Réseau des collectivités Territoriales pour une Économie Solidaire

Publié le 26 novembre 2018

Nouveau succès pour les Journées de l’Economie Autrement

Les journées de l'économie autrement ont réuni à Dijon universitaires, élus ou décideurs publics et acteurs de terrain pendant 2 jours pour leur 3ème édition. Comment faire vite parce qu'il y a urgence alors que les territoires nous apprennent qu’inventer un nouveau modèle de développement prend du temps? Telle était une des questions en filigrane de ces journées organisées avec le soutien de la Ville de Dijon, de Dijon Métropole et du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que de nombreux partenaires dont le RTES.

Deux plénières, seize tables rondes, trois conférences-débats et seize ateliers ont permis d'identifier les menaces qui pèsent sur nos têtes (retour possible d’une crise financière comparable à celle des subprimes de 2008; dérèglement climatique qui n’est plus une hypothèse mais une réalité, et menace sur les démocraties européennes), mais aussi de mettre en lumière de nombreuses initiatives permettant de construire un monde soutenable, et les pistes de solutions pour faire système.

Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne Franche Comté, a souligné l'importance de l'ESS pour le Conseil régional : "une économie qui crée comme toute économie de la richesse, mais autrement : en respectant les hommes, notre environnement, en se mettant au service du bien public et de notre planète".

La conviction exprimée la veille par Nicolas Hulot, le temps de l'utopie est décrété, a été partagée par de nombreux intervenants, notamment Marie-Guite Dufay, pour qui "l’ESS est le pont entre utopie et le réel", et Marie-Martine Lips, présidente du CNCRESS, pour laquelle "l'utopie, c'est le chemin à construire ensemble".

Denis Hameau, vice-président du Conseil régional en charge de l'ESS, a remis les prix du concours régional, avant la table ronde avec François Hollande, président de la fondation La France s'engage et ancien président de la République. Ce dernier a dialogué notamment avec des étudiants des Masters ESS de l'université de Lille et de Poitiers, et a invité à se demander ce que serait une société sans ESS, si l'ensemble des activités étaient fournies ou par l'Etat ou par le marché.

Comme l'a souligné Hugues Sibille, président de la Fondation du Crédit Coopératif, [1], paraphrasant Churchill, « Agissons pour cette autre économie comme si nous ne pouvions pas échouer ».

Pièces jointes