Petites Villes de Demain - Ville d'Ernée

Dans l'objectif de dynamiser la vie citoyenne et la convivialité de son territoire, la Ville a lancé un projet de revitalisation dans le cadre du programme Petites Villes de Demain. Cet été 2024 a eu lieu la 2ème édition du projet l'Instant-Ernée, une guinguette éphémère et festive organisée sur la place centrale, 5 vendredis soirs pendant les mois juin et de juillet, véritable succès auprès des habitant.e.s. Emma LOREE détaille l'évolution du projet avec la construction d'une équipe citoyenne (mixte de commerçant.e.s, d'habitant.e.s, d'élu.e.s et services de la collectivité), le rôle de la collectivité et les enjeux du territoire, comme la mobilisation citoyenne.

Découvrez notre fiche Déniché pour vous sur la guinguette d'Ernée

Rendez-vous sur la page dédiée à la guinguette sur le site de la Ville d'Ernée

Igor LOUBOFF, associé - Coop des Territoires & co-président du projet El Capitan 

Comment relocaliser les filières agricoles sur le territoire ? Comment favoriser une participation des habitants dans la vie commune ? Comment encourager les jeunes à s'installer en zone rurale ? C'est face à ces 3 problématiques que l'Auberge participative El Capitan a vu le jour. Igor LOUBOFF explique son fonctionnement singulier, où les utilisateurs du lieu s'auto-gèrent et peuvent développer leurs projets professionnels et personnels en toute liberté. En apportant un local multifonctionnel où travailler, se réunir, transiter, ou encore promouvoir le territoire, les habitant.e.s se rencontrent régulièrement et partagent des moments de convivialité avec les voyageurs de passage.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet d' El Capitan

Patricia ANDRIOT, cheffe de projet mission ruralités - ANCT, commissaire à l’aménagement du massif des Vosges, élue locale & vice-présidente du RTES

En ce qui concerne les relations entre pouvoirs publics et lieux de convivialité, Patricia ANDRIOT alerte sur l'importance du respect de l'initiative citoyenne de ces projets. Une véritable co-construction entre pouvoirs publics et citoyens autour des lieux conviviaux apparait essentielle, car comme le rappelle Patricia Andriot la convivialité ne se décrète pas. Chaque territoire a sa propre dynamique et il y a une grande diversité de modèles possibles. En ce sens l'articulation entre alchimie locale et mise en réseau régionale ou nationale pour partager des outils, des services, etc. apparait comme un facteur de réussite de ces projets. Les collectivités territoriales peuvent développer les conditions favorables à l'émergence de ce type d'initiatives mais sans trop intervenir dans le fonctionnement de ces lieux conviviaux, au risque de casser les dynamiques citoyennes. 

Pour aller plus loin :

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Le RTES a animé un webinaire le 27 juin 2024 avec son partenaire IdealCO, portant sur les lieux conviviaux en milieu rural et sur la façon dont les collectivités territoriales peuvent favoriser leur développement, en lien avec l'économie sociale et solidaire. 99 participant.e.s ont pu échanger et découvrir 2 initiatives : le projet Instant'Ernée - guinguette estivale dans la commune d'Ernée (Pays de la Loire), et le projet El Capitan, un tiers-lieu dans l'Orne (Normandie).

Pour rendre un centre bourg attrayant et dynamique, la convivialité et le partage jouent un rôle crucial. Comment les collectivités peuvent-elles agir, en s'appuyant sur l'ESS, pour créer des espaces de rencontres ? Comment construire des lieux conviviaux qui répondent aux besoins de la population ?

Des échanges inspirants sur les réalités et difficultés rencontrées

La présentation d'initiatives, avec un focus sur les relations avec les pouvoirs publics a permis de concevoir les étapes concrètes franchies et les obstacles contournés pour monter ces projets.

Les intervenants

Emma LOREE, cheffe de projet Petites Villes de Demain - Ville d'Ernée

Dans l'objectif de dynamiser la vie citoyenne et la convivialité de son territoire, la Ville a lancé un projet de revitalisation dans le cadre du programme Petites Villes de Demain. Cet été 2024 a eu lieu la 2ème édition du projet l'Instant-Ernée, une guinguette éphémère et festive organisée sur la place centrale, 5 vendredis soirs pendant les mois juin et de juillet, véritable succès auprès des habitant.e.s. Emma LOREE détaille l'évolution du projet avec la construction d'une équipe citoyenne (mixte de commerçant.e.s, d'habitant.e.s, d'élu.e.s et services de la collectivité), le rôle de la collectivité et les enjeux du territoire, comme la mobilisation citoyenne.

Découvrez notre fiche Déniché pour vous sur la guinguette d'Ernée

Rendez-vous sur la page dédiée à la guinguette sur le site de la Ville d'Ernée

Igor LOUBOFF, associé - Coop des Territoires & co-président du projet El Capitan 

Comment relocaliser les filières agricoles sur le territoire ? Comment favoriser une participation des habitants dans la vie commune ? Comment encourager les jeunes à s'installer en zone rurale ? C'est face à ces 3 problématiques que l'Auberge participative El Capitan a vu le jour. Igor LOUBOFF explique son fonctionnement singulier, où les utilisateurs du lieu s'auto-gèrent et peuvent développer leurs projets professionnels et personnels en toute liberté. En apportant un local multifonctionnel où travailler, se réunir, transiter, ou encore promouvoir le territoire, les habitant.e.s se rencontrent régulièrement et partagent des moments de convivialité avec les voyageurs de passage.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet d' El Capitan

Patricia ANDRIOT, cheffe de projet mission ruralités - ANCT, commissaire à l’aménagement du massif des Vosges, élue locale & vice-présidente du RTES

En ce qui concerne les relations entre pouvoirs publics et lieux de convivialité, Patricia ANDRIOT alerte sur l'importance du respect de l'initiative citoyenne de ces projets. Une véritable co-construction entre pouvoirs publics et citoyens autour des lieux conviviaux apparait essentielle, car comme le rappelle Patricia Andriot la convivialité ne se décrète pas. Chaque territoire a sa propre dynamique et il y a une grande diversité de modèles possibles. En ce sens l'articulation entre alchimie locale et mise en réseau régionale ou nationale pour partager des outils, des services, etc. apparait comme un facteur de réussite de ces projets. Les collectivités territoriales peuvent développer les conditions favorables à l'émergence de ce type d'initiatives mais sans trop intervenir dans le fonctionnement de ces lieux conviviaux, au risque de casser les dynamiques. 

Pour aller plus loin :

Fiche Déniché pour vous n°135 - L’Instant’Ernée la Guinguette estivale

Pour sa 2ème édition, la Ville d'Ernée a lancé une guinguette estivale éphémère, du 14 juin au 19 juillet 2024. Inscrit dans le programme Petites Villes de Demain (PVD), le but du projet est de raviver le centre-ville historique et d'en faire un lieu intergénérationnel, culturel et créateur de liens, autour d'événements festifs.

Commune rurale de 5 600 habitant.e.s, Ernée est la ville centre de la Communauté de communes de l’Ernée, située à 20 km de Fougères et de Mayenne. Si la ville d’Ernée démontre une réelle dynamique commerciale, le centre historique, marqué par la place de l’église, est parfois délaissé par ses habitant.e.s.  La ville a impulsé un projet de revitalisation du centre-bourg dans le cadre d'une Opération de revitalisation de territoire,  projet animé par une équipe citoyenne. 

TÉLÉCHARGEZ LA FICHE DÉNICHÉ POUR VOUS N°135 - L’Instant’Ernée la Guinguette estivale EN CLIQUANT ICI

Mots-clés : Revitalisation - Juillet 2024

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Pour sa 2ème édition, la Ville d'Ernée a lancé une guinguette estivale éphémère, du 14 juin au 19 juillet 2024. Inscrit dans le programme Petites Villes de Demain (PVD), le but du projet est de raviver le centre-ville historique et d'en faire un lieu intergénérationnel, culturel et créateur de liens, autour d'événements festifs.

Commune rurale de 5 600 habitant.e.s, Ernée est la ville centre de la Communauté de communes de l’Ernée, située à 20 km de Fougères et de Mayenne. Si la ville d’Ernée démontre une réelle dynamique commerciale, le centre historique, marqué par la place de l’église, est parfois délaissé par ses habitant.e.s.  La ville a impulsé un projet de revitalisation du centre-bourg dans le cadre d'une Opération de revitalisation de territoire,  projet animé par une équipe citoyenne. 

TÉLÉCHARGEZ LA FICHE DÉNICHÉ POUR VOUS N°135 - L’Instant’Ernée la Guinguette estivale EN CLIQUANT ICI

Mots-clés : Revitalisation - Juillet 2024

Newsletter RTES - Politique de la ville

💡Politique de la ville & ESS

Pas d'images ? Version web

Newsletter RTES - Politique de la ville & ESS - SEPTEMBRE 2023

Cette lettre électronique est réalisée dans le cadre d'un chantier du RTES "Politique de la Ville et ESS", mené avec le soutien de l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires.

 

 

CIRCULAIRE SIGNÉE POUR LA NOUVELLE GÉNÉRATION DES CONTRATS DE VILLE

Une circulaire adressée aux préfets le 31 août 2023 précise le cadre relatif à l'élaboration de la nouvelle génération des contrats de ville 2024-2030 dans les départements métropolitains. L'approche précédente par "piliers" de la politique de la ville fait place à une approche recentrée sur les priorités définies à l'échelle de chaque territoire. Une opportunité pour les collectivités locales et les acteurs locaux de renforcer la place de l'ESS dans les prochains contrats de ville !
En savoir plus
 

 

RETROUVEZ LES DERNIÈRES RESSOURCES DU RTES EN VUE DES FUTURS CONTRATS DE VILLE

Ces ressources ont été pensées comme points d'appui pour favoriser l'intégration de l'ESS dans les futurs "Engagements Quartiers 2030", et renforcer la capacité de l'ESS à répondre aux besoins des habitants et des territoires.
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Tiers-lieux, coopérative de consommateurs, conciergerie solidaire, création de PTCE... Retrouvez quelques initiatives ESS en réponse aux défis économiques et sociaux des quartiers :

Situé en quartier prioritaire à Toulouse, le FIL (Façonneur d’Innovations Locales) est un tiers-lieu ESS porté par la SCIC Les Imaginations Fertiles et la foncière ETIC. Il a pour objectif de contribuer à l’animation territoriale du quartier et favoriser le vivre ensemble, l’insertion et l’emploi.
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Le Collectif Abbal, c'est 2600m² de locaux appartenant à Toulouse Métropole, confié de manière transitoire au collectif, pour l'animer et développer un lieu de vie et d’activités sur le quartier prioritaire de la Reynerie. 
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SuperQuinquin est une coopérative de consommateurs participative implantée à Lille dans le quartier prioritaire de Fives. Elle est portée par des citoyen.ne.s désirant créer une alternative à la grande distribution classique, en proposant des produits de consommation courante de qualité, locaux, et accessibles.
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Soutenu par Plaine Commune, le PTCE PôPE (Pôle Petite Enfance) a pour objectif de développer l'offre d'accueil de la petite enfance en Seine-Saint-Denis et lever les freins à l’emploi des femmes par l'ESS, l’innovation et l’inclusion des habitant.e.s.
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Située dans le quartier prioritaire Ampère à Strasbourg, la Conciergerie solidaire Ampère a pour ambition de faire revenir des services de proximité dans le quartier.
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Située en région parisienne, l’association AMELIOR a pour objet de favoriser l'émergence et l'organisation de marchés d'économie locale issus de la récupération, du recyclage, et de la revalorisation des déchets ; contribuer à l'insertion professionnelle, économique, et sociale des biffin.e.s et recycleur.euse.s ; développer des actions éducatives autour du tri sélectif, du recyclage et de l'économie circulaire.
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RETROUVEZ LE REPÈRESS DU RTES - "ÉCONOMIE INFORMELLE & ESS - ENJEUX ET LEVIERS D'ACTION DES COLLECTIVITÉS LOCALES"

Après 2 ans de travaux, le RTES a publié en mai son RepèrESS "Economie informelle & ESS, enjeux et leviers d'action des collectivités locales". Qu'est ce que l'économie informelle ? Comment les collectivités peuvent-elles accompagner sa transition par et vers l’ESS ? Des retours d'expériences, des points d'appui et des leviers d'action sont à retrouver dans ce RepèrESS.
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EXPERIMENTATION D'UNE CAISSE ALIMENTAIRE COMMUNE SUR LE TERRITOIRE DE MONTPELLIER MÉTROPOLE

Dans le cadre du programme national Territoires à VivreS , 25 organisations du territoire montpellierain se sont regroupées en comité local pour concevoir une expérimentation visant à lutter contre la précarité alimentaire en favorisant la démocratie alimentaire et l'accès à une alimentation de qualité pour tous, et en contribuant au développement d’un système alimentaire territorial plus durable.
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QPV ET ESS - RETOUR SUR LE CLUB COLLECTIVIT'ESS DE LA CRESS HAUTS-DE-FRANCE

La CRESS Hauts-de-France organisait le 7 septembre une rencontre du Club Collectivit'ESS en visioconférence sur le thème : « Développer, aménager et équilibrer le territoire : l’ESS comme solution pour les QPV ? ». Réunissant une vingtaine d’élu.e.s et de technicien.ne.s de collectivités, le RTES y est intervenu pour présenter la réalité de l'ESS en QPV et les leviers à disposition des collectivités pour y renforcer la place de l'ESS.
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L'UNIVERSITÉ URBACT A FAIT SON GRAND RETOUR À MALMÖ, DU 28 AU 30 AOÛT 2023

 

 

Vous recevez cette newsletter car vous avez participé à une rencontre du RTES sur la thématique de la politique de la ville ou car vous nous avez fait part de votre intérêt pour le sujet. Si vous souhaitez vous désinscrire, cliquez sur "Se désinscrire" en bas de cet e-mail. 
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💡Politique de la ville & ESS

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Newsletter RTES - Politique de la ville & ESS - SEPTEMBRE 2023

Cette lettre électronique est réalisée dans le cadre d'un chantier du RTES "Politique de la Ville et ESS", mené avec le soutien de l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires.

 

 

CIRCULAIRE SIGNÉE POUR LA NOUVELLE GÉNÉRATION DES CONTRATS DE VILLE

Une circulaire adressée aux préfets le 31 août 2023 précise le cadre relatif à l'élaboration de la nouvelle génération des contrats de ville 2024-2030 dans les départements métropolitains. L'approche précédente par "piliers" de la politique de la ville fait place à une approche recentrée sur les priorités définies à l'échelle de chaque territoire. Une opportunité pour les collectivités locales et les acteurs locaux de renforcer la place de l'ESS dans les prochains contrats de ville !
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RETROUVEZ LES DERNIÈRES RESSOURCES DU RTES EN VUE DES FUTURS CONTRATS DE VILLE

Ces ressources ont été pensées comme points d'appui pour favoriser l'intégration de l'ESS dans les futurs "Engagements Quartiers 2030", et renforcer la capacité de l'ESS à répondre aux besoins des habitants et des territoires.
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Tiers-lieux, coopérative de consommateurs, conciergerie solidaire, création de PTCE... Retrouvez quelques initiatives ESS en réponse aux défis économiques et sociaux des quartiers :

Situé en quartier prioritaire à Toulouse, le FIL (Façonneur d’Innovations Locales) est un tiers-lieu ESS porté par la SCIC Les Imaginations Fertiles et la foncière ETIC. Il a pour objectif de contribuer à l’animation territoriale du quartier et favoriser le vivre ensemble, l’insertion et l’emploi.
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Le Collectif Abbal, c'est 2600m² de locaux appartenant à Toulouse Métropole, confié de manière transitoire au collectif, pour l'animer et développer un lieu de vie et d’activités sur le quartier prioritaire de la Reynerie. 
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SuperQuinquin est une coopérative de consommateurs participative implantée à Lille dans le quartier prioritaire de Fives. Elle est portée par des citoyen.ne.s désirant créer une alternative à la grande distribution classique, en proposant des produits de consommation courante de qualité, locaux, et accessibles.
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Soutenu par Plaine Commune, le PTCE PôPE (Pôle Petite Enfance) a pour objectif de développer l'offre d'accueil de la petite enfance en Seine-Saint-Denis et lever les freins à l’emploi des femmes par l'ESS, l’innovation et l’inclusion des habitant.e.s.
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Située dans le quartier prioritaire Ampère à Strasbourg, la Conciergerie solidaire Ampère a pour ambition de faire revenir des services de proximité dans le quartier.
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Située en région parisienne, l’association AMELIOR a pour objet de favoriser l'émergence et l'organisation de marchés d'économie locale issus de la récupération, du recyclage, et de la revalorisation des déchets ; contribuer à l'insertion professionnelle, économique, et sociale des biffin.e.s et recycleur.euse.s ; développer des actions éducatives autour du tri sélectif, du recyclage et de l'économie circulaire.
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RETROUVEZ LE REPÈRESS DU RTES - "ÉCONOMIE INFORMELLE & ESS - ENJEUX ET LEVIERS D'ACTION DES COLLECTIVITÉS LOCALES"

Après 2 ans de travaux, le RTES a publié en mai son RepèrESS "Economie informelle & ESS, enjeux et leviers d'action des collectivités locales". Qu'est ce que l'économie informelle ? Comment les collectivités peuvent-elles accompagner sa transition par et vers l’ESS ? Des retours d'expériences, des points d'appui et des leviers d'action sont à retrouver dans ce RepèrESS.
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EXPERIMENTATION D'UNE CAISSE ALIMENTAIRE COMMUNE SUR LE TERRITOIRE DE MONTPELLIER MÉTROPOLE

Dans le cadre du programme national Territoires à VivreS , 25 organisations du territoire montpellierain se sont regroupées en comité local pour concevoir une expérimentation visant à lutter contre la précarité alimentaire en favorisant la démocratie alimentaire et l'accès à une alimentation de qualité pour tous, et en contribuant au développement d’un système alimentaire territorial plus durable.
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QPV ET ESS - RETOUR SUR LE CLUB COLLECTIVIT'ESS DE LA CRESS HAUTS-DE-FRANCE

La CRESS Hauts-de-France organisait le 7 septembre une rencontre du Club Collectivit'ESS en visioconférence sur le thème : « Développer, aménager et équilibrer le territoire : l’ESS comme solution pour les QPV ? ». Réunissant une vingtaine d’élu.e.s et de technicien.ne.s de collectivités, le RTES y est intervenu pour présenter la réalité de l'ESS en QPV et les leviers à disposition des collectivités pour y renforcer la place de l'ESS.
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L'UNIVERSITÉ URBACT A FAIT SON GRAND RETOUR À MALMÖ, DU 28 AU 30 AOÛT 2023

 

 

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Retrouvez l'ouvrage de Timothée Duverger "L'économie sociale et solidaire"

Retrouvez l'ouvrage de Timothée Duverger "L'économie sociale et solidaire" en cliquant ici

Bénéficiant d'une reconnaissance croissante dans les mondes socioéconomique, politique, institutionnel et académique, l'économie sociale et solidaire (ESS) s'impose, à l'heure de la réforme de l'entreprise et de la transition écologique, comme la " norme souhaitable de l'économie de demain ".
Cet archipel se distingue par son caractère insaisissable, malgré d'importants efforts de définition. L'ESS emporte l'adhésion comme elle suscite la perplexité. L'économie peut-elle être " sociale et solidaire " ? N'est-ce pas contradictoire ? Quelles formes prend-elle ? À quelles échelles agit-elle ? Comment se transforme-t-elle ? À quels défis et pressions doit-elle répondre ?
L'étudiant, le professionnel, le bénévole, l'élu ou le citoyen trouveront dans ce livre une synthèse interdisciplinaire des principaux travaux sur l'ESS, ainsi qu'une présentation de ses enjeux au cœur des mutations contemporaines.

Timothée Duverger est docteur en histoire, enseignant à Sciences Po Bordeaux où il dirige la chaire TerrESS, ainsi que le master " Économie sociale et solidaire et innovation sociale " (ESSIS) et l' executive master " Stratégies, territoires et projets innovants dans l'économie sociale et solidaire " (STPI-ESS). Chercheur associé au centre Émile-Durkheim, ses travaux portent sur les dynamiques d'institutionnalisation de l'ESS.
Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
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Résumé

Retrouvez l'ouvrage de Timothée Duverger "L'économie sociale et solidaire" en cliquant ici

Bénéficiant d'une reconnaissance croissante dans les mondes socioéconomique, politique, institutionnel et académique, l'économie sociale et solidaire (ESS) s'impose, à l'heure de la réforme de l'entreprise et de la transition écologique, comme la " norme souhaitable de l'économie de demain ".
Cet archipel se distingue par son caractère insaisissable, malgré d'importants efforts de définition. L'ESS emporte l'adhésion comme elle suscite la perplexité. L'économie peut-elle être " sociale et solidaire " ? N'est-ce pas contradictoire ? Quelles formes prend-elle ? À quelles échelles agit-elle ? Comment se transforme-t-elle ? À quels défis et pressions doit-elle répondre ?
L'étudiant, le professionnel, le bénévole, l'élu ou le citoyen trouveront dans ce livre une synthèse interdisciplinaire des principaux travaux sur l'ESS, ainsi qu'une présentation de ses enjeux au cœur des mutations contemporaines.

Timothée Duverger est docteur en histoire, enseignant à Sciences Po Bordeaux où il dirige la chaire TerrESS, ainsi que le master " Économie sociale et solidaire et innovation sociale " (ESSIS) et l' executive master " Stratégies, territoires et projets innovants dans l'économie sociale et solidaire " (STPI-ESS). Chercheur associé au centre Émile-Durkheim, ses travaux portent sur les dynamiques d'institutionnalisation de l'ESS.

Fiche Déniché pour vous n°132 - Mobicoop

Mobicoop est aujourd’hui une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) autour d’une « plateforme coopérative de mobilité partagée ». Elle propose non seulement du covoiturage, mais aussi de l’auto-stop et du transport solidaire où des bénévoles aident des seniors ou personnes en insertion à se déplacer.

La coopérative est le fruit du rapprochement de différents acteurs et dynamiques : covoiturage-libre, Covivo, et Rezo Pouce, portant des valeurs de mobilité durable et solidaire, et s’inscrivant en réaction à l’émergence de l’économie dite collaborative (Blablacar, Airbnb, etc.)

En 2021, Mobicoop est fer de lance de la dynamique naissante des « Licoornes » qui réunit à ses côtés 8 autres coopératives visant un large public en proposant produits et services du quotidien : covoiturage avec Mobicoop ; autopartage avec Citiz ; téléphonie avec Commown et Télécoop ; énergie avec Enercoop ; e-commerce avec Label Emmaüs ; banque avec La Nef ; train avec Railcoop. Ce mouvement d’intercoopération vise à renforcer les moyens des coopératives (avec par exemple une levée de fonds en commun) et à valoriser un contre-modèle coopératif.

Cette fiche a été réalisée dans le cadre du projet PlateformCoop porté par l'Apes.

Télécharger la fiche Déniché pour vous n°132 - Mobicoop en cliquant ici

Mots-clés : covoiturage, mobilité, transition écologique, Licoornes - Avril 2024

esss

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Non
Résumé

Mobicoop est aujourd’hui une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) autour d’une « plateforme coopérative de mobilité partagée ». Elle propose non seulement du covoiturage, mais aussi de l’auto-stop et du transport solidaire où des bénévoles aident des seniors ou personnes en insertion à se déplacer.

La coopérative est le fruit du rapprochement de différents acteurs et dynamiques : covoiturage-libre, Covivo, et Rezo Pouce, portant des valeurs de mobilité durable et solidaire, et s’inscrivant en réaction à l’émergence de l’économie dite collaborative (Blablacar, Airbnb, etc.)

En 2021, Mobicoop est fer de lance de la dynamique naissante des « Licoornes » qui réunit à ses côtés 8 autres coopératives visant un large public en proposant produits et services du quotidien : covoiturage avec Mobicoop ; autopartage avec Citiz ; téléphonie avec Commown et Télécoop ; énergie avec Enercoop ; e-commerce avec Label Emmaüs ; banque avec La Nef ; train avec Railcoop. Ce mouvement d’intercoopération vise à renforcer les moyens des coopératives (avec par exemple une levée de fonds en commun) et à valoriser un contre-modèle coopératif.

Cette fiche a été réalisée dans le cadre du projet PlateformCoop porté par l'Apes.

Télécharger la fiche Déniché pour vous n°132 - Mobicoop en cliquant ici

Mots-clés : covoiturage, mobilité, transition écologique, Licoornes - Avril 2024

esss

Retour sur le séminaire du CA du RTES, les 15 et 16 février 2024 à Lille

Type de ressource
Ressources RTES
Ressource privée
Oui
Résumé

Le conseil d’administration du RTES s’est réuni à Lille jeudi 15 et vendredi 16 février 2024. Rythmé par des temps de travail et de réflexion sur les grands chantiers du réseau, mais aussi par des temps plus conviviaux à la rencontre des acteurs de l’ESS du territoire, le séminaire était aussi l’occasion pour les administrateurs de découvrir les bureaux du réseau et les dynamiques de l’économie sociale et solidaire sur le territoire lillois.

Comme le rappelait Mahel Coppey en ouverture, s’il est souvent difficile pour les élu.e.s de se libérer 2 jours, ces temps sont particulièrement nécessaires dans le contexte actuel, face à des réalités de plus en plus complexes dans les territoires (hausse de la précarité des habitant.e.s, gestions RG, libération de la parole des extrêmes y compris dans les milieux populaires où les difficultés s'accumulent, répercussions du Covid sur la santé mentale et la cohésion sociale, ou encore des recettes en baisse pour les départements).

Un grand merci aux 17 administratrices et administrateurs (et leurs représentant.e.s), ayant participé sur place et en visio.

Retrouvez le compte-rendu du séminaire en cliquant ici

Quelques ressources complémentaires :

 

"Agriculture & Alimentation : pour de nouvelles coopérations et solidarités" en Bretagne

Fruit du lancement de la dynamique régionale « Agriculture, alimentation & ESS », matérialisée par la Journée régionale du 4 octobre 2023 animée par la CRESS Bretagne, ces actes rassemblent l'ensemble des pistes d'actions imaginées par les participant·e·s et les éléments d'analyse des différents intervenant·e·s.

Nouvelles formes de coopération, aide à l'installation de nouveaux producteurs, accès au foncier, restauration collective, appui aux circuits courts, relocalisation de filières... Vous y trouverez la synthèse des débats et observations qui pourront contribuer à la transformation du modèle agricole actuel, nécessaire à un développement durable, social et solidaire des territoires.

Agriculture : ce mot définit une partie de notre identité bretonne. Il résonne dans chaque famille, a façonné les territoires bretons depuis fort longtemps, suscite très souvent de la passion ! C’est un enjeu essentiel en Bretagne. 1000 installations agricoles par an en 2028 : voilà l’ambition politique que s’est fixé le Conseil régional de Bretagne. Nécessaire pour assurer le renouvellement des générations et maintenir notre vocation agricole, nécessaire pour assurer une alimentation de qualité pour tous, nécessaire pour préserver nos paysages. Mais ce monde agricole doit évoluer et le Conseil régional entend l’accompagner : nous promouvons le « bien manger pour tou·te·s » dans nos lycées tout particulièrement en exigeant des produits locaux, biologiques dans les assiettes de nos jeunes ; nos investissements agricoles sont conditionnés à des démarches d’agroécologie et de transition ; un plan bio ambitieux a été adopté. Et nous avons besoin de l’ESS pour proposer des solutions différentes, pour expérimenter de nouvelles manières de faire dans les domaines de la formation, l’accès au foncier via des propriétés collectives, l’accessibilité alimentaire, la préservation et la restauration de nos ressources en eau et biodiversité. Je suis convaincue que l’ESS apporte des alternatives pertinentes pour répondre aux défis environnementaux et sociaux qui sont les nôtres mais aussi répondre aux aspirations de la société : paysan·ne·s, consommateur·rice·s, citoyen·ne·s. Avec 2 maîtres mots : pouvoir d’agir et coopération. Vous trouverez dans cette publication des pistes d’action, des expérimentations pour solutionner les besoins des territoires. Cette journée du 4 octobre était le lancement d’une dynamique régionale. Il ne tient qu’à nous, collectivement, de la poursuivre ! Gaëlle LE STRADIC Conseillère régionale de Bretagne, déléguée à l’économie sociale et solidaire, et administratrice du RTES

Agriculture et alimentation - Actes de la journée régionale 2023 - imprimable (13 850 Ko)

Agriculture et alimentation - Actes de la journée régionale 2023 - ecran (10 733 Ko)

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Autres
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Fruit du lancement de la dynamique régionale « Agriculture, alimentation & ESS », matérialisée par la Journée régionale du 4 octobre 2023 animée par la CRESS Bretagne, ces actes rassemblent l'ensemble des pistes d'actions imaginées par les participant·e·s et les éléments d'analyse des différents intervenant·e·s.

Nouvelles formes de coopération, aide à l'installation de nouveaux producteurs, accès au foncier, restauration collective, appui aux circuits courts, relocalisation de filières... Vous y trouverez la synthèse des débats et observations qui pourront contribuer à la transformation du modèle agricole actuel, nécessaire à un développement durable, social et solidaire des territoires.

Agriculture : ce mot définit une partie de notre identité bretonne. Il résonne dans chaque famille, a façonné les territoires bretons depuis fort longtemps, suscite très souvent de la passion ! C’est un enjeu essentiel en Bretagne. 1000 installations agricoles par an en 2028 : voilà l’ambition politique que s’est fixé le Conseil régional de Bretagne. Nécessaire pour assurer le renouvellement des générations et maintenir notre vocation agricole, nécessaire pour assurer une alimentation de qualité pour tous, nécessaire pour préserver nos paysages. Mais ce monde agricole doit évoluer et le Conseil régional entend l’accompagner : nous promouvons le « bien manger pour tou·te·s » dans nos lycées tout particulièrement en exigeant des produits locaux, biologiques dans les assiettes de nos jeunes ; nos investissements agricoles sont conditionnés à des démarches d’agroécologie et de transition ; un plan bio ambitieux a été adopté. Et nous avons besoin de l’ESS pour proposer des solutions différentes, pour expérimenter de nouvelles manières de faire dans les domaines de la formation, l’accès au foncier via des propriétés collectives, l’accessibilité alimentaire, la préservation et la restauration de nos ressources en eau et biodiversité. Je suis convaincue que l’ESS apporte des alternatives pertinentes pour répondre aux défis environnementaux et sociaux qui sont les nôtres mais aussi répondre aux aspirations de la société : paysan·ne·s, consommateur·rice·s, citoyen·ne·s. Avec 2 maîtres mots : pouvoir d’agir et coopération. Vous trouverez dans cette publication des pistes d’action, des expérimentations pour solutionner les besoins des territoires. Cette journée du 4 octobre était le lancement d’une dynamique régionale. Il ne tient qu’à nous, collectivement, de la poursuivre ! Gaëlle LE STRADIC Conseillère régionale de Bretagne, déléguée à l’économie sociale et solidaire, et administratrice du RTES

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