Élections présidentielles – Déclaration du bureau du RTES

Le second tour des élections présidentielles nous proposera une alternative entre deux candidats dont l'une d’extrême droite.

L’Économie Sociale et Solidaire met en avant des valeurs de solidarité, de soutien des plus fragiles, de coopération entre les acteurs, et mise sur un développement économique qui met l'humain et la préservation des ressources au cœur des objectifs de développement de la société à l'échelle nationale, européenne et internationale. Fondamentalement, l’Économie Sociale et Solidaire ne reconnait pas une préférence nationale mais la préférence de l'humain au capital et porte le respect de la démocratie au cœur de ses modalités d'actions.

Ne nous y trompons pas, le programme du Rassemblement National et de sa candidate, Mme Le Pen, met en avant des valeurs de préférence nationale contre toutes formes de solidarité, des logiques autoritaires à l'opposé de l'inclusion réelle de la société civile, une logique centralisatrice d’État dans laquelle les collectivités locales qui fondent le respect des territoires et la diversité des pouvoirs publics ne seront que perdantes.

La confiance mise à mal entre société et pouvoirs publics ne se retricotera qu'avec une co-construction réelle des politiques publiques, que défend fortement le RTES, et incompatible avec l'élection d'une candidate anti-républicaine.

Durant le mandat qui s'achève, bien que prise en compte, l’Économie Sociale et Solidaire n'a toutefois pas été reconnue à sa juste place pour relever les défis démocratiques, écologiques et économiques auxquels nous sommes collectivement confrontés. Parce que l’ESS c’est l’économie de la coopération, parce que l’ESS c’est la société de la coopération, nous attendons qu’elle soit mieux prise en compte dans les politiques publiques dans les cinq prochaines années pour contribuer à une société plus apaisée et solidaire. Fort de ces considérations et face aux enjeux qui sont devant nous, le RTES appelle sans réserve à se mobiliser dimanche prochain pour barrer la route à l'extrême droite en votant pour son adversaire, le candidat Emmanuel Macron, au second tour de l'élection présidentielle.